FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: Minou79 le 16 octobre 2018 à 23:56:29
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Depuis que j'ai assisté aux obsèques de la sœur aînée de mon homme, j'ai l'impression de tomber. et mes pensées ressassent sans arrêt son dernier mois de vie, mais uniquement du côté de la douleur. Je suis figée sur ses moments de souffrances aussi bien physiques que morales, sur ces moments de ras le bol où il préférait que je m'absente momentanément plutôt que je ne vive avec lui ses douleurs , son agressivité plus pour me protéger que pour m'écarter. Tous nos moments de complicités, de partages, de câlins, de rires grâce à cet humour si particulier que lui seul savait manier
depuis toujours et qu'il a continué à exercer pendant ce mois de fin de vie sont absents puisqu'il ne me reste que le négatif de cette période... Après 4 mois de son absence, j'ai l'impression que j'ai sauté dans ce puits sans fond de douleurs et que finalement la mort serait plus douce face à ce que je vis aujourd'hui. Je vois ma psy jeudi matin, j'espère que ce rendez-vous me fera repartir comme depuis sa maladie et son départ. Sinon, cela va devenir compliqué de continuer...
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Enfin un peu de répit après une semaine compliquée. Ma visite chez la psy m'a permis de recaler mes sensations, apparemment je suis en train de franchir une nouvelle étape... La semaine prochaine, notre stèle va être installée, une nouvelle avancée dans mon parcours. Le week-end prochain, notre meilleure amie, notre petite sœur de cœur depuis 20 ans et nos deux derniers enfants m'ont organisé un petit séjour chez elle et son conjoint, pour me sortir de ma routine et de mon repli sur moi. Même si j'appréhende de quitter mon cocon, je sais que je vais passer 2 jours géniaux. Et voilà, les montagnes russes qui suivent la perte de mon homme continuent, même si les chutes sont plus longues et profondes que les remontées
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Bonjour à tous ceux qui me liront,
Après des coups de téléphone plus ou moins aimable, notre stèle a été posée mercredi après-midi, sans la photo, car le prestataire a zappé... Et toujours cette réponse, l'été il y a les vacances, pas facile pour le suivi des commandes... Est-ce que perdre l'homme de sa vie, son binôme depuis plus de 30 ans au mois de juin c'est plus facile qu'un suivi de commande... Notre deuxième fille est obligée de vivre dans un gite, elle n'a pas réussi à trouver une location, en plus en étant veuve je ne suis pas un garant fiable, quelle claque, j'ai perdu mon mari, mon moteur et en plus des douleurs et de l'absence au quotidien, je me prends en pleine tête ma nouvelle condition qui devient un handicap pour aider nos enfants comme nous avions toujours réussi à le faire . J'avais réussi à vivre une parenthèse, même si le manque ne m'a pas lâché, en partant avec des amis chez ma meilleure amie, ma petite sœur de cœur, celle avec qui nous avons tout partagé depuis 20 ans et qui a été de tous nos combats et encore plus malgré la distance et ses obligations depuis le 16 avril. 48 heures de lâcher prise avant de retourner dans l'arène et l'impression de ne pas avoir le droit de souffler, de me ressourcer car le retour au quotidien est violent, comme si j'étais punie de ce break. Et à cela, on ajoute la Toussaint avec tous ceux qui savent à peine où repose Chris mais qui veulent mettre un chrysanthème parce que c'est la tradition. Que c'est difficile, qu'est ce qu'il me manque. Où vais-je trouver la force sans lui à mes côtés????
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Minou79... tu n’es pas seule. Et tu trouveras la force pour continuer malgré cette immense peine, comme tu l’as trouvée jusqu’a maintenant. La psy, les enfants, les amis, ils vont tous t’aider, parfois même sans le savoir. Mais c’est toi qui fera la plus grande différence, il faut te faire confiance Minou. Tu vas y arriver... premièr stop, prendre soin de toi.
Je t’embrasse,
Nathalie
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Bonjour à toi sœur de souffrance, je suis avec toi de tout cœur ; le temps va faire son oeuvre et apaiser ta souffrance heure après heure ,jours après jours; Ma conviction est que ton amour qui n'est plus ,te protège de là ou il est. N'ai pas peur de demander l’attention de tes proches ; l'amour guéri beaucoup de chose. prends soin de toi.
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Bonsoir à ceux qui me liront,
J'ai essayé de me noyer dans le quotidien, boulot, ménage, obligations sociales afin d'essayer de calmer cette douleur qui m'habite depuis le 9 juin. J'ai aussi essayé de pallier son absence pour nos enfants, préparation d'anniversaire, disponibilité pour les démarches , mais je ne vais pas mieux. aujourd'hui, les qualificatifs qui me représentent le mieux sont épuisements moral et physique. La succession arrive à son terme, mais pour signer, il faut d'abord payer. Bientôt 6 mois qu'il n'est plus là, j'ai l'impression que ça fait plus longtemps, les jours comptent doubles, les obligations s’enchaînent mais la douleur est la même que le 9 juin, voir pire. A quel moment cela va devenir supportable. Il me manque tellement
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Tu agis comme c'est adapté ..
