Auteur Sujet: réinsertion après un deuil, travail et société  (Lu 32176 fois)

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Hors ligne tony36

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #45 le: 21 août 2017 à 16:29:03 »
On n'a pas le choix.

Il faut que je me sorte de ce marasme, c'est pas une vie sinon, c'est une punition. Je vais attaquer de nouvelles thérapies et tout ce que je pourrais.

Hors ligne Noëlle

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #46 le: 21 août 2017 à 20:28:08 »
bonsoir Tony,
Je ne suis plus que de passage rarement et très ponctuellement. Je viens  de te lire. J'ai perdu l'amour de ma vie il y a 20 mois, après un accompagnement dans la maladie pendant 4 ans, y  compris une année de rémission. Jusque quelques semaines avant la fin, nous avons partagé et profité du meilleur de la vie, et aujourd'hui je n'ai aucun regret et aucune culpabilité. Je suis encore en vie, surprise, mais je n'en suis pas morte ! Et je continue mon chemin ! Malgré de vrais moments de bonheur que je connais de nouveau ponctuellement, le subconscient joue des tours : ...... j'ai cru être victime d'un infarctus il y a trois semaines ..... j'ai fait un malaise dans un musée, parce que la dernière fois que j'étais dans la même situation c'était avec mon mari ...... et la psychologue qui m'a beaucoup aidée à gérer ma souffrance grâce à l'hypnose, m'a conseillé l'ADMR, qu'elle a elle-même expérimenté avec succès. Je commence demain.
meilleures pensées à vous tous et toutes.
Noëlle

Hors ligne Denpaolig

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #47 le: 21 août 2017 à 22:30:14 »
On a pas le choix en effet... sauf quand le corps ne veut plus...
Ca a été mon cas ce matin. Après une journée difficile dimanche, une soirée pénible à parler avec mes parents des suites judiciaires que j'allais ou pas donner suite au suicide de mon mari (harcèlement moral de ses supérieurs hiérarchiques), ma puce en larmes qui ne veut pas aller passer quelques jours chez mes parents, une nuit remplie de cauchemars effroyables et ce matin le réveil qui sonne... Impossible physiquement de me lever.
Je n'a pas eu le courage de quoi que ce soit aujourd'hui, ma puce non plus. Alors, on a enchaîné le visionnage de deux films en DVD cet après-midi, histoire de se changer les idées...
J'espère pourvoir me lever demain et me replonger dans mes dossiers... Un pas à la fois...

Bon courage à tous et toutes

Hors ligne tony36

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #48 le: 22 août 2017 à 16:05:00 »
Je comprends bien. Trop souvent dans la journée mon corps ne suit pas alors le mental déraye.

Je ne supporte plus du tout la pression en fait, le stress, ça me rappelle le décès de mon épouse.

J'espère que tu arriveras à te lever demain, oui, un pas à la fois.

Hors ligne élia

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #49 le: 23 août 2017 à 20:14:56 »
Bonsoir,

