Bonsoir à tous et à Chris que je sens au paroxysme du désespoir.
Si je peux me permettre Chris, je te fais part de ma décision pour me faire aider. Bien que j'ai sollicité l'intervention d'un psy en milieu hospitalier, je n'en ai pas obtenu. La réponse : "vous êtes en deuil, processus normal, il faut du temps" et "de toute manière, il faut 4 mois d'attente". Face à mes envies de suicide répétées, -j'avais barbituriques à proximité- j'ai imaginé quelques minutes un suicide raté et un comas profond pendant des années ! Je te certifie que cela est arrivé à d'autres. Quel héritage pour les enfants ! On ne peut faire cela.
Mais j'ai trouvé une solution là où notre système est défaillant malgré nos lourdes cotisations. J'enrage de constater que l'on ne peut pas se faire soigner après des années de travail sans congé maladie. Enfin. Ici ce n'est pas le propos.
Je disais que j'ai trouvé une solution avec le soutien de l'une des associations qui intervient bénévolement pour soutenir les personnes en deuil.
Chaque semaine, j'ai un contact d'une heure avec l'une des bénévoles. Celle qui me suit est sophrologue. Elle me laisse exprimer mon chagrin, je lui demande conseil et elle est là pour m'alléger sur ma culpabilité qui est énorme. Cela fait deux mois qu'elle me suit et quand cela va très mal, je sais que le rendez-vous fixé permettra un apaisement, même si parfois il est de courte durée.
As-tu contacté l'une de ces associations ?
Je vous embrasse tous
Mary