FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: flo1969 le 22 mai 2024 à 22:45:51
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1 mois et 6 jours que tu es parti....en 35 ans on ne s'était pas quitté plus d'une semaine.
J'ai l'impression que mon cerveau n'a pas encore intégré le fait que tu es parti.....tu vois j'ose même pas écrire mort!!!!
Sans cesse je me repasse la scène où je te découvre ,te masse,l'arrivée des pompiers....
J'attends ton retour ,tes messages....mais quand mon cerveau va enfin accepter que tu n'es plus là ?
Cette lutte incessante contre la réalité m'épuise ,me bouffe .
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1 moise 6 jours que tu n'admets pas, 72 mois que je n'admets pas. Je comprends ce que tu ressens, je lui parle tous les jours et j'attends ce moment où nous serons de nouveau ensemble.
N'hésite pas à venir ici pour dire tous tes ressentis, ta colère, ton chagrin......tu seras toujours lue et entendue, et surtout comprise.
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La non acceptation va se dissocier de l'intégration de la perte peu à peu et avec de grandes vagues ...
Le système en nous, a une sorte de régulateur sage qui attend que l'émotionnel puisse absorber le choc ...
Être en attente dure même si on retourne dans la vie avec sa cicatrice jamais fermée
Je me sens toujours en attente appuyée sur mes croyances de la survie sans corps de la conscience et donc de retrouvailles à ma mort ...
Prends soin de toi comme lui voudrait
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Bonjour Flo. J'espère que t'exprimer sur ce forum t'aidera dans cette terrible èpreuve que nous connaissons tous. Ici, tu peux t'exprimer librement, comme ça te vient, t'adresser à nous, à lui, quand tu en èprouve le besoin. Ca fait du bien-même au coeur de toute cette souffrance-de pouvoir parler en toute confiance de ce que nous ressentons, au jour le jour. Ici, nous vivons tous, ou avons tous vécu la même chose. N'hésite pas à poster, il y aura toujours quelqu'un pour te lire et pour te comprendre.
Il faut plus de temps pour accepter la perte de l'être aimé, pour se faire à cette idée, savoir qu'on ne le reverra jamais aussi lonbgtemps que nous vivrons. C'est un processus lent et complexe, tristement naturel. C'est pourquoi il est bon d'accepter, pour commencer, les èmotions-aussi douloureuses soient-elles-qui nous traversent dans ces moments-là. Je te souhaite le plus de courage possible pour affronter ce deuil d'un grand amour, l'un des pires qui existe. Lire les témoignages d'autres personnes pourrait peut-être t'aider un peu aussi.
Je suis de tout coeur avec toi.
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Bientôt 2 mois ....pile pour la fête des pères et j'ai l'impression que c'est p'us dur de jour en jour.A tout ça s'ajoute une insensibilité émotionnelle qui me fait peur : je me fous de tout et de tout le monde ....excepté mes enfants ,bien sûr.Enfants qui sont présents mais qui ne peuvent comprendre ma douleur et heureusement . Mon cerveau commence à intégrer le fait qu'il ne reviendra plus .....et c'est dur ,injuste .....mon corps me lâche ,moins 10 kilos en 6 semaines et un coccyx fêlé ....moi qui n'ai jamais eu d'arrêt maladie en 24 ans ,je ne sais pas si je vais tenir....je reprends le travail demain après 15 jours de vacances compliquées ....
J'en ai marre de souffrir ,pleurer ....parfois je me dis qu'il faudrait que ça s'arrête ...
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Oui c'est très dur car si tu lis, écoutes sur le deuil ce que l'on nomme déstructuration est un long processus de déconstruction de de la vie quotidienne sans la présence corporelle mais avec l'amour un très très long chemin
Tes enfants seront toujours ton ancrage car tu sais qu'ils n'ont à présent que toi pour les accompagner et que tu es là seule référence du noyau familial
Pensées amicales
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Oui, au début d'un deuil-et toi, tu en est encore au tout début-on compte non seulement les mois, mais aussi les semaines, et les jours quand c'est très frais. Et chaque fête est une èpreuve supplémentaire, parce-que nous les vivons sans eux. Certaines fêtes et autres dates seront toujours délicates, même lorsque nous finissons-bien plus tard-à trouver de l'apaisement, après cette souffrance que nous savons tous indescriptible :( elles seront toujours vécues d'une façon très particulière-parfois sereinement, d'autres fois moins...
Oui, comme dit Qiguan, c'est un très long chemin. N'hésite jamais à nous parler, quel que soit ton état d'esprit, ce que tu vis est familier à chacun d'entre nous, que nous ayons surmonté ces èpreuves si douloureuses, ou que nous n'en soyons pas encore là, nous savons tous ce que tu traverse, et combien la communication, l'èchange sont importants en ces circonstances.
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