FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: milou le 06 février 2016 à 06:47:58
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Entendre ta voix,
Entendre ton rire,
Entendre ton pas dans l'allée,
Entendre ton souffle paisible prêt de moi,
Plonger mon regard dans le tien,
Plonger mon visage dans ton cou,
Poser ma main sur la tienne,
Poser ma tête sur ton épaule,
Poser mon regard sur toi,
Rire avec toi,
Rire de nous,
Rire de bêtises,
Prendre ta main,
Prendre le même chemin que toi,
Prendre la vie avec légèreté ensemble,
Te regarder faire la cuisine,
Te regarder dormir,
Te regarder conduire,
Te regarder être impatient,
Te regarder travailler et attendre que tu lèves les yeux vers moi,
Te regarder me regarder, en silence, et te comprendre sans prononcer un mot
Te regarder rire et éclater de rire avec toi,
Te regarder vivre,
Attendre ton retour le soir,
Attendre tes messages,
Savoir que tu es prêt de moi,
Savoir que tu m'aimes,
Savoir que nous nous aimons,
Savoir que nos enfants nous ressemblent et nous aiment ,
Aimer la vie ensemble,
Aimer tes défauts,
Aimer tes qualités ,
Aimer tout de toi,
Aimer t'aimer,
Vivre avec toi,
Vivre pour toi,
Ne plus jamais de voir,
Ne plus jamais te regarder,
Ne plus jamais t'entendre,
Ne plus jamais t'écouter,
Ne plus jamais parler avec toi,
Ne plus jamais calmer tes révoltes,
Ne plus jamais marcher à tes côtés ,
Ne plus jamais rire avec toi,
Ne plus jamais te toucher,
Ne plus jamais prendre ta main,
Ne plus jamais caresser ton beau visage,
Ne plus jamais pouvoir t'aimer,
Et pourtant, t'attendre encore, t'aimer encore, te chercher encore, espérer encore.
Tu me manques tellement.
Je t'aime.
Milou
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Milou avec toi très fort.
Les célébrer jusqu'à en perdre les mots et la raison.
Très tendrement
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Piera,
Merci. Je sais que tu me comprends.
Soyons ensemble, puisque nous sommes seules.
Je t'embrasse.
Milou.
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"Ne plus jamais."
Parmi toute la litanie des plus jamais, il y a aussi :
Le manque de nos petits désaccords ou de nos grandes disputes, silencieux ou fracassants,
La douceur et la chaleur des réconciliations qui nous font continuer le chemin...
On n'avait pas fini notre conversation.
Portez vous bien
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Entre Federico, entre dans mon jardin, je t'accueille à bras ouverts,
Montre moi les fleurs de mon jardin,
Je ne vois qu'un champ de ruines.
Je t'adresse toute ma reconnaissance pour ce que tu m'apportes.
Et je pense à Raphaël.
Milou
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Le manque de toi est terrible.
Je dois vivre sans toi et avec ce manque permanent.
Je dois accepter cette vie triste sans toi, Il n'y a pas d'alternative, pas de choix possible.
Il ne faut rien chercher.
Tout est là, dans ce vide immense que tu m'a laissé .
Je t'aime.
Milou
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Je te serre tout contre moi.
Tendrement
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Piera,
Merci.
Je t'embrasse.
Milou
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chère Milou, j'ai toujours autant de mal à écrire, mais je pense chaque jour à toi ; j'arrive à puiser un peu de force sur le forum et un peu auprès de mes enfants quand ils se rendent disponibles. ça fait deux mois pour moi, Milou, et aujourd'hui j'ai commencé ma journée, plus calme que d'habitude. Alors je profite de cet "état" de "semi-béatitude" passager sûrement, pour t'envoyer plein de bonnes pensées, de douces pensées, qui puissent t'envelopper et de donner un peu de chaleur.
je t'embrasse fort
Noëlle
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Noëlle,
Merci à toi.
Acceptes ce moment de calme et prends soin de toi. Il n'y a rien d'autre à faire que se laisser porter par ces vagues d'émotions contradictoires et épuisantes en gardant l'espoir que la vie nous redonnera un peu de sérénité malgré ce manque permanent.
Je t'embrasse.
Milou
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Federico,
Merci infiniment.
Quand tu iras au match de rugby, j'aurai une pensée pour toi. Mon mari adorait ce sport auquel je n'ai jamais rien compris et auquel je ne comprendrai jamais rien.
