dans ma famille on parle des morts mais ... c'est sélectif choix du moment etc
je l'ai su vraiment quand ma maman à qui je me plaignais après une dispute avec sa soeur (ma tante et marraine) de ça qui a lâché le morceau ... "à la mort de papa si je n'avais pas eu mes amies, comme je ne voulais pas avec vous et E. [
ma fille] qui était si petite en parler, je n'avais personne ..." et de me confirmer que sa mère et sa soeur lui avaient fait beaucoup de mal à lui dire "tais toi ne parle plus de lui sans arrêt comme ça ..."
Dans celle de mon défunt on n'en parle pas ...
les ami(e)s d'avant à part 2 (venus 2 fois en un an ...
) et mes deux amies intimes (loin à 800 km) je n'avais personne ! ...
Mais je sais qu'avec mes deuils les deux amis mort l'année de mes 20 ans puis mon père moi j'ai su qu'il fallait en parler des morts pour user le chagrin et du coup toutes les personnes en deuil que j'ai ensuite connues j'étais une oreille écoutante ... autant que possible, favorisant la parole si possible ...
et j'avais renforcé cette attitude plus tard après avoir été touchée par d'autres décès puis après ma formation à l'accompagnement bien sûr ...
mais il faut faire réfléchir les gens ... exemple de question "tu aimais Johnny ? tu as besoin d'en parler, d'écouter ses chansons depuis ... " ? le mot besoin était insistant on me disait oui alors j'expliquais que c'était similaire pour tout endeuillé ...
je sais il faut aller chercher les gens ... là où eux en sont ou bien fermer sa porte ...