FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: Claudia le 02 mai 2013 à 21:17:51
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Mon mari vient de partir le 20 avril d un avc Il s est couche le jeudi soir ,le vendredi à 3h30 j ai entendue taper je l ai secoué ,il m à dit mal à la tête et le tsunami est arrivé il est parti le samedi à 23h05 jJ étais avec mes 2 filles et pendant 5 h nous l avons tenu dans nos bras en lui demandant de se laisser glisser que nous ne lui en voulions pas Depuis je ne pleures pratiquement pas tout s est arrêté pour moi
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Bonsoir, Véronique,
J'ai mal pour toi, qui es encore si près de ce départ qui te laisse "seule", sans lui.
Enfin, pas tout à fait seule, n'est-ce pas, puisque tu as deux filles...
Moi aussi, j'utilise ce mot "tsunami", tant que ce qui nous est arrivé est impensable, indicible et nous laisse dans la stupeur et la sidération.
Je viens te faire ce petit signe, sur la pointe des pieds, tout doucement, car je ne voudrais pour rien au monde te déranger dans ton chagrin.
Je veux seulement te dire que ce que tu vis, je le connais, et que je t'offre tout mon soutien.
Je comprends ta douleur.
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Le 20 avril pour toi,
Le 14 mars pour moi.
Tous les jours pourraient être des dates anniversaires !
Anniversaires que l'on souhaitera plus jamais "joyeux...."
Et pourtant.
Il reste tant à faire.
Il faut tenir, toujours tenir ! en gardant à l'esprit la richesse de l'amour que nous avons reçu et donné.
C'est notre moteur quotidien.
Les larmes, les sanglots, ils viennent, ils s'en vont.
Aux fils des discussions d'ici, on s'apperçoit que tout est dit et pourtant rien n'est dit.
C'est toujours le même chemin, rempli de cailloux, pas la même histoire et pourtant ? il y a toujours un amour, un départ soufain, prévisible ou non, programmé ou non, qu'importe.
On reste sur le bord du chemin, l'être aimé a traversé sans nous.
Nous suit-il ? Je le pense sincèrement. Sinon, à quoi bon continuer ? Quel moteur donner à notre vie ?
Seule ? oui, tu l'es pour accompagner tes deux filles.
Seule dans la vie ? non puisque tu as tes deux filles.
Cela seul peut te permettre de t'accrocher et d'avancer.
N'oublie pas et ne crains pas : trois pas en avant, deux en arrière, 'est toujours un pas en avant. C'est long, c'est dur, c'est épuisant.
Mais c'est notre lot commun.
Bonne nuit à toi. Quelle soit paisible et surtout réparatrice !
Catherine
"coeur"
"tenir, toujours tenir !"
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Cet apres midi ma petite fille de 3 ans m à dit t en fait pas mamie papi dort il va venir te chercher en prince charmant tu mettras ta robe de princesse et ta couronne. Je veux croire qu il m envoie un message car il sait que j idolâtre ma poupée Qui peut me dire que c est possible ,?
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Je ne sais pas ce que je ressens,je ne suis pas triste ,je ne pleures pas je n ai plus de cerveau .Je ne sais pas si j ai réalisé ,j ai envié de faire des tonnes de choses mais je ne fais absolument rien .mon mari était souvent absent pour son travail donc je suis habituée à la solitude ,peut être est ce pour cela que je ne reagi pas Je ressens juste que au fond de moi c est le néant plus de futur Et mon Mamour ou est il ? Je lui ai demande ,après l avoir aide à glisse ,de maintenant m aider .Va t il le faire ? J ai l'impression de me raccrocher à tout et n importe quoi .moi qui était cartésienne je vois des signes partout . c est un peu en vrac que je livre mes pensées mais je suis en vrac et j aimerais des conseils
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Bonjour Véronique,
Votre séparation est encore toute récente et il est normal que tu ai du mal à réaliser. Laisse toi du temps et les "choses" se mettront en place naturellement. En ce qui me concerne, mon conjoint est parti il y a un peu plus de deux mois, mais je ressens sa présence et j'ai du mal à me dire qu'il est mort. En fait, je n'y crois pas! Des signes j'en ai eu quelques uns, mais c'est surtout en moi que je le ressens, au fond de mon coeur. Il me manque horriblement, ma vie est chamboulée, nos beaux projets sont réduits à néant, mais notre amour est lui bien vivant. Suis-je complétement schyzo?, je n'en sais rien, mais ce que je ressens, au delà de la souffrance et de la solitude, est bel et bien de l'amour et de la tendresse. Je sais qu'il veille sur moi et qu'il sera près de moi jusqu'à ce que, peut-être un jour, je puisse me passer de sa présence bienveillante. De toute façon, je le retrouverai lors de mon propre départ... Mes propos peuvent sembler farfelus aux yeux de certains, mais tant pis! C'est ainsi que je vois, ressens les choses et cela me semble pas moins crédible que de me dire qu'aprés la mort physique tout s'arrête... Je te souhaite de trouver en toi toute l'énergie qu'il va te falloir pour passer ce cap douloureux. Amicalement,
Laurent
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Tu es comme "anesthésiée". Ton corps, ton esprit ne croient pas à son décès, à sa disparition, au fait que tu ne le reverras plus jamais (et juste le lire est difficile, c'est certain). Le décès est beaucoup trop tôt. Son corps est encore presque chaud...