Mais peu importe les règles.
J'adorais être prêt de lui pendant les matchs du tournoi des 6 nations.
À faire mes trucs de fille pendant qu'il regardait les matchs avec notre fils.
Et savourer leur incompréhensible vocabulaire de sportifs assis devant la télé.
Que ces moments me manquent !
Je t'embrasse.
Milou
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Mon mari était passionné de rugby, comme le tiens,Milou,,il y a joué pdt 30 ans, et on regardait ts les matchs ensemble, sur le canapé! Ds ces moments-là, il était tétanisé, sur le terrain!....nos amours, envolés le même jour je crois Milou, le 28 août dernier, sont peut-être là -haut, qui sait, réunis par cette passion?:)...depuis le départ de mon chéri, j'ai regardé la coupe du monde, le tournoi des 6 nations, en me disant" plus jamais il ne verra ces matchs,,ce sport qu'il aimait tant mon amour!!....je t'embrasse très fort Milou, quelle galère, quel manque,,l'absence de nos hommes!
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Oh Milou,
C'est si douloureux, si triste, et si cruel, le manque est cruel.
Et il perdurera, même lorsque l'intense souffrance se sera apaisée, rien ne viendra le combler.
Il n'y a pas de mots qui consolent, alors je te serre contre moi, je pense très fort à toi, petite soeur de douleur.
Il reste à attendre, attendre que ce trou béant dans notre coeur se remplisse d'amour, par le lien d'amour qui se tisse petit à petit.
Il existe ce lien je le sais, je le sens, il prend forme en moi, il est plein de douceur, de chaleur et d'émotions. Petit message d'espoir pour toi.
Prends soin de toi.
Amitiés
Nora
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Bonjour Milou,
ces moments me manquent aussi, pour Marc c'était le foot, ah ses emportements contre l'arbitre, ses cris de joie à chaque but, ses "bon, ça m'énerve, je change de chaine" et il revenait au match au bout de 2 mn ... c'est toute la maison qui était vivante !
Curieusement je me suis mise à écouter des émissions sur les voitures (Top Gear en particulier) , je ne sais pas pourquoi, alors que je n'écoute pratiquement pas la TV ... Une façon de partager encore quelque chose , je suppose.
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Merci à vous tous et toutes qui me répondez si gentiment.
Votre chaleureuse et constante présence m'est précieuse, et même indispensable.
Vous savez écrire les sentiments que j'éprouve.
Merci à ce forum qui accueille la douleur avec bienveillance.
Milou
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28 août -28 février. Six mois sans toi. Une éternité sans fin, vide.
28, jour de ton départ
16, jour de notre mariage
25, jour de ton anniversaire.
7, jour de ton hospitalisation,
9, jour de la naissance de notre fils,
3, jour de la naissance de notre fille.
Nous ne fêtions jamais les anniversaires, sauf ceux des enfants,
Mais tous ces jours sans toi. Desormais, autant de dates qui égrènent ma solitude.
Tu es avec moi, mais si loin, si loin....
Tu me manques tellement, tu me manques pour toujours.
Ne sois pas triste, les enfants vont un peu mieux et je te rejoindrai, là où tu es, vide des larmes que je verse en pensant à nous deux, tellement heureux ensemble.
Milou
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Milou,
Très tendrement avec toi
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ces dates qui sans cesse nous rappellent leur absence, j'aimerais vivre sans calendrier ...
je te souhaite pour aujourd'hui un peu d'apaisement et de douceur
amitiés, loma
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Vous rappelez-vous, lorsque nous étions enfants, que le temps ne passait jamais assez vite, et que nous n'omettions jamais de rajouter les 1/2, les 3/4 à un âge qui semblait ridiculement stagner ?
"Moi, j'ai 12 ans 1/2..."
Aujourd'hui, de nouveau, nous faisons les comptes...
Un jour, une semaine, 2 mois, 6 mois... et le temps de nouveau semble immobile, sans lui, sans elle, sans eux...
Cette journera passera comme les autres, Milou...
Porte-toi bien
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Chère Milou,
6 mois... c'est un passage... loin et proche à la fois, une 1/2 année. Et on mesure le chemin parcouru, mais surtout celui qui se profile devant nous, seules, sans eux.
Cela donne le vertige.
Le temps s'écoule, inexorablement, mais le manque est toujours là, et il sera toujours là. Cela, on le sait, on espère seulement que le temps nous apportera des moments plus doux, d'apaisement.
