Mimie,

Avant le départ de ma chérie, je n'écrivais pas de pèmes ni de textes sur "les chemins" de la vie... mais depuis qu'elle n'est plus, c'est comme si je voulais hurler ma peine, le manque d'elle, mon malheur... voici un poème que j'ai écrit peu après son départ, alors que je faisais encore beaucoup de rêves ou j'étais avec elle, heureux dans mon sommeil...

La vie

Pourquoi cette souffrance, ce poids
Pourquoi ce départ si tôt pour elle
Pourquoi cette solitude pour moi
Pourquoi nous, pourquoi elle.

Nous ne demandions rien
Nous étions, ensemble, en harmonie
Notre bonheur nous allait bien
Nous désirions simplement continuer ainsi.

Continuer à construire des souvenirs
Continuer à partager le bonheur
Continuer à croire en l’avenir
Continuer, avant que vienne le malheur.

Faut-il se souvenir des joies partagées
Faut-il s’abandonner au chagrin
Faut-il vivre dans le passé
Faut-il espérer des lendemains.

Et s’il ne restait qu’un jour
Et s’il restait beaucoup plus
Et s’il fallait espérer toujours
Et s’il fallait attendre, juste.

Oui, la vie, quelle vacherie
Oui, elle donne puis elle enlève
Oui, on pleure après avoir tant ri
Oui, et malgré tout, malgré nous, on rêve.

Que ces textes sont parlants.
La vie nous donne, nous offre le  meilleur et nous le reprend.
Pourquoi ?
Pourquoi lui,  pourquoi elle, 
Pourquoi nous.
Amicales pensées

Bonjour Mimie,

Tu es au creux de la vague,et dans les premiers mois des creux il y en a!!!!

Les vagues vont et viennent, plus ou moins fortes, puis doucement, moins fortes, plus petites, plus douces....

Jusqu’à devenir des vaguelettes , des instants,de temps à autre une grosse vague, que l'on maitrise comme on peut....

On finit par s’échouer sur une ile au calme, loin de la tempête, on l'entend parfois, on la voit encore,mais on a apprit à naviguer sur cet océan de douleur .

Viens, alors le temps, du repos,on rit plus souvent, même de nous,de notre peine,on commence à entrevoir ce qui nous entoure.

Une nouvelle vision s'offre à nous, un beau matin, sans que l'on sache vraiment très bien pourquoi, c'est comme ça, on se sent mieux, plus vaillante, moins fatiguée, et enfin une envie!!!

Repose toi, ne t’oblige pas , prend soin de toi.

Je t'embrasse.

zabou

la vie pour moi est tres dur san lui

Il y a un an mon chéri était encore au bloc, il devait en revenir à 17H mais il était 19h30, que j'étais inquiète!!!
Et quand il es revenu dans sa chambre il a pleuré en me voyant, il a bien cru au bloc voir sa dernière heure arriver. Dans le couloir en attendant il avait beaucoup de mal à respirer et les infirmières l'ont entré en salle d'op a toute vitesse. Puis il a entendu le chirurgien au moment ou ils était posé sur la table, dire: pressez vous on va le perdre. C'est en toute urgence que l'incision de trachéo a été faite, avant même l'anesthésie, il s'est senti plonger dans un trou noir.
Et c'est avec un énorme chagrin qu'il écrivait le déroulement sur son ardoise, j'ai pleuré avec lui.
Quel affreux souvenir sans parler de cette "boucherie"
Je viens de passer au cimetière lui offrir une jardinière de fleurs

Voilà que je pleure en relisant mes poèmes de l'an dernier, cela ne s'arrange pas hein?
bonne soirée à tous

compassion pour toi mimie.
Au bout d'un an la douleur est là, les questions etc ... on ne peut pas oublier juste par dessus vient le temps "nouveau" qui passe et tu dois constater des choses qui ont changé dans ta capacité à le vivre
notre deuil, notre chagrin continuent c'est sûr.
Je ne suis qu'au début et aujourd'hui j'ai commencé vraiment la relecture de nos carnets de correspondances amoureuses que nous avions fait au début de notre relation, j'ai versé bien des larmes mais à la fois cela m'a montré :
* la force, l'intensité de notre relation et notre co dépendance dans la passion qui n'a jamais cessée et qui là étalonne la profondeur de ma douleur.
* dans un carnet de première séparation j'ai lu ce que je vis là/absence sauf qu'à ce moment j'avais la "certitude" de le retrouver ... apprivoiser l'absence comme m'a dit la psy que je voyais cet aprem ...
Ceci dit cette relecture m'a plongé dans ses mots d'amour et malgré la douleur cela m'a aussi fait du bien de sentir cette expression de son amour pour moi.
J'ai aussi compris que j'avais un trésor, que j'avais vécu quelque chose de magnifique que peu de personnes auront la joie de connaître et même si cela me fait mal par l'absence cela peut aussi me soutenir. C'est ambivalent mais réel !

compassion à toutes et tous