Je suis sûre que ce que tu vis est tout à fait normal. Tu as le droit de vivre ce que tu vis. Personne n'est en droit de te dire "sois forte" "fais face à la situation"... même toi ;)
"S'effondrer", ça ne dure pas une éternité, juste quelques minutes. Crier, pleurer très fort, dormir, ne pas dormir... rester de marbre... Après, on va un peu mieux.
Tu as le droit de vivre les hauts et les nombreux bas qui accompagneront ton deuil.
Sache une chose: la lumière, la vraie force est présente, elle ne demande qu'un peu de temps pour revivre.
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Tu peux en parler (de vive voix) à quelqu'un qui a de l'empathie ou qui a déjà connu ça? Quelqu'un de vraiment sensible, qui saura t'accompagner réellement. Il est bon de rester seule, mais il est aussi nécessaire de t'entourer, de demander de l'aide. Chose que je n'ai fait que... 2 ans plus tard. Certains deuils sont plus compliqués que d'autres.
Fais les choses comme tu les sens. Mais ne reste pas toujours seule avec les enfants.
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SVP: prends le temps d'écouter ce vidéo, qui a été réalisé par celui qui a créé ce site (Dr Christian Fauré), un psy qui s'est spécialisé sur le deuil. Il le fait avec grande gentillesse et douceur.
Son approche fait du bien au coeur... je l'ai écouté un grand nombre de fois, pour me rassurer, pour me répéter que j'était normale -- alors que toute la société est prête à nous dire le contraire, famille comprise:
http://www.inrees.com/videos/190/
Tendresse, de Québec.
Caroline
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Mais oui, Véronique, nous sommes en vrac ; nous avons perdu nos repères, et nous tentons de rester debout dans ce chaos.
Tes ressentis font écho aux miens ; tes émotions et tes questionnements aussi.
Fais toi confiance ; si tu as besoin de pleurer, de crier : fais-le.
Sois douce avec toi-même.
Mon amour et moi ne croyions pas en grand chose. Et voilà qu'à présent, je ne suis pas très sure de ne pas avoir envie de croire qu'il est seulement ailleurs ; semblable à ce qu'il était ici, mais ailleurs...
Rieur et joyeux, comme il l'a toujours été ; debout, marchant à grandes enjambées. Mais ailleurs...
Je ne puis songer au néant.
Je souhaite à chacun, une soirée et une nuit sereines et sans larme.
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Bonsoir Véronique,
qu'ajouter aux messages de réponse, si ce n'est : je partage aussi tout cela, essaie de prendre soin de ton cœur, écoute-le autant que possible, et je comprends tellement.
Je t'embrasse
Nath
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Merci a tous ,je sais que vous seuls êtes capable de me comprendre nous traversons tous le même enfer .En ce qui me concerne je ne sais pas ou j en suis . Je suis par instant comme avant tout en ayant un cerveau qui tourne au ralenti ( problème de concentration ) et une énorme pression à la poitrine qui risque d exploser à tout moment . J ai tout jeté dans ma maison (sauf les petits riens qui sont aujourd hui toute ma vie .Un petit mot de Noël dernier ,des souvenirs précieux mais pratiquement plus de meubles .je ne pouvais pas revivre avec cet environnement qui me rappelais sans cesse que je restais seule sur le carreau .Je gardés ma maison notre nid avec une décor qui je l espère sera plus cocooning et m enveloppera et une multitude de souvenirs éparpillée partout ( je ne peux pas me séparer de ses affaires ) on verra quand le tsunami qui arrive sera passé si j ai pu garder la tête hors de l eau sinon tant pis .,je ne sais rien de l avenir et je m en fiches je sais une seule chose c est qu un jour ou l'autre il viendra me chercher et je le retrouverais .je veux y croire .je sens que le manque va m engloutir .j ai peur sans lui ,je suis toute petite sans lui ,j ai besoin de lui je voudrais tellement qu il soit la. Je craque
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La peine est immense, Véronique ; leur départ est impensable.