Ma chère Milou, tu es une présence pudique, douce, délicate discrète ici. Tu te livres peu, mais tu es toujours là, aidante, attentive.
Je connais ta souffrance, tu le sais, nous avons vécu, nous vivons les mêmes tourments toutes les deux.
Souvent je dépose mon témoignage en choisissant les mots, les thèmes, car je sais que tu le liras.
Voici le printemps, annoncé par le chant matinal des oiseaux, la vie qui s'éveille, les fleurs, les bourgeons... le printemps qui donne envie de faire des projets, de sortir, de bâtir, après la pause de l'hiver...
La vie s'ébroue, mais seulement pour les autres . Pour nous l'arrivée du printemps est douloureuse, difficile.
Elle va nous laisser au bord du chemin.
Un printemps qu'ils ne verront pas, un renouveau auquel ils ne participeront pas.
Ensuite l'été, période de vacances, les projets des uns et des autres, racontés au bureau, au café, devant nous, sans retenue, ou pire, en chuchotements derrière notre dos.
Les vacances à deux, moments d'intimité, de retrouvailles, de disponibilité, de partage...
La chaleur, l'odeur de la peau sous le soleil, la douceur, la tendresse.
Nous ne vivrons plus cela.
Premier printemps, premier été sans lui, c'est difficile à imaginer, à appréhender, n'est ce pas Milou ?
Je pense bien à toi aujourd'hui, dans la solitude du dimanche, même si tu es entourée de tes enfants, dans le souvenir de cette date, dans la solitude et la crainte de la période qui s'annonce.
J'aimerais être près de toi, nous pourrions nous raconter nos amours partis trop tôt, tranquillement, en versant quelques larmes, en souriant aussi.
Tu n'es pas seule
Bien à toi
Nora
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Infiniment merci à vous toutes.
Écrire ici, c'est se livrer et se délivrer.
C'est aussi espérer et attendre une réponse.
Les vôtres sont pleines de tendresse et d'attention, qui me manquent tant et que vous savez me donner avec générosité.
Je pense à vous sans cesse. Je vous imagine. Brocéliande, le massif de l'Estérel, la montagne et la neige, les poèmes en anglais...
Par delà tout ce qui nous sépare peut-être, le partage de ce qui nous unit est essentiel pour moi, tant il faut lutter pour continuer à vivre et à travailler.
Je lis une publication sur les batailles de 1916 et l'article consacré aux femmes. Comment ont-elles supporté ce calvaire ?
Chère Nora, j'accepte ta proposition au vol, avec amitié. Je n'habite pas très loin de la forêt ...
Merci encore.
Je vous embrasse.
Milou
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Oui milou, je comprends très bien ce que tu veux dire, Ces dates qui nous rappellent plus encore combien nos conjoints nous manquent peuvent être nombreuses et doivent tous nous toucher.
Moi c'est principalement tous les 02 du mois puisque mon compagnon est décédé, et aussi les 23-comme il est tombé dans ses escaliers le 23 avril, les 24, souvenir de ce lendemain où j'ai appris ce qui lui ètait vraiement arrivé et que je l'ai vu plongé dans un coma profond sur ce lit d'hôpital, les 1er de chaque mois aussi, la veille de sa mort-je me souviens très bien de cette journée et de cette soirée. C'est entre le 23 et le 02 que mon deuil se fait de nouveau plus douloureux-mais entremèlé de nos plus beaux souvenirs aussi, la pression se relâche les 03. Après vient le 12, date anniversaire de son enterrement. Je tente de transcender ces jours éprouvants en y honorant particulièrement sa mémoire.
Je ne sais pas si c'est vraiment pareil pour toi, mais moi il y a des heures de ces jours-là où je me sens oppressée: les 23 à 18H10, les 24 à 9H30, les 02 à 10H30, les 12 à 9H.
Oui, ils sont si loin mais en même temps si proches...ou l'inverse, ça dépend de notre état d'esprit. Lorsque nous sommes dans une phase où nous pouvons penser à eux, à nos plus chers souvenirs avec plus d'attendrissement et d'émotions positives que de tristesse, c'est un petit moment de grace...
Malgrès le chagrin que tu èprouve-et je sais que le mot chagrin est encore trop faible :'(-tu peux te dire que tu as vécu une magnifique histoire d'amour avec celui que tu aimais, que ces grands moments de bonheur méritaient d'être vécus, pour toi comme pour lui.
