Le chemin creusé par la perte de notre amour, est semé d'embuches et d'ornières où nous pourrions nous perdre, il est vrai.
Il nous faut affronter des moments de dévastation ; mais aussi accepter de sourire à un moment de douceur.
Nos amours ne voulaient que le meilleur pour nous, et jamais n'auraient souhaité nous infliger tant de douleur.
C'est à celà que je m'efforce de songer lorque la peine inonde mes joues de pluie salée.
Et comme l'écrit si bien Catherine "chaque jour est une lutte pour avancer", pour ne pas tomber dans ces failles que leur disparition a creusé dans notre présent comme dans notre futur.
Et le temps passe, qui peu à peu, use notre peine.
Il nous faut pourtant accepter qu'elle se fasse à nouveau plus pesante parfois.
Comme en ces moments de "fête" qui peuvent, pour certains d'entre nous, réveiller la douleur du manque et de l'absence.
Pour d'autres, il sera possible d'évoquer les souvenirs sans pleurer, et de vivre ces instants-là dans la douceur.
Nul ne peut promettre quoi que ce soit, en matière de "deuil".
Tout au plus, les uns et les autres, pouvons-nous témoigner de notre cheminement, et tenter de soutenir nos frères et soeurs de chagrin.
Et pour faire écho à tes lignes, Robert, je puis écrire que chaque jour, je rends grâce à la vie de m'avoir permis de cheminer au côtés d'un homme aussi exceptionnel.
Voilà peut-être ce qui me permet d'accepter la souffrance d'aujourd'hui : toutes ces années d'un bonheur tout simple et pourtant tellement extraordinaire...
Que cette journée vous soit douce et sereine.