Pourtant, nous résisterons au tsunami ; nous sommes là, chancelantes, mais debout.
Nous sommes bien plus fortes que nous ne l'imaginons. Sans même le vouloir vraiment.
Ballotées comme fétus de paille dans la tempête ; tous nos repères perdus, brouillés;
Mais debout, dans le chaos.
Je partage avec toi bien volontiers, cette force qui me reste, et me permet d'avancer, pas à pas ; jour après jour.
Que la nuit qui lentement a dévoré le paysage, avale aussi nos larmes et notre chagrin.
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Bonsoir Véronique,
Je viens de lire ton histoire et te souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve si récente.
AVC, comme le mien, à la différence que mon amour est parti d'un coup, par un bel après midi ensoleillé plein de projets, sans un mot, sans un cri. Je revois encore le fil des évènements, comme si c'était hier.
L' incompréhension totale. La stupéfaction, l' IMPENSABLE.
Je te souhaite de trouver des ressources en toi pour surmonter cette épreuve si douloureuse, moi je n'y arrive toujours pas, 5 mois après.
Mais j'attends toujours, il paraît que le temps est notre meilleur allié, alors je me laisse porter par lui.
Encore une fois, Courage.
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Toujours aussi seule ,malgré ma famille et mes amis .Il faut faire semblant ,écouter les projets des autres quand on à plus soi même. Écouter certains conseils stupides ( tu devrais peut être reprendre le travail cela te ferait du bien , je sais que ça va aller tu es forte etc...) On a envié de leur hurler : tu sais quoi ? Tu as déjà vécu ça dans ta vie Tu sais ce que c est d oublier par momment ce qui est arrivé ,te dire qu a la fin de la foire de Paris (il était exposant ) il va rentrer ,donc dimanche prochain et puis ce coup de poing en plein cœur eh non ma petite il rentrera pas cette fois ci ni jamais .Plus jamais son odeur plus jamais rien .Je suis devenue une VEUVE à la traîne des autres sans but et sans personne pour la protéger .je suis devenue celle que l on appelle la pauvre Véronique veuve à 53 ans . J ai la haine ,la rage ,je hais les gens je hais tout ..... Est ce qu on faisait du mal à quelqu un ? On était simplement heureux ( bientôt de nouveau grands parents ) Il voulait amener sa petite fille en vacances à l étranger l année prochaine . Et bien non pas pour toi mon gars toi dégages t auras pas droit au bonheur Je hais la vie
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Ma Pauvre Pascale, Mais tu n'as vraiment pas de chance.
Grrrr...
Ben si , j'ai de la chance , j'ai rencontré l'homme de ma vie, MOI, celui qui me rendait heureuse? MOI, j'ai eu au moins ça, il y en a beaucoup qui ne l'ont même pas aperçu l'Amour.
Laisse les dire, c'est même parfois une forme de jalousie, (elle fait ce qu'elle veut)..
Je leur répondais parfois avec défi, faites attention à vos maris..
bizz à vous courage
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Ce qui est sûr c'est qu'ici on peut s'exprimer, à tout heure et librement. Qu'il y a une réelle écoute, une réelle empathie ,compassion. Dans la vie de tous les jours la réaction de certaines personnes est parfois tout autre. Ils se préservent parfois, balayent le chagrin par des phrases qui mettent de la distance et nous blessent; alors qu'on est déjà à terre. Moi en tout cas, ça m'a extrêmement surprise, j'ai eu de la part de personnes très proches plus d'amour et de compréhension quand j'ai eu une grippe que pour ce drame. Il faut se nourrir du bon de certaines personnes et surtout évacuer très vite les paroles blessantes ou les conseils qui résonnent maladroitement et douloureusement. Et surtout partager sa peine avec nous, car nous sommes là tous ensemble. On sait, on sait à quel point c'est dur; on a gagné en fragilité mais aussi en sensibilité. On ne se laisse pas tomber, ce n'est pas un forum comme un autre ou l'on oppose nos idées ou nos conseils mais un lieu d'entraide sincère et inconditionnelle. Un refuge dans cette tempête qui nous malmène. Bref on est là.
