Voilà ma Sylvie, Jacques partage sa petite lumerotte avec ton chéri ce matin. Quant à moi, je suis avec toi en pensée particulièrement ce jour difficile, et je t'envoie par cette même pensée un peu de courage. Je t'embrasse. Ally

Oh merci je suis si touchée par cette attention, mes enfants vont m'entourer aujourd'hui et nous formerons le noyau restant.
2 bougies brillent ici aussi dont une pour Jacques, ton chéri, dans le Sud de la France, les cigales chantent pour eux en ce moment...
J'aimerai te serrer dans mes bras pour te remercier et je le fais donc par la pensée. Je t'embrasse très fort.

Je t'embrasse et pense fort à toi pour ce premier mois de deuil.

Miss Suzan merci de tes bonnes paroles apaisantes, il faut que je me calme tu as raison, mais.... peut-être un jour cela viendra, pas encore, je me connais.
Merci encore je t'embrasse fort.

Merci aussi à toi Sylvie, je suis très touchée 

Chère Sylvie,

Je pense bien fort à toi, pour ce premier mois.
Je ne suis pas loin devant toi, bientôt 6 mois, et si j'étais comme toi en colère, révoltée, j'ai réussi à m'apaiser petit à petit tout au long de ces quelques mois.
Pour une seule raison : la colère me faisait du mal, et j'ai senti qu'il fallait que je prenne soin de moi.

Fais attention à toi, soit douce avec toi même. Le chemin est long, difficile, plein d'écueils, veille sur toi pour le parcourir de la meilleure façon.

Je t'embrasse

Je pense aussi bien â toi Sylvie aujourd'hui. Un mois c'est si court mais si long. Je suis heureuse pour toi que tes enfants aient pu être près de toi.
Non Sylvie tu ne deviens pas une personne aigrie, tu es une personne en souffrance, submergée de chagrin. Et c'est tout â fait normal, ton deuil est tellement récent.
Je t'embrasse

Bonjour Sylvie,
Bientôt 6 mois, le 14 août prochain que mon Ange, Corinne, est partit, elle est partie le 14 février, le jour de la St Valentin et nous l'avons mise en terre le 18 février le jour des 5 ans de notre fils chéri.
J'ai lu tes posts, cela m'a ramené 5 mois en arrière, j'ai traversé tout cela.
Que de chemin parcouru en 6 mois, que d'épreuves vécues, quel calvaire traversé ! que de paroles désobligeantes entendues, par pure bétîse, par ignorance, pour bien faire ...
J'ai vidé "mon sac" il y a quelques jours sur ma page facebook (certains sont fans, d'autres pas, question de choix ...) ...
Une part de thérapie, sans doute, pour que les autres comprennent ce que j'ai vécu, ce que je vis depuis 6 mois ...
Pour qu'ils me foutent la paix ! ...
Aujourd'hui, après six mois, je commence à revivre, grâce à vous tous et à vous toutes, à votre amour, à l'amour de mes plus chers proches (ceux qui ne conseillent pas, ceux qui écoutent avec compassion, sans se sentir obligés de me conseiller ...), grâce à l'amour de mon fils, notre fils chéri, qui me redonne la "niaque", parce que la "niaque" il en a lui. Il me montre ce que c'est la vie ...
Alors pour vous redonner du courage, car il en faut et en quantité astronomique, je tenais à partager avec vous mon cheminement sinueux, tortueux, de hauts de bas, semé de souffrances, et vous dire que malheureusement il n'y a pas d'autre chemin que celui-ci, je n'en connais pas d'autre, c'est le seul que je viens de parcourir.
Aujourd'hui, je vais mieux qu'il y a 6 mois, Dieu merci.
Mon parcours n'est pas achevé, le sera t'il un jour ? j'en doute ...
Je n'arrives pas encore à passer le 14, je suis mal la semaine du 14 ...
Il y a six mois, j'étais mal tous les jours, aujourd'hui je suis bien durant 3 semaines ...
Avec mes plus affectueuses pensées,
Je vous embrasse,
Patrick

La seconde année est si dure je trouve. Passée par tant d'émotions différentes, mais la seconde année est celle de la tristesse à l'état pur. On sait qu'il ne reviendra pas, on n'est plus dans le choc, on est juste dans le manque et la tristesse. Personnellement, un grand retour sur moi-même, qui me fait penser que durant ces 4 décennies je n'avais l'œil que rivé sur lui. Maintenant, je me fais face, j'apprends à me connaitre, je n'ai jamais vécu seule. Je suis aussi dans une incertitude qui ne me rassure pas. En ce moment et pour plusieurs mois encore, mon fils et sa famille habite chez moi. Ils cherchent un terrain pour faire construire. Ce qui m'amènera à déménager pour me rapprocher d'eux, mais à part. Je sais donc que je vais partir d'ici à moyen terme, je me retrouverai pour le coup vraiment seule et dans une ville où je n'ai jamais habité. La ville où mon amour est né, où il avait de la famille, mais que nous ne voyions pas. Il va falloir tout reconstruire, trouver de nouveaux repère, tenter de faire des connaissances puisque mes amies sont ici. Toute cette incertitude ne me rassure pas bien sûr. Je vais devoir multiplier mes efforts pour faire tout cela. Parfois je n'ai plus envie de continuer. Je tiens pour mon petit fils qui a de gros problèmes de santé et dont je m'occupe la plupart du temps. De plus, j'ai une polyarthrite rhumatoïde très handicapante, avec un problème de mobilité. Mais voilà, je n'ai pas le choix, donc je prends sur moi pour vivre normalement. Je cours à droite et à gauche, cela me fait mal mais c'est ainsi ! Mon mari m'aidait pour tout ce qui était extérieur, maintenant j'assume toute seule. Je sais qu'il s'inquiétait pour moi s'il venait à disparaitre. Personne dans mon entourage n'a conscience de ce que je vis parce que je cache tout. Voilà pourquoi parfois je n'ai pas le moral, malgré les sourires.