Bonjour BEBE,
J'ai cru comprendre que tu étais en congés ;-)
Je me retrouve dans la même situation que toi, grosso modo : le travail n'est plus du tout une priorité, mais pour autant, les perspectives des congés ne sont pas glorieux non plus.
Comme toi, je suis dans une phase moins douloureuse, mais de questionnement, de tristesse, une sorte d'abattement avec comme toi un besoin d'isolement et de solitude.
Mais j'ai peur de glisser sur une pente dangereuse où toutes les portes risquent de se refermer sur mon chemin, que ce soit professionnellement ou amicalement. Alors j'essaie de me forcer...
Je m'aperçois que le moindre événement, je le prends mal : un voisin qui regarde mon nom sur ma boite aux lettres : je l'intérprète comme une intrusion curieuse pour voir si je suis en couple ou seul dans la vie... J'ai envie de lui rentrer dans le lard!!! Je vais chez un coiffeur : voilà que la personne essaie de papoter, de me questionner poliment sur ma vie. A ce moment là, envie de pleurer : coupes moi les tifs et basta, pas de question sur ma vie! Pitié...
Rien que ces deux épisodes complètement anodins pourtant font que je rentre chez moi et que je m'effondre en pleurant...
pour l'équilibre psychologique, on va repasser.
Je te raconte cela pour te faire un peu sourire et te dire que tu n'es pas seule à éprouver ce sentiment de décalage, ce besoin d'isolement.
Je t'embrasse bien fort. Tu es une très belle personne avec un cœur en or. Cela est une certitude et il faut continuer à le cultiver, surtout ne pas devenir des personnes sombres et aigries!
je t'embrasse bien fort.