Bonsoir Babette,
Je me permets de t'adresser de douces pensées.
Celles-ci ne combleront pas le vide qui est à l'origine de ton chagrin.
Nous sommes tous et toutes ici parce que, malheureusement, nous avons une partie de nous-même qui s'en est allée sur une autre rive.
Nous espérons tous que la souffrance physique de l'être aimé s'est arrêtée justement avec ce départ. Il ou elle a souffert de partir, de se voir partir, de savoir qu'il ou elle allait partir, mais aussi et je crois beaucoup que cette souffrance a été décuplée à l'idée qu'il ou elle allait nous laisser, seul(e) au bord du chemin.
C'est pour cela qu'il nous faut nous accrocher, avec toutes les peines du monde que nous avons à le faire, d'une façon ou d'une autre.
Il faut nous accrocher pour qu'il ou elle soit en paix, qu'il ou elle soit fier(e) de nous, de nous avoir un jour confié leur amour, pour que nous continuons à entretenir celui-ci, telle une petite flamme précieuse car rarissime !
Oui, Babette, il faut s'accrocher pour ceux que nous aimons car nous continuons à les aimer de toutes nos forces pour pouvoir un jour les rejoindre, en notre temps. N'oublions pas que ceux qui s'aiment seront un jour réunis dans l'éternité !
Tâche de passer une soirée calme.