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Stana,
Merci pour ton message et tes mots d'encouragement. Ils me vont droit au cœur.
Prends bien soin de toi.
Milou
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Nous n'irons plus respirer le grand vent de l'océan, tous les deux,
Nous ne marcherons plus main dans la main, tous les deux,
Nous n'irons plus au cinéma, tous les deux,
Nous n'irons plus aux concerts, tous les deux,
Nous ne regarderons plus de bêtises à la télévision, tous les deux,
Nous ne dînerons plus au restaurant, tous les deux,
Nous n'accueillerons plus nos enfants, tous les deux,
Nous ne rêverons plus des petits enfants qui naîtront un jour, tous les deux,
Nous n'habiterons plus notre maison, tous les deux,
Nous ne profiterons plus du soleil dans notre jardin, tous les deux,
Nous ne regarderons plus les étoiles dans la nuit, tous les deux.
Nous ne parlerons plus de tout et de rien, ensemble,
Nous ne dormirons plus ensemble.
Et tant d'autres choses, encore.
Nous n'irons pas à Venise ensemble,
Nous ne verrons pas nos enfants vivre leur vie, ensemble,
Nous n'accompagnerons pas leurs projets, leurs rêves, ensemble,
Nous ne les soutiendrons pas dans leurs difficultés, ensemble,
Nous ne serons pas heureux de leurs bonheurs, ensemble,
Nous ne vieillirons pas ensemble.
Et tant d'autres choses, encore.
Comment celà est-il possible ?
Je ne veux rien faire, sans toi,
Je ne veux pas être un, sans toi.
Je ne peux pas être deux, sans ta présence.
Sans toi, sans ta présence, la vie n'a aucun sens.
A toi.
Pour toujours.
Sans toi.
Pour toujours.
Tu me manques tellement.
Je t'aime.
Milou
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Tant de douleur, tant de chagrin, tant de questions et cette litanie des : nous ne....plus... qui rongent le coeur et la tête.
Tellement triste, pour vous toutes et tous, pour moi, dans cette tourmente infernale.
Ce dimanche passera comme les autres, et demain sera peut-être un autre jour...
Je suis à côté, portez-vous bien.
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et oui encore un dimanche matin, debout toute seule. J'ai pensé que le dimanche bien souvent mon amoureux m'apportait mon café au lit avec toujours une petite attention particulière. Nous adorions ces petits matins. Et aujourd'hui, c'est un dimanche vide car ce matin la douleur est trop vive. Le manque est trop violent. Je veux juste qu'il revienne. La vie n'est pas juste et trop douloureuse pour ceux qui reste. Mon amour je t'aime et je t'aimerai toute ma vie mais sans toi je ne peux pas avancer. Ce dimanche sera long, vivement ce soir que je me bourre de sommifère pour echapper à cette douleur même si le sommeil n'est pas réparateur. Mais essayer de passer toutes et tous un dimanche un peu plus serein que le mieux.
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Spirale infernale, plus le temps passe plus la douleur se fait sourde, profonde, intense, c'est ça le deuil ? Comment vivre avec ça ? Et je pense au Christ portant sa croix...
Très tendrement avec vous
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C'est ça le deuil, oui.
Le deuil de notre passé, de notre présent, de notre avenir.
L'absurdité de notre vie sans eux, le chagrin de l'absence, les doutes ,les regrets, les angoisses, la culpabilité, la colère, un tourbillon , une spirale...
Après la douleur vive qui nous vrille le coeur, mais qui nous porte, vient s'installer celle, lancinante , de la prise de conscience du "plus jamais", avec sa longue litanie.
Elle est fourbe et tenace, elle remue au plus profond de soi, elle touche les régions encore inexplorées de notre esprit, elle épuise nos corps.
Un profond chagrin, une tristesse infinie. A ce moment nous savons. Terminée la pensée magique.
Et de toutes ces souffrances, il en restera une, celle du manque, à jamais.
Un jour après l'autre...
Nora
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Tout est dit. Rien à ajouter. Mais comme vous tristesse immense,
réalité du plus jamais....
Douleur intense dans la poitrine....heure après heure...
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Les peines du temps présent seraient bien peu de chose, si elles ne nous rappelaient pas le souvenir des plaisirs du temps passé. Nous ne nous plaignons de ce qui est, que parce que nous regrettons ce qui n'est plus.