Je reviens par ici au bout de quelques mois...
Pendant une année, chaque jour ne quittant pas ma chambre, je venais vous lire,
 certains sont partis,
 certains reviennent,
 d'autres arrivent...
J'avais écrit quelques mots ici car c'était là la seule façon de s'extraire de cette substance qui nous happe dans les profondeurs...la seule façon de construire un sens.
des mots plein de souffrances, de colère, de désespoir,  d'éclaircies, chargé de souvenirs, de traumatismes, parfois de culpabilité, de vide, d'absence, de peur, de solitude, d'incompréhension, de vie...
et puis j'ai tout effacé...
je regrette un peu aujourd'hui car le temps (fichu temps, hein Federico, vois tes derniers posts!!) balaie les jours et ce qui nous composent...même si à chaque nouvelle journée et encore aujourd'hui nous avons l'impression que rien ne bouge, notre état n'est jamais le même.
Cela fait 1 an et 6 mois que mon Amour est parti...je souffre toujours autant mais différemment.
Je lisais Tony36. Je repensais à tout ce qu'il exprimait par rapport à son travail.
Lorsque mon Amour est parti, toutes les illusions qui faisaient tenir notre monde en équilibre se sont écroulées.
 L'histoire que nous nous  répétons chaque jour n'existe plus. On vit à travers le vide, déchiré par des souvenirs traumatiques (la maladie n'épargne rien) dans un "impossible réel".
Est ce que cela se répare ?
Je suis sortie de ma chambre il y a 4 mois pour faire une formation et trouver du travail car désormais je suis seule à m'occuper de nos deux enfants...le décalage avec les autre est si fort.
 Même si je pense offrir le plus beau sourire à l' autre, même si mon humeur est "charmante"...
je ressens une colère extrême au fond de moi...et un grand détachement...paradoxale !!
une colère destructrice qui forcément vue sa puissance atteint le cœur de nos enfants.
Je perds le fil de mes pensées...ma mémoire se détache, se dissout dans presque tout, ma tête ne fixe rien peut être car elle n'est plus dupe...
les autres...cette adversité, que peuvent t-ils y faire ? comment leur en vouloir, le monde est bien réel pour eux. Ils s'y accrochent...
Nous sommes des rescapés dans un monde auquel nous ne croyons plus et subissons ces effets.
Notre corps réagit. IL se manifeste par des douleurs presque quotidiennes.
En 1 an j'ai fait une fibroscopie, une coloscopie, une macro biopsie des seins, des radios du bassin, de la colonne, des analyses sans fin....je souffre et je n'ai rien...
je suis en colère...je n'arrive pas à trouver le courage d'aller voir un psy...je suis devenue une dictatrice qui juge je ne supporte plus les gens...les amis de mon Amour se sont éloignés, mes amis je ne peux plus leur exprimer ce que je ressens. Je ne sais pas comment partager avec eux des moments sans leur cracher mon état alors je prends des distances pour nous épargner.
 Mon Amour s'éloigne lui aussi, son essence...
Les souvenirs de la maladie se répètent toujours en boucle et me déchirent, me brisent...j'avance et ne trouve plus le chemin du réel collectif, cela me donne l'impression de reculer.
J'essaie de déconstruire mon état, mon réel en me disant qu'il est lui aussi devenu une nouvelle histoire à laquelle je m'accroche.
Allez au bout de l'absurde fait encore plus mal, ou plutôt non !!! on ne ressens plus RIEN.
On va bien faire avec ce que l'on a !!!
Croiser un regard, sourire. Respirer doucement. S'allonger; fermer les yeux et être en face de notre Amour, plongez ses yeux dans l'énergie qu'il nous laisse en dessinant les contours de sa silhouette.
« Modifié: 23 août 2017 à 20:17:41 par élia »

Hors ligne qiguan

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #50 le: 24 août 2017 à 22:40:57 »
Beaucoup vont se reconnaître dans tes mots
D'autres nouvellement arrivés, comme souvent à la lecture de tels témoignages vont flipper
Tu es restée plus d'un an isolée d'autres ont aussi pu vivre cela comme Doromandre qui m'avait accueillie ici.
D'autres n'ont pas eu le choix que de continuer à à travailler
C'est ainsi, chacun son parcours
Je te souhaite de trouver un état qui te permette d'accompagner tes enfants comme tu le souhaites
"il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé" A. Einstein
"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque" René Char

Hors ligne Denpaolig

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #51 le: 25 août 2017 à 23:59:38 »
Et non Tony36, je n'ai pas eu l'énergie suffisante pour retourner au travail cette semaine. Pas après pas disais-je, hein ?... Terriblement perturbant car depuis ma reprise du travail après 3 mois d'absence (2 mois et 1semaine d'arrêt maladie et 15 jours de congés à suivre), je trouvais que ma présence au travail me soulageait de ma douleur, ma tristesse au moins pour les heures de présence au bureau. Et là, lundi, mon corps m'a envoyé un grand STOP. J'ai bien été forcée de l'écouter et mon médecin m'a arrêtée pour la semaine. Je ne comprends pas ce plongeon dans cet état de sidération, de douleurs fulgurantes car je trouvais que j'allais plutôt mieux depuis ma reprise ? Comme pour toi, les pressions subies au travail me sont devenues insupportables. Mais à part, envoyer tout balader en démissionnant je ne vois pas ce que je peux faire ? Ailleurs (si toutefois, je retrouvais un nouveau job - à 46 ans et reconnue travailleur handicapé, pas facile, faut pas se leurrer !), serait-ce différent, je ne crois pas !Et d'ailleurs pour faire quoi ? Tout ce que j'aimais faire m'est interdit à présent depuis mon opération du dos.  Et je crois que du coup, mon corps a réagit de cette façon pour se protéger lui et mon mental.
Accrochons-nous, la tempête va se calmer !!!