Mais les rechutes dans le processus long de déstructuration sont logiques
Appuis toi sur le souvenir de zones plus apaisées pour traverser ..
N'ai pas peur de ne pas y arriver
Je sais vite dit ..
Mais vécu.
C'est au delà de 15/18 mois que les périodes plus faciles à gérer durent plus longtemps mais entrecoupées de rechutes aussi je ne veux pas leurrer
Prends soin de toi
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Merci Qiguan,
Ma meilleure amie, l'insomnie ne me laisse aucun répit. Je continue le suivi psy qui me fait du bien. Aujourd'hui avec la période qui arrive, je me demande ce que je vais être apte à supporter. Noël, c'est à la maison, pas avec envie mais nous avons 2 petits enfants. Une fois de plus, comme à mon boulot ou dans ma vie sociale, parce que pas envie d'être un poids ni d'attirer la pitié, je vais mettre le masque; alors que ma seule envie est de me terrer dans notre lit, d'être seule afin de pouvoir laisser exploser ma douleur, si présente, constante, qui ne me laisse pas de répit. Régulièrement, je le vois arriver, avec ce sourire qui m'a fait craquer dès le premier jour de notre rencontre et l'impression qu'il va à nouveau me prendre dans ses bras; mais au moment où enfin je vais y arriver, rien, le vide...
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bonjour Minou..laisse toi aller...j'ai décidé que je n' avais pas a faire d'effort pour cacher mon chagrin ..si je suis bien je le dis et si je suis pas bien aussi....les personnes que je rencontre sont à même de comprendre sans quoi je fais du tri...au début je n'osais pas ,effectivement je mettais un masque et puis je me suis rendu compte combien c'était douloureux pour moi alors j'ai dis stop...pourquoi m'imposer ça en plus du reste.
Aujourd'hui, je vais mieux ,mais je m'accepte moi à chaque instant dans mes douleurs, mon chagrin,et les petites joies qui arrivent...je sais qu'a un moment il y aura du moins bien alors je suis prête à me battre de nouveau.
prend ce qui te fais du bien...tu va y arriver. Bises biche.
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Avec Chris, l'homme de ma vie, j'ai vécu ce qui pour moi avant était de l'ordre du rêve. Une vie de couple, fonder une famille avec nos trois enfants, une vie sociale riche de rencontres et de différences, une passion pour nos vies professionnelles aussi bien que personnelle. Et ces purs moments de bonheur, tous les 2, à la maison ou lors de nos escapades. Tout était facile, chaque obstacle, après que l'un de nous deux se décourage, faisait réagir l'autre pour avancer. Et aujourd'hui seulement je mesure la chance d'avoir vécu tout ça par la douleur de la perte. Bien sûr nous avons traversé des moments difficiles entre nous, mais notre besoin l'un de l'autre a apaisé nos colères. Depuis son départ le 9 juin, il me manque son regard, sa main qui se posait sur ma cuisse ou dans mon dos pour me soutenir, de dormir seule dans notre lit où le besoin qu'une partie de notre corps soit en contact pour bien dormir, de sa tendresse et surtout son sourire. Avant son départ je savais que je l'aimais, depuis qu'il est parti je me rends compte à quel point...
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Minou79, je comprends parfaitement ce que tu décris, j'aurais pu écrire ces mots :
réaliser par l'absence de l'être aimé à quel point on l'aimait. Réaliser à la fois la chance incroyable d'avoir pu partager des moments de complicité, de se soutenir l'un l'autre dans les galères, et la douleur désormais de ne plus avoir tout cela.
Pour ma part je ne m'en remet pas. Depuis quelques jours je rentre à nouveau dans une phase de colère intense contre "le destin" qui nous a arraché notre bonheur si sauvagement. Je suis en colere de constater que je n'aurais plus rien, et l'idée d'avoir pu profiter de ce bonheur avant ne parvient pas à apaiser cette colère face à l'injustice profonde de la vie.
Je vous souhaite, et à tous les endeuillés du forum, de retrouver un peu d'apaisement et de sérénité....
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Bonjour Minou
Tout ce que tu décris, je le ressens aussi. Pour moi, bientôt 9 mois et le manque est toujours aussi fort. quand je rentre , je le vois encore parfaitement installé sur le canapé à regarder sa chaîne de sport, je sens encore ses bras autour de ma taille , le soir... maintenant , je me rends compte combien sa présence qui semblait naturelle était un cadeau du ciel que j’aurai du chérir...j’aurai du lui dire que je l’aimais alors que , le temps aidant je ne le disais plus...j’es seulement qu’il le savait! Et j’aimerai crier aux couples, aimez-vous et dites le avant qu’il soit trop tard! On se rend compte de ce qu’on a perdu que quand on l’a perdu !
Peu à peu ,on intériorise notre amour. Je ne cherche plus Luc, il est avec moi.Doucement, on change. Il faut apprendre à vivre différemment et c’est cela que je ne veux toujours pas accepter mais le temps fait son œuvre et je vois bien que je continue. Donc, vous tous , accrochez - vous, on avance tous!