Affectueusement avec vous.
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Une pensée pour toi, Milou, 7 mois.
Les jours, les mois s'égrènent, le temps s'écoule, inexorablement, alors que notre souhait le plus cher serait de le remonter, ce temps, de revenir quelques mois, quelques années en arrière.
Parce que ce n'est pas possible, ce n'est toujours pas possible un mois, 6 mois, un an après, d'admettre qu'il ne soit plus là, d'accepter sa souffrance et sa mort.
Ne serait ce qu' un instant, le retrouver, le regarder, le toucher, lui parler, lui dire tout ce qu'on a pas pu, osé, eu le temps de lui dire, pour ne pas regretter, plus regretter.
Et pourtant nous savons.
Le temps continue sa course, malgré nous, nous éloignant de cette ancienne vie qui ne sera plus, mais pas de lui, non pas de lui.
Nous n'oublierons pas, nous ne l'oublierons pas, jamais, l'amour ne s'oublie pas, il va reprendre sa place, il va venir combler le trou béant de notre coeur.
Seule promesse recevable, acceptable à 7 mois.
Je t'embrasse
Nora
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Oh, Nora, merci, merci.
Ce vide immense, ce gouffre, qu'il faut remplir vaille que vaille, pour ne pas y tomber, y sombrer,
Cette sensation permanente de faire semblant, même dans les moments les plus sincères,
Toutes ces larmes versées,
Tous ces matins qui rappellent que la mort est passée, impitoyable, sans concession,
Tous ces soirs de tristesse, face au néant,
Que c'est difficile, exigeant, éprouvant, interminable,
Mais sur ce chemin de profonde solitude, je croise des compagnes et des compagnons de douleur, qui tendent la main et marchent à mes côtés. Quelques pas faits ensemble, ou une nouvelle amitié, peu importe. Ce qui compte, c'est l'instant présent. La mort est un terrible rappel au temps présent. Le passé est définitivement clos. L'avenir n'existe pas.
Merci de me dire que l'amour viendra combler le trou béant de mon cœur. Aujourd'hui, il n'est que larmes.
Je t'embrasse et pense beaucoup à toi, qui me tient la main., malgré ton chagrin.
Entre nous, deux hommes, irremplaçables, inoubliables, terriblement humains, qui nous laissent continuer leurs vies. Nous n'avons rien choisi, sauf de les aimer tels qu'ils étaient et nous avons eu la chance qu'ils nous aient aimées telles que nous sommes.
Autour de nous la tempête, le vent, la nature indifférente à nos tourments. qui nous rappelle que nous ne sommes que des êtres humains.
Faibles face aux éléments mais uniques par l'amour reçu et donné.
Avec toute ma gratitude et mon amitié.
Milou.
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7 mois Milou
Pensées pour toi et ton homme
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Triste 7 mois "fêtés" la semaine dernière pour nous... 7 mois c'est hier... 7 mois à tenter de reconstruire sur ces ruines, mais quoi ? pas de réponse... le silence est toujours assourdissant.
Que cette journée douloureuse, une de plus, passe, que le vent chasse les nuages noirs et la tristesse, qu'un coin de ciel bleu illumine la grisaille comme la promesse de jours meilleurs,
Porte-toi bien Milou
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Romane,
Je suis très touchée de ton message car je sais combien il t'est difficile d'écrire. Ces mots que tu m'adresses sont ceux d'une douce maman, capable d'aimer encore, par delà l'immense douleur.
Je t'embrasse. Je pense à Tom et à ta petite fille. Quel est son prénom ?
Faik,
Merci pour ta présence fidèle à mes côtés et pour tes mots, toujours justes.
7 mois et je le cherche encore et toujours prêt de moi.
Comment y croire ? J'ai encore tellement de choses à lui dire...
Prends soin de toi.
Milou
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Prends soin de toi aussi Milou, nous avons aussi, nous toutes et nous tous, des choses à nous dire...
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Proverbe zen
Ce qui te manque, cherche le dans ce que tu as.
Je sais ce qui me manque.
Je cherche ce que j'ai, sans toi.
Ce que j'ai ne remplit pas le vide que tu as laissé en moi, en partant tout seul si loin de moi, sans même me dire au-revoir.
Je ne suis pas zen.
Mais tu ne l'étais pas non plus.
Cherchons ailleurs ensemble, tu veux bien ?
Je te vois sourire et ne rien dire. Nous sommes donc d'accord.
