Rebonsoir à vous tous mes compagnons de douleur;
Je n'étais pas revenu sur le site depuis le mois de mai, mais voilà bientôt un an le 18 décembre que mon mari nous à quittés moi et mes deux filles , dans un tragique accident!
Cet accident dans la nuit du 17 au 18 décembre 2011 qui à a tout jamais détruit ma vie et celle de mes filles!
Depuis je ère tel une âme en peine , comme c'est difficile , j'essaye de me battre et quand j'arrive à une jolie vague positive , elle ne dure que peu de temps et me raméne à un cataclysme comme aujourd'hui!
Je suis trés isolé car nous étions venu avec mon gilles dans cette région pour prendre un restaurant , 1 an et 6 mois plus tard , il quitte la chaussé et percute un poteau éléctrique de plein fouet , il meurt sur le coup , fin de notre amour idylique ma petite de 5 ans n'a plus de papa et moi je me retrouve sans lui , l'amour de ma vie à 38 ans!!
Quel sens à cette vie!?
Ma famille m'a laissé tomber , trop triste car cela dure bien trop longtemps, les critiques sur mon deuil, la façon dont j'essaye tant bien que mal d'élever la petite , oui je lui céde à tout et alors!!
qu'ils prennent sa douleur , ils verront si les cadeaux vont remplacer un papa!!!
C'est vrai que avec ce drame je pensais que ma famille serait plus proche de moi ! et bien non!
En plus être en deuil ça fait fuir les gens , c'est comme si on avait la peste! je ne sais pas si vous avez ressentie cela mais je m'isole encore plus pour ne pas déranger ces gens heureux!!
J'ai voulu rentré en contact avec mon gilles , il y'a eu du bon... mais je reste sceptique!
Je vais reprendre un petit texte de Douglas Kennedy que je trouve plutôt juste il caractérise ma pensée profonde aujourd'hui !
Sous ses dehors les plus prosaïques, l'existence de chaque individu est riche de contradictions et de nuances. Elle est un roman potentiel, parce que malgré notre aspiration à la simplicité et à la tranquillité nous ne pouvons empêcher les catastrophes ou les accidents de parcours de modifier la trajectoire de nos vies. Tel est notre destin : le désordre, les drames dans lesquels les autres nous ...entraînent ou que nous créons nous-mêmes font partie intégrante de la condition humaine. Comme la tragédie, qui nous guette sans cesse au tournant. Peut-être s'agit-il là encore d'une réaction à notre état de mortels, d'une manière de nous cacher à nous-mêmes notre fin inéluctable, au-delà de l'agitation, des espoirs et des déceptions?
Et dans ce cas, la question sans réponse revient inlassablement : quel sens a tout ça ?
Merci de m'avoir lu , mon clavier beugue, il y'aura des fautes!