Un peu de mes nouvelles.
j'ai repris mon travail à temps partiel thérapeutique le 30 octobre. Je pense que ce n'était pas une mauvaise chose car j'ai repris goût au travail et confiance en mes compétences.
Et puis........ Dès mon retour par contre j'ai eu comme l'impression d'être mise au placard, les collègues qui tournent la tête pour éviter de vous saluer, qui ne vous relaient pas les informations, et vous mettent du coup dans des situations embarrassantes, c'est ça être mis au placard ?
Bref, les semaines ont été vraiment pesantes, il n'y a que dans l'intimité des chambres lorsque je donnais mes soins que j'étais à l'aise, avec les patients. Dès mon retour dans le service, atmosphère pesante, de plus en plus pesante. Au bout de 3 mois un matin deux collègues sont venues vers moi provoquer brusquement une discussion, m'ont accablée de reproches en tout genre, dénigrant mon travail, minimisant mon implication dans le service. On m'a avoué ne pas supporter mon temps partiel, même si je suis remplacée. J'ai essayé bêtement de me défendre, puis j'ai juste écoutée, je me suis réellement sentie en danger, et finalement j'ai tourné les talons.
Incapable depuis de retourner dans cet établissement, je vous fais grâce de mon désarroi des heures et des jours suivants. Et bien évidemment que de tels agissements sont intolérables, depuis quand des salariés attaquent et jugent des collègues comme ça, d'un claquement de doigts ?
Ces événements ont finis de me déstabiliser professionnellement un peu plus. Et cette fois c'est fini, je jette l'éponge.
Je n'ai pas remis les pieds au travail, je m'y sens vraiment en danger, et pas le courage ni la force de demander un changement de service même si je n'ai aucun problème avec les autres équipes. Le médecin du travail m'a déclarée inapte à tout poste dans cette entreprise.
Ma directrice m'a téléphoné, très déroutée par la situation surtout que le médecin du travail lui a appris que je n'étais pas la seule actuellement à vivre des maltraitances au travail dans cet établissement !!
Dans les semaines à venir elle va me proposer une mutation dans un autre établissement, sinon ce sera un licenciement. Je suis bien sûr très troublée par l'avenir, mais maintenant je dors la nuit, je me sens libérée d'un énorme poids, un peu effrayée mais tout de même prête à postuler et travailler ailleurs.
Financièrement c'est aussi assez compliqué mais c'est pareil, je le prends avec philosophie, c'est transitoire, je le veux j'en suis sûre.
Je suis énormément soutenue par mes enfants et mes amis, eux et ma psychologue m'ont vraiment rassurée.
Maintenant j'ai hâte d'oublier cette sale période de ma vie, où des personnes perverses ont profité de ma faiblesse psychologique. Je n'ai même pas de colère contre elle, pauvres femmes minables, incultes et sans ambitions.