Tu me manques tellement.
Je t'aime.
Milou
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En sevrage : douleur(s), nausées, insomnie, agitation, anxiété, tremblements, irritabilité, angoisse...
Stupeur et tremblements : en manque depuis bientôt 8 mois...
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chère Milou,
Tes messages sont magnifiques...
Au fait, c'était ce week-end, la fameuse virée prévue avec les copains et nos fils pour le match de rugby Toulon-Stade Toulousain à Nice !
Je regrette tellement de ne pas avoir pu y aller ! dommage et... ce qui se perd ne se rattrape jamais ! re-dommage !
Le Stade Toulousain a gagné... il faisait beau temps... ils se sont vraiment bien amusés... sans moi ni mon fils cadet bientôt 20 ans !
A cause de ce terrible déménagement... enfin, dans un mois maximum... ça sera fini ! STOP ! ma vie sera différente... Quel présent ? matériellement et géographiquement, je sais... moralement et psychologiquement, je ne sais pas !
Un futur encore plus incertain, flou... je garde paradoxalement ESPOIR !
Je pense néanmoins aux vacances d'été en Espagne avec mon père... je ne lui ai même pas encore dis pour la maison, la séparation... pourquoi faire ! nous discutons beaucoup de football au téléphone ! il s'intéresse aux projets de son petit-fils ! il me demande si je vais bien et je lui réponds inlassablement OUI ! alors que ce n'ai pas vrai !
Je n'ai pas l'impression de lui mentir ni de le trahir... je vais tout lui raconter cet été... calmement... tranquillement !
Mon Petit Monastère... je m'y promène à l'ombre... silencieusement... les oiseaux viennent car ils adorent les minuscules morceaux de figues sèches et les raisins secs et... l'avoine...
mes arbres...mes fleurs... mes belles roses...
C'est un endroit paisible... c'est vraiment le seul endroit possible où malgré une incroyable boule de colère... située continuellement au ventre... je pourrais faire semblant d'être en paix avec moi même !
J'aime croiser mes amies... un sourire, un regard, un mot...
Federico
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Une douce pensée pour ton papa qui s'inquiète pour toi,
la douleur de nos enfants, on la fait sienne, inexorablement...
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Bonjour Federico,
Nos chemins se croisent dans notre quête du sens de la mort qui bouleverse à jamais notre vie.
J'ai une pensée pour Raphaël, jeune homme intelligent,doué, beau, qui a laissé son papa désespéré pour toujours. Comment accepter l'inacceptable, l'incompréhensible ? Je ne sais pas, mais je suis profondément émue par la désespérance des parents orphelins de leur enfant.
Alors, oui, garder l'espoir contre toute raison. Ce n'est pas de la folie, mais l'unique voie de cheminement intérieur. Il n'est pas nécessaire de savoir où l'on va pour mettre un pieds devant l'autre. Peu importe le but. Seul compte le chemin.
Alors, continue ton chemin. Il y aura des matchs de rugby, des moments de solitude affreuse, des roses et des épines de roses.
Et toujours le visage souriant de Raphaël.
Amicalement
Milou
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Cela fera deux semaine que ma petite maman adorée nous a quittés mon frère et moi
et l'absence est horriblement douloureuse
comment faire pour continuer ?
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Cela fera deux semaine que ma petite maman adorée nous a quittés mon frère et moi
et l'absence est horriblement douloureuse
comment faire pour continuer ?
Coco,
Le deuil est un chemin tres long, solitaire, douloureux, sinueux. Deux semaines, c'est encore le choc et la sidération.
Comment faire pour continuer ? Lire, écrire et partager sont des aides précieuses.
Un pas apres l'autre. Chaque jour est different du précédent et demain est encore inconnu.
Je t'embrasse.
Milou
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Bonjours coco. J'espère que ça te fais ne serait-ce qu'un peu de bien de nous parler :( :)
Oui deux semaines c'est le tout début, on est encore sous le choc, on est dans un état d'incompréhension, de stupeur inexprimables, on "n'y crois pas", et pourtant on sais bien que c'est vrai, que l'être cher est mort, parti, que c'est irréversible, mais il faut deux ou trois semaines de plus pour complètement réalisé qu'on ne le_ou la-reverra jamais ici-bas. Cette phase est alors très difficile, c'est le moment où tu devras faire appelle à toutes tes forces.