Hors ligne tony36

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #52 le: 29 août 2017 à 17:46:41 »
Mon employeur est plutôt bienveillant avec moi, pour le moment, je n'ai pas à me plaindre. Mais je ne supporte plus la tension, le moindre stress me paralyse, ça me provoque une réaction physique, je revis un peu le décès de ma femme.

C'est le stress post-traumatique qui s'ajoute au deuil pathologique comme disent les psychiatres.

Alors je prends des médocs, mais ça me fatigue, donc j'ai du mal à travailler et à me concentrer, ce qui me stresse davantage.... Bref, le serpent qui se mord la queue.

J'ai engagé par ailleurs des projets personnels comme je l'avais dit, très importants, je me suis sincèrement bougé, mais ça me provoque aussi du stress. Je me demande si je ne fais pas n'importe quoi parfois, si mes décisions sont judicieuses.
Mais je crois qu'il faut agir pour que les choses évoluent. C'est peut-être une vision un peu cosmique ou mystique de la vie mais je pense qu'elle est vraie. Déjà elle se vérifie rationnellement : action = réaction. Mais peut-être aussi d'un point de vue plus ésotérique.

Alors si j'ai fait n'importe quoi, que tout tourne au cauchemar... que dire... J'aurais essayé, j'aurais pris des risques, je vais me retrouver acculé. On verra.

A un moment, il a bien fallu que je sorte de mon lit et que j'avance. Trop vite ? Peut-être...

Que c'est dur quand on est devenu un être hyper-sensible bourré de médicaments et souvent en souffrance. L'énergie me manque.

Mais j'ai décidé de sortir du deuil :
Je ne discute plus avec ma femme tout seul dans la chambre où elle est morte, je vais ranger l'espèce d'autel que j'ai confectionné avec des affaires à elle, je vais arrêter tout ça sinon je vais rester un moitié-mort et un moitié-vivant mais je vais garder ma femme dans mon cœur. Maintenant, la souffrance, l'angoisse, tout est là. Bordel, c'est dur !

 


Hors ligne PAVELLE

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #53 le: 29 août 2017 à 21:31:52 »
"C'est le stress post-traumatique qui s'ajoute au deuil pathologique comme disent les psychiatres. " a dit Tony.
C'est bien ça que "les autres" ne comprennent pas.

La semaine dernière j'étais convoquée chez le médecin de la Sécurité Sociale. Il a jugé que mon arrêt était justifié vu mon deuil depuis un an, et a bien compris que reprendre mon poste de travail était compliqué vu mon métier, le public que je soigne, et l'ambiance très dégradée dans la structure depuis quelques mois. Comme mon arrêt maladie se termine dimanche, et que dès le lendemain je suis 3 semaines en congés, il dit que si je ne reprends pas le travail on se reverra pour faire le point.
Hier matin j'ai vu le médecin du travail (je suis suivie par la psychologue du travail). Après une longue discussion il me dit qu il est peut être temps que je quitte cette entreprise et parte ailleurs. Il pense que fin septembre je ne serais peut être pas encore prête à reprendre là où je travaille depuis presque 10 ans.
Moi j'ai enfin laché prise, enfin je crois, j'essaie (malgré les violentes crises d'urticaire sur un bras que j'ai depuis quelques jours, signe de grand stress chez moi...). Je ne me projette pas dans un mois pour imaginer si j'aurai repris le travail ou pas. Mais si je m'imagine au travail j'ai la boule au ventre et des angoisses qui m'envahissent.
La seule chose qui m'importe ce soir c'est organiser la maison et l'intendance pour mon fils qui va rester là puis partir à Montpellier à la fac, et préparer mon départ pour le Camino mardi prochain.
Cette nuit aucune insomnie !!!!!!!!!!!!!!! victoire ! et sans médoc qui pourrissent le foie et me donnaient la gueule de bois ! cette nuit un seul sommeil de minuit à 7 h, c'est grandiose.
Ce soir je suis allée  me baigner et nager à la mer avec une amie, l'eau était très douce, je suis restée une heure dans l'eau à savourer et à bailler.
Je t'avais dans la peau. Désormais tu seras toujours sur ma peau...