Tendrement
Audrey
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Grande déchirure au cœur ,je reviens vers vous car je suis perdue .j ai complètement perdue la sensation de faim ,je me force à voir un peu de monde pour ne pas m isoler mais cela ne m'apporte pas grand chose .En fait rien ne m intéresse ( sauf embrasser sa photo tous les soirs et me dire que c est pas vrai il va revenir ) Je suis submerger par mes souvenirs .la moindre petite chose me rappelle un momment passe .Et il va falloir vivre le restant de ma vie sans lui pour dire * elle est vraiment trop belle ma femme * sans c est petits mots d amour ,sans ses petits cadeaux .Bref sans ma moitié qui me prouvait chaque jour que j existais . Donc je n existes plus . Je ne suis plus une femme je suis une veuve avec tout ce que cela entraîne . Et lui a t il eu peur avant de sombrer dans le coma cette question me hante Il avait si peur de la mort C est le chaos dans ma tête et personne ne peut m aider
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Bonjour Véronique,
Il est vrai qu'à vivre aux côtés de notre amour, nous avons fini par oublier que nous savions vivre sans lui, "avant"....
Et aujourd'hui, il nous faut envisager de poursuivre notre route sans notre main dans la sienne.
Envisager de réapprendre à vivre sans lui.
Enfin, pas vraiment sans lui, puisqu'il est là, pour toujours, bien confortablement installé dans notre coeur, notre mémoire, et que partout où nous allons, il est avec nous.
Je suis sure que nous parviendrons à apprivoiser la douleur, Véronique, et que, comme je le répète souvent, le temps viendra du souvenir sans les larmes.
Ce matin est ici, un très joli matin de printemps, avec la douceur du soleil qui éclaire le paysage. Et l'air est si léger qu'il joue avec les feuilles tendres qu'il fait danser.
Et la peine est moins lourde.
Alors tout cela, Véronique, je te l'offre en partage, et te souhaite la douceur et la sérénité dont tu as besoin.
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Bonjour Véronique,
Que je me reconnais dans tout ce que tu dis.
Plus faim, oui je n'avais ni envie de manger, ni celle de boire. pourquoi, alors que lui en est privé ?
J'ai fini par manger le jour où sa soeur m'a dit cette petite phrase " Tu sais qu'il mange à travers toi, donc si tu ne manges pas, il sera affamé". Aussi étrange que ce soit, je me suis mise à remanger, pour ne pas tuer mon amour une 2ème fois, ne pas le laisser mourir de faim.
Et tout comme toi, plus personne pour me dire toutes ces belles choses, My darling, ma belle darling. Oui j' ai perdu celui qui m'aimait, celui qui avait fait de moi, une princesse, sa princesse.
Et ce n'est que le début, j' appréhende les jours, les mois, les années à venir sans mon homme.
S'il a eu peur de mourir? je ne peux malheureusement t' apporter la réponse, mais je crois que si tu as été là avec lui, ta présence l'aura certainement aidé à partir sereinement.
Tu sais, bien que mon amour soit parti sans qu'on ne s'en rende compte, aussi brusquement alors que nous vivions de bons moments, de fous rire, bien que j' étais là, que je peux témoigner qu'il n'a pas souffert, je ne peux m'empêcher par moment de me demander s'il a ressenti quelque chose même en une fraction de seconde avant de passer de l'autre côté. Je me console en me disant que même si c' était le cas, ce fut de très courte durée.
Je te souhaite de passer une journée un peu plus apaisante.
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Je viens de rentrer chez moi après 15 jours chez ma fille . Bizarrement je me sens bien chez moi ,apaisée , j ai l impression qu il diffuse des ondes positives dans notre maison ,je m occupes de sa piscine qu il aimait tant c est pour moi un devoir de mémoire . Le monde me dérange il n y'a que chez moi que je suis bien j ai des coups de cafard surtout le matin .paut être que je me voile la face car je crois toujours qu il va rentrer .je m obliges à ne ne pas penser au futur car il n y a pas de futur
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je suis de tout coeur avec toi.Trop mal encore pour savoir te reconforter ;j'ai perdu mon mari le 26fevrier et la douleur est omnipresente .Je souhaite plein de courage si tu veux me parler voici monemil sabine.journet@hotmail.fr
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Je comprends ta situation Véro même si je ne vois pas les choses comme toi. Moi je suis conscient qu'elle ne reviendras jamais. C'est insupportable à vivre mais je n'ai pas le choix. Il y a des jours ou je suis hyper motivé pour retrouver le plaisir de vivre mais cinq minutes plus tard je me demande à quoi cela va servir.
Je n'ai rien d'autre à te dire si ce n'est que je te comprends tout de même et que je suis avec toi.
Bisous.
Michel.
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La douleur grandie de jour en jour mais est ce qu elle se calmera un jour ou allons nous exploser et nous désintégrer ? Comment devient ton philosophe et comment un tel chagrin peut il s adoucir ? Moi j ai la rage de tout ( et surtout de la vie ) La seule chose que j espère c est le retrouver un jour