Bonsoir Piera,J'aim
Oui, ton récit est très beau, très émouvant. Un bel hommage, empli d'amour.
Comme toi, comme beaucoup ici, j'ai accompagné mon mari dans sa maladie. Mais pour moi l'accompagnement a été court, 4 mois entre l'annonce de sa maladie, sans aucun espoir de guérison, et son dernier souffle.
Et cette sensation d'impuissance, d'avoir couru après le temps, de n'avoir pas su comment gérer cette situation, subite, brutale ...cette chute inexorable...
Je sais que je n'ai pas été à la hauteur, et qu'il n'a pas non plus été un malade facile, moi dans le désespoir, la fatigue,l'énervement, lui dans la colère, la révolte et le rejet.
Mais qu'aurais je pu faire de plus, et lui comment aurait il pu accepter en si peu de temps que tout soit terminé ?
J'aimerais avoir ta sérénité, ta force, ta certitude d'avoir agit comme il fallait, d'avoir fait tout ce qu'il fallait. Surtout, garde ce sentiment et, quoi qu'il arrive, ne laisse pas la culpabilité t'envahir .
Je t'embrasse.
Nora