Bises
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Ça va bientôt faire 6 mois qu'il est parti et la douleur de son absence reste à vif. Je me rends compte de toutes ces choses du quotidien qui se déroulaient sans problèmes et aujourd'hui la somme de ces petites choses est énorme. Et l'incompréhension de sa famille, si exigeante pendant notre combat et si absente depuis son départ sauf pour exiger des papiers... J'ai eu la chance de lui dire à quel point je l'aime et de partager ses derniers jours et d'entendre ce qu'il avait à me dire avant de partir, de l'accompagner jusqu'au bout. C'est ce qui me réconforte aujourd'hui. Jusqu'au bout on a été deux et encore au quotidien, même si il n'est plus là physiquement Mon Homme est présent dans toutes les décisions que je prends mais plus simplement dans mon quotidien. C'est lui qui me donne l'énergie de continuer, de me battre pour moi et nos enfants, de ne rien lâcher de nos convictions... Mais que c'est dur de ne plus sentir ses bras autour de moi....
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Bonjour,
Je viens juste te faire un coucou dans ta fenêtre pour te dire que j'ai lu ton parcours, je suis dans le même chemin, derrière toi, j'ai surtout été interpellé par ton pseudo.
Mon amoureuse donnait plein de petits noms à tous les gens qu'elle aimait, mais le dernier mot que mon amoureuse a crié dans la nuit le 8 octobre est "Minou", elle m'appelait.
Douce soirée.
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Minou
Tu as raison, c'est dure ne ne plus sentir leur bras autour de nous,
ses câlins me manque, ses bisous derrière l' oreille, qui avait pourtant le
dont de m'énerver me manque, réchauffer mes pieds sur les siens, me coller à lui
pour m'endormir, tout me manque, sa tendresse me manque.
Mais je crois que le pire c'est ses bras, la maladie qui l'avais rendu paralysé a fait qu'il n'a
pas pu me serrer une dernière fois dans ses bras, pire encore il n'avait plus l'usage de
la parole, il est partit sans pouvoir me dire je t'aime, je serai jamais se qu'il pensait quand il
à fermer ses jolis yeux.
Bonne soirée Minou
Je t'embrasse,
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:'( :'( :'(
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"il n'avait plus l'usage de
la parole, il est partit sans pouvoir me dire je t'aime, je serai jamais se qu'il pensait quand il
à fermer ses jolis yeux" Manou 21
Quelle douleur. C'est vrai , j'ai eu la chance que le vendredi soir, alors que je voulais rester dormir dans sa chambre avec lui car j'avais un e mauvaise intuition, sa réponse a été claire: Nous nous sommes dits l'essentiel, rentres te reposer je t'attendrais... Quand le téléphone a sonné à 5h30 du matin, j'ai décroché par politesse, mais j'avais compris qu'il fallait que je le rejoigne pour lui permettre de partir le plus sereinement possible... Même pour ce moment si douloureux, je me rends compte en étant sur ce forum, que, malgré la douleur de la perte que l'on a en commun, certains départs ont été pires que celui de mon Homme...
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Le mois de décembre commence, et j'ai hâte qu'il se termine... J'avais repris goût aux fêtes de fin d'années avec Lui, aujourd'hui j'aimerais dormir jusqu'au mois de janvier. Dimanche, cela fera 6 mois que mon Homme est parti... Seulement tellement son absence est douloureuse. Malgré les recommandations de mon médecin, je ne prends aucun traitement: toujours pas de pansements sur une plaie infectée. Malgré la fatigue, je continue, je ne pensais pas que l'on pouvait endurer une telle souffrance en restant debout, finalement le mode automatique fonctionne aussi chez l'être humain que je suis encore, même si certains jours j'ai l'impression de vivre comme une machine.Depuis quelques jours, je broie du noir au quotidien; l'impression qu'il n'y a pas d'issue; que plus jamais je ne sourirais sans me forcer, que plus jamais je n'irais me coucher le soir en me disant que j'ai passé une bonne journée, que plus jamais je ne vivrais tous ces petits moments de bonheur simples, comme une balade dans notre marais que l'on aimait tant, Plus rien n'a d'intérêt, j'essaye d'être présente pour nos enfants, de pallier le manque de leur père sans jamais y parvenir, de faire bonne figure face aux personnes que je rencontre car pas envie de les écouter se plaindre, pas envie de voir des personnes en couple qui se disputent car ils ne mesurent pas la chance qu'ils ont, de ne pas entendre certaines femmes indélicates qui me disent que j'ai de la chance et qu'elles aimeraient bien que leur conjoint disparaisse, pas envie qu'une agence de location me dise que je ne suis pas fiable en tant que caution solidaire... Juste envie de rester dans notre lit, notre chambre qui est devenue mon antre, le lieu où je ne partage ni ma souffrance ni la perte de mon Homme...
