Jean Marc, Pascale,
Pascale comme je me retrouve dans ce que tu écris, Jean Marc, la vie continue et notre état psychologique suit des chemins que nous ne choisissons pas , du rire aux larmes, de l'euphorie à la détresse la plus complète, de l'espoir au désespoir sans nom!!!
Alors, comme Pascale, je passe par des colères noires, des pleurs qui m'amène quasi aux hurlements et parfois je crie dans cette maison qui fut la notre et qui maintenant est devenue la mienne.
Cette douleur ,il faut qu'elle sorte de nous, en tous cas c'est ce que je ressent, un trop plein de tout, qu'il faut vider petit à petit, et je fais comme je peux, parfois bien, parfois mal.
Au bout de neuf mois, la déchirure du début c'est atténuée, mais il reste des brèches non colmatées, de celles-ci , il sort pour moi de la violence, de la colère, de la peine, et encore et toujours ce sentiment d'injustice, il ne méritait pas cela, comme il est difficile d'accepter !!!!!
Le chemin emprunté est long, si long parfois trop long, et cette douleur intolérable, mon Dieu comme il me manque.....
je vous envoie toute ma tendresse.
zabou