Voilà, la première année est passée, le 17 juillet 2018 je reprenais le boulot après Son départ. Le temps est mon allié soit disant, toujours autant de douleurs, de plus en plus l'envie de se replier sur soi, de le retrouver, d'être à nouveau tous les deux. Mon suivi psy m'aide à avancer, mais que le chemin est long, douloureux, fait de descentes en enfer. Je n'ai toujours pas trouvé l'apaisement, le quotidien sans Lui est toujours aussi difficile, les questions, les choses que je n'ai pas eu le temps de Lui dire me hantent. Les reproches de certains membres de sa famille m'usent, toujours se battre, toujours se justifier. Je survie depuis le 16 avril 2018, début de son hospitalisation et début de la fin de notre vie, je suis en morceaux. Je surnage pour ne pas plonger et finalement prendre la solution de me laisser couler. Il me manque, je le vois partout, je suis habitée par son absence. Voilà pourquoi je ne suis pas venue sur ce forum, plus en capacité d'être ouverte à la douleur des autres, tellement au fond du trou que le quotidien est déjà une lutte de tous les instants... Si seulement je ne lui avais pas donné ma parole de continuer