Bonjour,
Pas envie d'écrire, mais suis tellement, et ça dure, dans le creux de la vague que j'écris ces quelques lignes.
Tristesse horrible, 24h/24, elle me manque.
Je mange, oui, je bois (de l'eau), oui.
Hier, samedi 9 février, jour anniversaire de notre mariage.
Aujourd'hui, dans les abysses, comme hier, comme avant-hier, ...
Toujours, et de plus en plus envie de la rejoindre.
Tantôt, j'était prêt à dire aux enfants :
" Voila, j'ai décidé de rejoindre Maman, je vais vous laisser. "
Comme si je partais en vacances ou acheter une nouvelle voiture, tout simplement.
Je résiste car il y a encore des formalités à accomplir, et je ne veux pas laisser ainsi.
Vous allez m'écrire : "Pense aux enfants, tu n'as pas le droit..."
Je vous répondrais :
Le suicide, n'est pas un choix, on y est conduit quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face.
J'espère qu'Anne-Marie viendra me chercher, et épargnerai cela aux enfants et à ma mère.
Christian