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s'endormir seule avec les souvenirs et pleurer baignée par ces souvenirs
faire le robot avec les enfants en étant le meilleur robot pour leurs besoins à eux ...
et cultiver la patience
utiliser la boite à outils
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg55656/#msg55656
fouiller lire les autres la nuit, le jour ...
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/
dans longtemps tu en seras là où je suis
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/depuis-le-23-avril-2014/msg105693/#msg105693
affectueusement
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bonjour Minou...6 mois ...comme le temps passe avec des haut et des bas...tu as tellement eu a supporter en si peu de temps, je suis certaine qu'il est près de toi ,qu'il voit ta force et ton courage pour faire face..il t'accompagne et voudrait très certainement que tu retrouve le gout de vivre...doucement pas a pas tu va sourire au souvenir, ne garder que ces moments de bonheur partager dans ton cœur...l'amour est éternel il nous porte vers l'avenir .je t'embrasse fort.biche
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6 mois aujourd'hui que je suis passée du statut de "femme de" à veuve. 6 mois de souffrances et de manque de Lui. Et j'ai pris conscience que ce n'est que le trop long début de ma vie sans Lui. Que me reste t'il à espérer... Une amnésie partielle pour ne pas oublier mes 30 ans de bonheur auprès de mon homme , mais la douleur de l'avoir perdu? Et dire que les fêtes de fin d'année approchent à grands pas et que je n'envisage qu'une chose, m'endormir le 23 décembre et me réveiller le 2 janvier pour ne pas subir ces moments... A quand un peu de répit, pas l'oubli mais une pause dans cette douleur qui ne me quitte pas, de nuit comme de jour, à la maison, au travail, seule ou en famille ou avec nos amis, tout le temps sans répit... Le mode automatique que j'ai actionné depuis le 9 juin a ses failles... Je ne savais pas que l'on pouvait verser autant de larmes, que l'on pouvait survivre à une souffrance aussi intense... Mais le mot est juste je ne vis plus je survie...
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Ça y est , j'ai clos le premier chapitre de ma vie sans Lui. Nous sommes allés chez le notaire pour clore la succession, la stèle est réglée. Ne me reste plus qu'à continuer à avancer. Comment, aucune idée. Survivre aux fêtes de fin d'années pas le choix. Premières vacances depuis son départ. Besoin de repos et de me retrouver dans ma bulle et de finir de trier ses affaires. Finir cette année maudite en clôturant toutes les conséquences de son départ, pour qu'il ne reste que l'absence, la douleur et le manque. Je me sens de plus en plus fragile, le sentiment d'être épuisée, à bout. Mais surtout ne pas tomber, car j'ai peur de ne pas me relever et, du coup, ne pas respecter la parole que je lui ai faîte.. Heureusement que depuis quelques jours, j'ai l'impression de sentir sa présence, que lors des moments les plus durs, j'ai la sensation qu'il me soutient, qu'il veille sur moi comme lorsque nous traversions des moments difficiles pendant les 30 années que nous avons partagées... Le seul bémol, c'est que moi, je ne peux plus veiller sur lui, à son bien-être...
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Voilà, j'ai bouclé les courses de Noël... Aucune envie ni joie, juste l'impression d'avoir accompli un devoir. Vivement le 25 que cette partie soit passée, qu'enfin je me retrouve seule, dans mon antre, avec ma douleur, le manque et nos souvenirs... Mon moral ne cesse de descendre, une chute sans fin...
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Bonsoir, j ai lu tout ton fil. Je ne suis pas revenu sd ut le forum depuis un moment. J ai l impression que tu as lu dans mes pensées pour écrire. Mon mari est parti le 11 mars ,2018 f un cancer. Depuis,,,je survis.
Je travaille avec des gens qui zap ce que je vis..c est si difficile. J ai l impression d être restée du réseau le bord de la route. Non courage à toi.
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entre les deux"Fêtes", l'usure se fait sentir. Comme d'habitude, depuis son départ, les galères s'enchaînent. une invitation de sa famille pour resserrer les liens, continuer la tradition familiale; est-ce-que cela efface les mauvais comportements, l'absence de soutien et de compréhension... Trop facile, sur ce coup là, je ne joue plus. Je passe mes jours et mes nuits à pleurer son absence, à essayer de donner le change, alors que j'ai juste envie de me coucher dans notre lit et de ne plus bouger jusqu'à ce qu'enfin la faucheuse vienne me chercher pour être à nouveau ensemble. Je ne suis pas croyante, mais la mort serait plus douce que cette douleur quotidienne avec laquelle il faut apprendre à composer, qu'il faut masquer au travail comme en privé car la souffrance fait fuir, isole et "il faut passer à autre chose". Je suis usée, le manque de mon Homme est de plus en plus insupportable. Et cela ne fait que 6 mois et demi... C'est quoi mon futur??????
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Bonjour minou79
Je suis nouvelle sur le forum et je retrouve tout ce que je vis dans nombre de vos parcours . Mon amour est parti en août . 4 mois de désespérance ,de cris d amour et de douleurs étouffés dans la douceur de son oreiller et dans l intimité de notre chambre ! Seul lieu réconfortant où je sombre dans le sommeil avant le douloureux réveil.....
