Un petit bonjour à tous avant de partir bosser, je vous lis tous, je ne réponds pas forcément, d'autres le font plus vite et mieux que moi, mais mes pensées vous suivent.

Hier j'étais en train de travailler avec un de mes patients adultes, un vieux monsieur qui vient pour des touts petits problèmes de mémoire. Il m'a dit que son médecin lui avait prescrit de l'Effexor, et qu'il n'en avait jamais pris. Je lui ai dit de ne pas s'inquiéter, que je venais d'en prendre pendant 8 mois et que c'était un médicament efficace. Il m'a dit: Ah bon? Alors je lui ai dit oui, j'ai perdu mon compagnon au printemps dernier, et je ne pouvais pas faire face. Il m'a regardée intensément pendant un bon moment, puis je lui ai souri et on a continué notre travail. Il n'a absolument rien dit.

Je vous dis ça parce que ça m'a fait du bien qu'il ne dise rien. Je ne sentais dans son regard aucune question. Juste le regard d'un homme qui sent profondément des choses qu'il n'a pas vécues. Comme quoi, peut-être, certains ont une âme ou une humanité, ou une réceptivité profonde, et ce ne sont pas forcément les proches.

Bises à tous Lauren

Le temps est long, très long sans elle, mais je suis intimement persuadé
que mon épouse est heureuse de "l'autre côté", à moi de vivre avec et sans elle !

Géry

Bonjour Géry,

C'est une bien belle phrase, et en particulier "à moi de vivre avec et sans elle".
C'est là notre raison de vivre à tous, avec et sans. La solution est en nous.

Si le bonheur nous fait faire des choses extraordinaires, la douleur trouve au fond de nous des ressources et une force insoupçonnées. Dans les deux cas, nous avions oublié que nous n'étions pas des robots, mais des humains.

Bonne journée, Géry.

 

Marina

Oui Lauren. Finalement cette liberté virulente qui était aussi un défaut s'est révélée une alliée dans ces moments d'extrême détresse.
Si tu te l'accordes, c'est pareil pour toi.

Je t'embrasse fort.
Caroline

Salut,

suis dans le même état, sans but, sans allant, sans espoir, sans rien

Christine

Salut,

suis dans le même état, sans but, sans allant, sans espoir, sans rien

Christine

Christine,

Même punition, même motif que Lauren. Eh, les filles...on est presque encore vivantes, nous.
Je t'embrasse

Ou là là !
Pas au top, les filles.

Il ya des jours comme cela et parfois cela dure.
NE PAS ABANDONNER.
Elle ne va pas gagner la vilaine faucheuse qui veut tout détruire! La vie nous a fait des cadeaux en nous donnant nos amours, ils ont été courageux jusqu'au bout, nous devons faire au moins aussi bien : relever la tête, essuyer nos larmes et respirer un grand coup.

La saison, la météo, bref tout se prête à un moral dans les chaussettes.

D'accord avec Caroline, rouler en voiture, niet, niet, niet.
Parler à quelqu'un plutôt, parler et pleurer mais pas seules, et regarder le monde, regarder les enfants.

Les filles, tenez bon, nous sommes là, pour vous écouter, et vous câliner.

 

Encore vivants !

Aujourd'hui cela fait 9 mois.... et oui encore vivant, cela fait bizarre quand même.
J'arrive à vivre (ou bien dirais-je survivre) sans ma moitié, comment cela est-il possible ??
Comme dit la chanson, mettre un pied devant l'autre et recommencer, inlassablement.

Bises à tous
Géry

Coucou Laureen,

La vitesse ça a toujours été grisant je me rappelle sur la Francilienne en remontant on a allumé quelques flasch, la nuit c'était marrant... depuis j'ai changé de plaque ...

Chut, faut pas le dire ils ne sont jamais arrivés en Belgique..

Hèhè!!! j'ai fait du rallye dans mon jeune temps, frein à main, drift, ça existe depuis que j'ai un volant dans les mains ...ce n'est pas bien dangereux, j'apprends à conduire à mon fils...

Avec la jeep, c'est moins cool... Donc je n'effraie plus les braves gens...

Bizzzz à vous...