Hors ligne qiguan

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #54 le: 30 août 2017 à 03:23:02 »
ton message montre un chemin d'espoir
douceur
"il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé" A. Einstein
"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque" René Char

Hors ligne tony36

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #55 le: 30 août 2017 à 13:07:04 »
 

Hier matin j'ai vu le médecin du travail (je suis suivie par la psychologue du travail). Après une longue discussion il me dit qu il est peut être temps que je quitte cette entreprise et parte ailleurs. Il pense que fin septembre je ne serais peut être pas encore prête à reprendre là où je travaille depuis presque 10 ans.


Et pour aller où "ailleurs" ?

On m'avait fait le coup "soit vous reprenez le travail soit on vous déclare inapte et plus de salaire".
J'allais pas en plus m'enfoncer dans des problèmes d'argent, picoler...

Mais alors le travail, quel calvaire ! Je suis comme un handicapé par rapport à avant. Je fatigue, je ne capte rien, je stresse...

Reprise à plein temps bientôt.

Ecoute Pavelle, il faut trouver de vraies solutions (prolonger au maximum l'arrêt, puis mi-temps thérapeutique et si ça ne va pas : poste adapté par exemple, je ne sais pas).


Hors ligne Denpaolig

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #56 le: 01 septembre 2017 à 00:43:05 »
Je suis comme toi, Tony, mal à mon travail, stressée ou au bord des larmes au boulot, et ai très souvent à l'esprit, l'envie de tout envoyer balader. Mais ce qui me retient c'est ma situation familiale et financière. Et puis, la question que je ne cesse de me poser depuis plusieurs semaines. Est-ce que si je partais travailler ailleurs (faut encore trouver !), je me sentirais mieux ? A chaque fois, je me dis que non, j'embarquerais avec moi, ma tristesse, mes "pauses-pipi/larmes", le fait que je me traîne et que mon cerveau est lent et paresseux... Alors, en définitive, je reste là, j'évite de mettre en péril  le peu qui représente une stabilité...

Courage à tous et toutes en ces temps grandement troublés...

Hors ligne tony36

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #57 le: 11 septembre 2017 à 22:16:49 »
Je me suis réveillé à 3 heures du matin (comme d'habitude si je ne prends pas de puissants somnifères genre zolpiden ou nuctalon) les dents serrées, les gencives pissant le sang.
Je me demandais pourquoi j'avais mal aux dents depuis quelques jours et pourquoi je m'étais pété un bout de dent sans raison.
J'ai la réponse : je cauchemarde tellement que je serre la mâchoire si fort que je m'en suis fait saigner les gencives.

Après les cheveux qui tombent à cause de l'anxiété ça va être les dents !

Bon c'est pas très grave mais quand même, qu'est ce que c'est violent !


Hors ligne loma

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #58 le: 12 septembre 2017 à 10:06:55 »
Des molaires se sont cassées aussi car je serrais les dents dans la nuit, j'en avais mal à la mâchoire. On serre  les dents au propre comme au figuré. Mon dentiste m'a fait faire une "gouttière" à porter la nuit. Cela a atténué le problème et c'est assez bien remboursé.
"si un jour je meurs et qu'on m'ouvre le coeur, on pourra lire en lettres d'or ... je t'aime encore"  William Shakespeare

Hors ligne tony36

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Re : réinsertion après un deuil, travail et société
« Réponse #59 le: 12 septembre 2017 à 11:43:09 »
Comme je le disais, après plus de deux ans, je pensais avoir avancé et avoir fait des projets.
C'est le cas. On peut avancer.

J'avais décidé de démanteler l'autel consacré à ma femme dans notre chambre, de ranger la maison...

Mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit si dur physiquement.
Et je ne m'attendais pas à ce retour deux ans en arrière à l'angoisse. L'angoisse pour tout, une angoisse envahissante et physique, le même sentiment que lorsque ma femme mourait devant moi.
Alors oui je serre les dents dans la nuit jusqu'à saigner pour le peu de temps que je dors.

J'avais le mental mais c'est le physique qui me lâche, j'ai mal au corps.

Comment travailler correctement dans ces conditions ? Comment faire des choses quand on est bouffé par l'anxiété, fatigué, bourré de médicaments ?

Ça n'en finira donc jamais ?