Cômme toi , Picsar et tant d autres cet amour fusionnel que nous avons vécu cette richesse m ´a un peu isolée des autres et tous ne comprennent pas cette e xtreme souffrance ! Nous étions 2 tout l ´un pour l autre sans besoin de beaucoup de personne autour de nous mais heureux avec nos amis ou sans eux, ensemble avec notre amour et heureux partout tout simplement jusqu à ce que la maladie , tout comme vous vienne dévaster notre vie .
J ai d ailleurs écrit à ce propos hier en témoignage des derniers instants de mon homme mais je ne sais pas bien utiliser ce forum et j ai dû me tromper dans l envoi ...
Aujourd'hui à la veille de cette nouvelle année que je vais devoir commencer et vivre sans lui ,je suis seule.
Ce futur me terrorise et je ne parviens pas à imaginer le "mieux". Je l aime tant ,mon manque de lui est abyssal
Mes filles ont leur vie et vivent leur chagrin comme elles le peuvent . j ai décline une invitation de mes meilleurs amis car c est trop de souffrance de voir des couples ,des familles heureuses et de devoir composer et faire bonne figure car on ne peut pas être des fardeaux de douleur !!! Elle fait fuir notre douleur !
Alors comment faire avec tout cela , mon amour aurait voulu ,veut ,que je sois forte mais à ce jour je suis dans une nouvelle phases descendante !
Je pense que ce forum va me permettre de partager avec ces sœurs et frères de douleur et nous donner un peu de douceur réciproque et de soutien .
Je vous envoie beaucoup de chaleur et de pensées apaisantes
Boutchou
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Bonjour Boutchou,
Moi non plus je ne suis pas une pro du forum, pas sûr de bien l'utiliser... Pour nous, depuis le 2 avril 2018, cela faisait 30 ans que nous étions mariés et bientôt 31 ans de vie commune. Avec la saison qui commençait dans notre cher Marais Poitevin, nous avons décidé de différer la fête que nous voulions partager avec nos enfants , une partie de nos familles respectives et surtout nos amis... La maladie en a décidé autrement, que de regrets... aujourd'hui il me reste des souvenirs, des photos et beaucoup de larmes. Je suis toujours suivie par notre psy car, comme elle l'a si bien dit, le départ de mon Homme a fait ressortir les événements non réglés de mon enfance: l'arbre qui me protégeait et cachait la forêt n'est plus, donc les vieux démons réapparaissent en plus d'avoir perdu la personne la plus importante, mon binôme, mon complément, mon âme sœur. Pour nous aussi, notre duo nous suffisait, notre complicité, notre force face aux aléas de la vie, mais finalement nous étions très entourés. Le bonheur et la plénitude attirent, aujourd'hui la douleur et la tristesse éloignent... 2019 commence, que me réserve cette année, aucune idée, la seule chose que je n'aurais plus jamais, c'est les bras de mon mari, sa voix, sa présence, ce qui me donnait la pêche quel que soit les soucis, rien n'était insurmontable avec lui à mes côtés; aujourd'hui me lever le matin est déjà une épreuve, pour le reste du quotidien, mode automatique, pas d'investissement, juste répondre à l'obligation...
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minou,
Je lis tes écrits dans la nuit, je reconnais ces mots, j'aurais pu les écrire au masculin.
Qu'il est difficile ce chemin, pense à ton mari Chris, le souvenir de son combat pour tenter de rester en vie t'aide à continuer.
Continuer à vivre.
Tendresse et douceur dans la nuit.
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Enfin la période fêtes est terminée. Cette année pas de cérémonial d'échanges de vœux; pas envie de m'obliger à faire quelque chose dont je n'ai pas envie... Je vais retourner à ma routine, qui me sécurise sous certains aspects: boulot, ménage, m'occuper de mes deux chiens et trois chats... Chris me manque, nous aimions tellement ce moment après les fêtes où l'on se retrouvait enfin tous les deux, on partait quelques jours afin de se ressourcer, d'être dans notre bulle. Cette année je reprends le travail plus tôt, notre bulle a explosé et je n'ai pas encore trouver la façon de me ressourcer depuis son départ; donc mode automatique, se fatiguer physiquement pour pouvoir dormir quelques heures, sans penser, même si régulièrement je me réveille en pleurs. J'essaie d'apprivoiser ma souffrance, d'apprendre à vivre avec ma douleur, mercredi cela fera 7 mois...
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on est là près de toi
katrin
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Me voilà à 9 mois d'absence de lui. Quoi dire si ce n'est que les larmes, la douleur et le manque sont mon quotidien. Encore besoin de me battre face à une partie de sa famille qui m'accable et se sont mis dans la tête que leur frère est parti suite à une erreur médicale et me reproche son décès. Je n'ai pas été assez présente, j'aurais dû m'opposer aux décisions, car Mon Homme serait encore là... Demander son dossier médical, vouloir porter plainte; sauf que c'est moi qui ai tout entendu, tout suivi, vu et vécu l'évolution de cette saloperie de maladie qui progressait de façon foudroyante. Avec Lui, nous avons quand même pu échanger sur ce qu'il nous arrivait. Se battre, nous l'avons toujours fait, baisser les bras n'a jamais été notre fonctionnement, mais devant l’inéluctable, nous avons profité du peu de temps qu'il nous restait sans en perdre une seconde. Plus envie d'argumenter, de me justifier. Le manque, la douleur, les larmes sont mon quotidien. Ça n'a pas de fin, je suis épuisée, chaque jour est une lutte permanente. Besoin de sérénité, de bienveillance mais ce n'est pas à l'ordre du jour...