J'espère que tu vas puiser ces forces dans les bons souvenirs partagés avec ta maman. Elle rayonnera toujours dans ton cœur, et peut-être plus encore^^
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Oui cela me fait du bien de vous parler
Je ne sais pas si j'aurai votre force
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Coco,
Il ne s'agit pas de force, mais de temps.
Ne pas vouloir être demain avant d'avoir fini le jour qui est là, ne pas attendre toute la nuit que le matin arrive.
Chaque heure qui commence est un defi à relever pour atteindre l'heure suivante.
Chaque pas s'accomplit sur un chemin inconnu, fait de peur, de regrets, de souvenirs, de larmes, de fatigue.
Parfois, la lassitute est telle qu'il faut prendre une main tendue pour ne pas s'arrêter, s'asseoir et ne plus bouger.
Parfois, on ne peut même plus voir cette main tellement le chagrin brouille la vue. Il faut laisser passer la sidération, laisser couler les larmes, laisser hurler la peine, avant d'être capable de l'apercevoir et la saisir, comme on s'agrippe à une bouée de sauvetage, hors d'haleine.
La mort d'un être essentiel à sa vie est un terrible rappel à la fragilite de la vie.
Elle nous replace face à notre solitude profonde et nous demande de redéfinir toutes nos priorités, toutes nos croyances, toutes nos certitudes. Elle nous fait redécouvrir notre monde et le voir avec d'autres yeux. C'est un temps de remise en question totale.
Un long temps de chagrin, de doutes, de larmes que nous partageons sur ce forum, chacun avec nos émotions et nos mots.
Milou
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Cette douleur...
Milou l'a si bien exprimée, dans la douceur, toujours...
Les mots apaisent... à écrire et à lire...
Je pense à vous
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Oui, Milou, Faïk, c'est exactement ça ... je n'ai rien à rajouter...
bien à vous
Noëlle
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Merci Milou
Aujourd'hui cela fait exactement deux semaines et je crois que je n'ai jamais été aussi mal depuis la mort de ma mère
Merci pour vos mots
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Ce matin, soleil lumineux.
J'entends nos voisins et voisines.
Ceux qui ne disent jamais bonjour, tu te souviens ?
Grand bruit dans la rue : voitures, éclats de rire, conversations bruyantes...
Comme une nécessité d'étaler leur vie au soleil, de montrer qu'ils sont heureux, occupés, complices, amis, que leur vie est tellement interessante qu'elle concerne tout le monde.
Cet étalage, bruyant et impudique, m'aurait vrillé le coeur, il y a quelques semaines.
Ce matin, il me laisse totalement indifférente.
Je te parle et nous sourions ensemble.
J'écoute les poules caqueter et les coqs faire les beaux au milieu de cette basse cour sonore.
Je leur souhaite, à tous et à toutes, de ne jamais être foudroyés par un cancer, un accident, un suicide...
Mais je suis certaine d'une chose, si un jour un tel malheur devait leur arriver, la rue redeviendrait silencieuse et calme, car ces amis et complices des jours heureux disparaitraient vite fait, comme des poules fuyant le renard....
Je ne suis pas triste ou aigrie de cela, mais toujours et encore étonnée de la totale indifférence de notre monde à la mort et de l'irrespect que cette indifférence créé à l'égard des endeuillés.
Lorsque j'étais enfant, dans notre village, certes rempli de cancans insupportables, une telle attitude devant une maison en deuil aurait choqué. Et gare à nous, les enfants, s'ils nous prenaient l'envie de jouer devant le pas de la porte.
Mes chers voisins, je vous laisse à votre samedi, apparemment et bruyamment si heureux.
Je m'en vais penser à toi, mon cher et tendre époux, dans le silence qui me devient si cher et si nécessaire.
Le bonheur ne s'étale pas. Il se partage, comme le chagrin.
Je vous embrasse, et particulierement les mamans orphelines de leur enfant.
milou
-
Le bonheur ne s'étale pas. Il se partage, comme le chagrin.
oui...
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Oui mais pour le partager il faut au moins être deux...
Les voisins, l’entourage vont comprendre et compatir deux jours mais après la vie continue
alors que nous, nous sommes dans notre terrible douleur que rien n'apaise
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Chère Milou,
Le bonheur n'a pas besoin d'éclats, et ton bonheur à toi est maintenant tout intérieur !
