Ils ne VEULENT surtout pas se mettre à notre place, et nous ne devons pas leur en vouloir.
Quand nous étions auréolés de bonheur, avions nous envie de voir le malheur dans le regard des autres?
Non, c'était plutôt la fuite. Nous avons tous peur d'être "contaminé" par le malheur, c'est naturel.
Les vacances, c'est pareil. Qui a envie de trainer dans son sillage une personne qui "plombera" les ambiances les plus sereines par des airs de "labrador dépressif" comme dit Thierry? Seuls des très très proches peuvent accepter.
Et les vacances en solitaire... exclu. Trop ... dangereux.
Il faut donc que nous trouvions la solution pour occuper ce temps libre et que nous nous préparions au pubs de "soleil en amoureux" à la télévision, de "régime pour parader en maillot à la plage", et de propos joyeux et violents pour nous : "Allez, bonnes vacances!".
Alors, retrouver les endroits où nous sommes allé à deux? Moi, je ne peux pas.
Faire le contraire de ce que nous faisions avant?
En profiter pour faire une grande pause, dans un endroit calme et inconnu?
Donner son temps à d'autre, qui ont cruellement besoin de nous, comme Suzy?
Je ne sais pas.
Mais je n'en veux pas aux autres d'être heureux et de faire semblant d'oublier - ou d'oublier vraiment - que je n'ai pas forcément envie de dancer la lambada.
Malgré le lot de questions qui se posent chaque jour, passez une journée ... correcte.
Marina