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bonjour minou
je viens de lire ton parcours si difficile , accrue par la douleur et le comportement indigne de certaines personnes de ses proches on peut comprendre qu'ils soient eux aussi en souffrance, mais pas entrer en guerre avec toi, 9 mois de larmes , de manque , d'absence oui le deuil n'a pas de limite dans le temps, nous sommes toutes et tous frappé(es) par les mêmes souffrances , notre parcours est différent mais le résultat est le même pour toutes et tous , sauf qu'ici les un(es) et les autres nous nous comprenons nous soutenir non pas pour guérir juste apporter un peu de soulagement et écrire ce que l'on ressent en moins bien , en mieux quelques fois permets d'évacuer , les montagnes russes font partie de notre difficile parcours , on avance d'un petit pas , on recule de trois , on se met en mode zombi pour ce protéger , parfois on se demande avancer oui ,mais pour qui ? pour toi d'abord car il voudrait te savoir un peu mieux , ne laisse pas les autres te détruire (je sais facile à dire) prend soin de toi
je voudrais pouvoir alléger ta peine et ton immense chagrin , juste m'asseoir près de toi prendre ta et écouter le silence
amitié et douceur à toi et ton être aimé qui soit en sure veille sur toi
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quand le quotidien de survie est aggravé par le comportement inapproprié de proches du défunt c'est une énorme surcharge en plus ...
seul sentir, te souvenir de son amour peut t'offrir du réconfort
auprès de toi affectueusement :-*
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Moins présente sur ce forum, mais depuis quelques semaines mon corps me lâche. L'impression que toutes les tensions accumulées sont en train de m'anéantir. Le mois d'Avril est encore synonyme de douleurs et dès le début: 2 avril anniversaire de mariage, 31 ans, jour de ma fête pour avoir une date de moins à se rappeler :), l'humour de mon Homme... le 9 cela fera 10 mois qu'il est parti, passé à la dizaine me perturbe, moi qui ne pouvais dormir sans Lui plus de 2 nuits, aujourd'hui, même si ma meilleure amie l'insomnie reste mon quotidien, je dors dans notre lit... Toujours pas d'issue à cette douleur permanente. Nouvelle idée de certains de ses frères: une réunion de famille le 25 mai; ça fait longtemps que l'on a pas fait de photos de famille, on a tous vieilli... Quoi dire, plus d'énergie à consacrer , nos enfants ont pris le relais; pour nous c'est juste impossible. Le manque de Lui est tellement à vif... Nous ne sommes pas prêts à faire une pseudo photo de famille sans Lui et encore moins si près de la date de son départ. Bref pas de répit dans cet enfer, de plus en plus seule, pas un jour sans larmes, le rejoindre serait vraiment plus doux. Mais je luis ai donné ma parole :( :( :(
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Chère Minou 79 (pas mal le pseudo :))
j'ai longuement lu toutes ton journal, car il s'agit bien de ton journal, le seul lieu où tu peux asseoir toute la peine que ton entourage refuse de prendre, tellement le poids est lourd.
Je suis loin de te juger bien au contraire, comment fais tu pour "tenir" dans ces conditions atroces ??? Je suis un peu en colère excuse moi de ce manque de considération ou plutôt de cette maladresse qu'a ton entourage. Je ressens une extrême solitude, qui ne te permet pas d'aller vers le chemin de l'apaisement...
As tu essayer de te mettre en relation avec un groupe de parole, pour avoir des êtes humains qui pourront t'apporter leur soutien, leur tendresse et leur comprehension, car tu vis clairement les jours qui passent pour les autres, tu fais semblant au boulot, en famille, pendant les repas.
Ne te force pas Minou, et si tu veux parler de lui, fais le, si tu veux pleurer, fais le, exprime toi de la manière que tu le souhaites car Mince, ton âme sœur n'est plus là et tout le monde fais comme si ...
Zut, j'ai trop de peine de te sentir aussi courageuse de tenir depuis tout ce temps.
Nous en tout cas, on est là, sache le.
Bise et gros calins !
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Courage Minou79. Tu approches malheureusement des « 1an » et ceux qui n’ont pas vécu cela ne peuvent pas comprendre. Ce fameux cap est difficile à passer alors que les « autres » pensent que tout va bien: cela fait si longtemps...
Pense à toi, fais ce qui te convient le mieux et oubli les autres...c’est la seule solution et accepter cette étape.