J'ai appris à le reconnaître, j'ai appris à le ressentir et aucun bonheur étalé ne me rend envieuse, je suis encore abreuvée de notre amour. La mort m'a appris l'intériorité et sa puissance, elle m'a appris l'écoute aussi de ce qui est essentiel et l'étalage n'est qu'une surface, un vernis qui ne me leurre plus.
Oui silence, recueillement, dans cet amour puissant et dans ce manque abyssal qui me rendent maintenant si exigeante avec le vrai.
Tendrement avec toi.
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Avec vous toutes ... dans le bruit et le silence.
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Milou, je te lis et je partage, ... dans le silence
loma
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Mon homme, mon grand,
Reviens me chercher.
Je suis là, je n'ai pas bougé, je t'attends.
Tu m'as oubliée ici en partant.
Reviens et emmène moi avec toi.
Milou
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Moment d'intense chagrin au coeur de la nuit.
Incrédulité et découragement. Comment peuvent ils ne plus être, alors que nous sommes ? Comment, et pourquoi vivre sans eux ?
Lieu d'immense solitude où personne ne peut nous rejoindre.
Pas de mots, mais je connais l'endroit où tu es.
Je me tiens près de toi, je pense à toi, tu le sais.
Nora
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Il n'est plus, et je ne le suis guère non plus ...
Je pense à vous
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Lorsqu'on a su qu'il allait partir, je lui ai demandé de m'emmener avec lui. Si nous avions eu la certitude que de "l'autre côté du voile" nous nous retrouverions, certainement que nous aurions aimé partir ensemble. Et aujourd'hui, je le supplie souvent de venir me chercher, mais je suis encore là, comme vous, à attendre... à côté de la vie.
bien à vous
Noëlle
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Oh Milou,
Ton appel me fend le coeur!
Moments de découragement, de désespoir, cyclique!
Il ne t'a pas oubliée!!
Je suis convaincue qu'ils ne nous ont pas oubliées!
Ils ont dû partir, s'en aller, s'arracher à notre amour, je suis sûre que ce fut une grande violence aussi pour eux!
Je ne sais pas comment te consoler parce que moi aussi je l'attends, je l'invoque inlassablement, encore et encore!
Je t'embrasse tendrement.
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Chères compagnes,
Votre présence fidèle à mes côtés m'est essentielle.
Merci d'être toujours là.
Je vous embrasse .
milou
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Ben oui, compagnes d' infortune, dans la même galère, que faire d' autre que se serrer les coudes et attendre que le temps passe. C' est ce que je me dis chaque soir quand je me couche, une journée de passée, ouf. Par contre chaque matin que je me lève je me dis: ah ben voilà encore une journée à abattre, pfiou, ça va durer encore longtemps? Je m' occupe tant que je peux, je ne vais pas mieux pour autant mais au moins le temps passe plus vite. Bisous à toutes.
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Après 5 ans et demi, le temps avance inexorablement, il me manque encore certains jours terriblement, mon Amour, mon tit boulanger, et ce qui me rassure c'est que rien ne s'oublie ,tout est présent, tout est là je me souviens.
Cest l'Amour et l'intelligence de cœur qui me manque.
C'est une partie de ma vie, une partie de moi qu'il a emporté, mais il a comblé cette partie que je croyais vide de tout notre Amour.
C'est un très beau texte.
Soyez doux, patient et tolérant avec vous.
Pascale sa louve
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Il y a des jours où l'absence de l'être aimé se fait plus pesante, où on se dit, pendant les gestes du quotidien: "Je voudrais tans qu'il les vive avec moi, comme avant!" Ca peut être de petites choses toutes simples: prendre le petit déjeuner ensemble en ècoutant de la musique sur une chaîne de clips (c'est ce que nous faisions chaque matin où nous étions ensemble: il se levait toujours avant moi, il allumait la télé et préparait le petit déjeuner. Moi j'ètais encore entre veille et sommeil, et je m'èveillais tout doucement au son des musiques, tandis que l'odeur du café venait jusqu'à moi). Maintenant je mets la musique comme il le faisait, je prèpare le café, je déjeune devant la télé, je pense à ces petits moments que je passais avec lui...quand je suis dans un bon état d'esprit, c'est très doux, autrement...beaucoup moins :( je ne peux jamais savoir exactement quel sera mon état d'esprit du lendemain. Aujourd'hui je me suis réveillée très triste, maintenant ça vas mieux, pourvu que ça dure...le plus longtemps possible.
Je pense bien fort à vous :-*