Pour moi aussi, le 9 avril sera dur, c’est ( c’était ? ) son anniversaire. A part mettre des fleurs que faire? De plus un autre membre proche de la famille a anniversaire également le 9 avril , tout le monde évite d’en parler en ma présence ...
Je ne peux soulager ta douleur, aussi je me permets juste de te prendre un instant dans mes bras virtuels , pour un petit instant de réconfort.
Bises
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Minou
Le mois présent pour toi va être difficile à passer ,10 mois que tu luttes et avances , malgré les difficultés provoquées par ton entourage , eux ne se rendent probablement pas compte que ton coeur est très douloureux , ton parcours n'est pas terminé d'ailleurs cela ne se termine jamais , leur douleur à eux n'est plus la même , elle est amoindri , alors ils suppose que pour toi c'est de même ,
Alors que toi 10 mois c'est encore récent la douleur, le manque de l'absence est toujours là , le manque de sommeil n'arrange pas les choses , tu le sais ne te laisses pas emmener là ou tu ne veux pas aller (oui je sais facile à dire) pourrais tu leur dire que tu ne peux pas faire telle ou telle chose comme une photo , le comprendraient-ils? Il nous faut toujours lutter contre quelque chose qui s'ajoute au chagrin omniprésent , alors qu'on voudrait du calme et une certaine paix autour de soi .
Je voudrais pouvoir alléger ta peine , pour être moins lourde à porter , je ne peux que te dire on est là pour te lire et t'épauler virtuellement
Amitiés et douceur à toi et ton aimé
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Forget31, ce pseudo c'est le surnom que je donne à mon Homme. Même en colère contre Lui, je l'utilisais. Au niveau sérieux ça le fait pas, mais ça le représentait tellement bien, que même fâchée c'était instinctif. Aujourd'hui, je continue à l'utiliser lorsque, comme en ce moment, je lui parle... Je continue mon suivi psy, cela m'aide, même si c'est plus long et douloureux, je refuse une prise en charge médicamenteuse, pas de pansement sur une plaie infectée. Malgré les bas et les semaines à venir qui vont être difficiles, j'avance, à tout petit pas, toujours douloureuse, toujours en mode automatique; mais cela me permet de faire des choix comme exclure les personnes toxiques, qu'il y ai un lien de famille ou non. Mais cela n'atténue pas la douleur, le manque
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Minou,
Ta remarque sur ton pseudo m'a fait sourire, car c'est exactement ce que faisait mon amoureuse, elle en avait plein d'autres car elle les inventais sans cesse, mais quand elle m'appelait dans la maison ou qu'elle était contrariée, c'était toujours "minou".
Mais ça me ramène aussi à la dernière nuit, ou elle m'appelait "minou" et "trésor" en dormant alors qu'elle était avec moi.
Je t'envoie plein de tendresse et de douceur encore pour apaiser un peu ta douleur et ton manque.
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Chère Minou,
Je viens de lire tes derniers messages après un petit temps d'absence et je partage tout ce que tu exprimes ..
Si je me souviens bien nous avions quelques points communs douloureux sur notre chemin ...et notamment l'appel à 5h du matin ...
Comme toi j'approche de la période des dates d'anniversaire ....Et à 7 mois ,la plaie est toujours aussi béante , le manque et le vide aussi abyssal .
En ce qui me concerne le terme "aller mieux " ,ne s'applique pas vraiment ... ( je n irai jamais mieux sans l amour qui m a porté toute ma vie ...)
En revanche des petits espaces d'apaisement qui permettent de reprendre un peu d'air et de faire diminuer quelques instants le niveau de souffrance .
Je t adresse ce matin un petit souffle d air printanier pour t aider à traverser cette période
Amitiés
Boutchou
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Me voilà en pleine tourmente, 10 mois demain mais l'impression que cela était hier tellement son absence me ronge. Il paraît que c'est bientôt les rameaux, il Faut se recueillir sur la tombe des défunts, mais pour moi le cimetière est ma résidence secondaire, alors rameux ou pas c'est mon quotidien. Pas besoin de ça pour me rappeler son absence, ma douleur, le manque de Lui. Plus envie de faire semblant, pas envie de pitié, d'être obligée de demander de l'aide pour l'entretien de notre terrain; je l'ai fait l'été dernier, mais le peu de fierté qu'il me reste refuse de faire l'aumône d'un peu d'aide. Les autres sont passés à autre chose, grand bien leur fasse, mais hors de question de m'imposer leurs choix pour des traditions, religieuses ou non ou des dates anniversaires. La perte de mon Homme je la vis au quotidien, et même si certaines dates sont encore plus douloureuses, c'est au quotidien que son absence me ronge. D'ailleurs le 9 juin je serais absente, pas envie d'une réunion d'une pseudo famille pour célébrer cette date, qui après 7 semaines de descente aux enfers à mis un point final à notre vie commune sur cette terre. Besoin d 'éloigner les personnes toxiques, famille ou pas, besoin de bienveillance, de pouvoir parler de Lui, besoin de remplir le vide dans ma vie qu'il a laissé en continuant de le faire vivre, qu'on ne l'oublie pas, que chacun se rappelle la belle personne qu'il était et la chance qu'il ait partagé nos vies
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Voilà ce soir cela fait 12 mois que je dors seule, 11 mois que mon Homme est parti. Ne reste que le vide et ce long chemin à poursuivre sans Lui. Le temps fait son oeuvre, peut être pour les autres, moi j'ai toujours cet immense vide qui m'habite au quotidien, cette douleur, ces réflexes de L'attendre, de vouloir Lui raconter ma journée, bref tous ces moments que nous ne partagerons plus. Mon masque face aux autres devient une seconde peau. Tu me manques Minou, je ne sais toujours pas comment je résiste à ton départ; mais je suis fidèle à la parole que je t'ai donné, même si ça me coûte, j'espère que d'où tu es tu continues à être fier de moi, de Nous...
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Minou79,
J'étais partie pour te faire un long message, mais je vais simplement te dire que je te comprends car je vis la même chose que toi, comme beaucoup ici, que je suis de tout cœur avec toi. Tu n'es pas seule, nous sommes là.
Bises
Nicole
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Minou
Comme tu l as été , je suis moins présente sur le forum en ce moment , par pudeur peut être , ou par crainte de se plaindre ,toujours et toujours , plutôt que d aider.... et certainement par usure des mots et des mêmes phrases ...mais la réalité est celle la ....la souffrance qui ne cesse pas avec le temps...
Mais je lis , et je comprends ce que tu vis ..j ai d'ailleurs poste ce matin ...
je t adresse mon affectueux soutien
Boutchou
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Minou,
Je te comprends et partage avec toi ces moments de souffrance. Le vide fait parti de notre vie d'aujourd'hui , et pour le combler, il va falloir certainement des années. Nous reste tous les bons moments. Tu as du en vivre beaucoup puisque vous avez partagé 30 ans ensemble. Ce sont ces moments la qui vont venir combler le manque. Dis toi que certains n'auront ou ne connaitrons jamais ce partage. Je sais, cela est facile à dire.
Toutes mes amitiés.
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Minou
Toujours et encore la douleur , la détresse du Manque , de l'absence , nous en sommes toutes et tous là , Les souvenirs aussi merveilleux soient-ils ne remplacent une présence , et pourtant on nous demande pas de choisir , on subit
es ces moments difficiles reçoit tout mon soutien et ma compréhension
Amitié et douceur
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Merci de votre soutien. Même si le manque et la douleur sont là, le travail que je fais avec notre psy,celle qui nous a accompagné pendant les deux dernières semaines de notre vie, fait son chemin. C'est difficile de se dire que l'on est bientôt à la fin de cette première année, la fin des premières fois alors que le manque est toujours aussi présent, la douleur auusi vive. Quand est-ce que l'on est certaines d'avoir choisi la vie.....
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Minou
Quand est-ce que l'on est certaines d'avoir choisi la vie..... une chose est sure toutes et tous ici réunis dans une même douleur n'avons pas choisi mais subit et aujourd'hui comme hier il nous faut composer du mieux que l'on peut avec ses montagnes russes parfois difficiles à remonter , tu arrives à la fin de la première année dis-tu alors oui passage à vide difficile , mais tu vas une fois de plus y arriver pour lui , pour toi , j'aimerais te dire qu'après tu retrouveras un temps calme de quoi reprendre des forces , mais je n'en sais rien ,moi j'en suis à 6 mois1/2 et quand je lis les souffrances des un(es) et des autres , je sais que la route est longue
Amitiés et douceur
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bonjour Minou...je viens de passer cet étape des un an...que te dire que tout va mieux après..pas dans mon cas mais chacun a son propre chemin, laisser faire le temps ,prendre patience et accepter les émotions qui reviennent en force..
apres je ne sais pas ..qui le sait ..garder espoir. bises biche
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Depuis quelques jours j'ai l'impression de reculer. Je me surprends à l'attendre, à vouloir l'appeler parce qu'il n'est pas encore rentrer. Le manque et la douleur ne se calment pas. . A l'aube de cette première année, je me rends compte que sa présence, sa voix, ses gestes sont toujours indispensables à mon équilibre. Et je me retrouve face à certaines personnes, dont sa famille, pour qui c'est passé et parler de Lui ne sert à rien. Chris est décédé, il faut passer à autre chose. C'est quoi autre chose quand j'ai perdu mon âme sœur, mon mari, le père de nos enfants, mon meilleur ami.
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Chère minou...oui ce passage est terrible...et pour d 'autres selon le vécu de chacun un peu plus tôt un peu plus tard...ce vide sans fin et la peur de tout recommencer encore et encore...
Comme toi mon frère m' a dit de passer a autre chose...un coup de poignard ne m ' aurait pas fait plus mal je crois..
Je t ' accompagne avec douceur.bises
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La vie continue, je continue, pourquoi je ne sais pas. Certaines personnes , dont ma chef, profite de ma situation. Oui je ne suis plus la même depuis le départ de Chris oui je supporte des comportements qui m'auraient fait sortir de mes gonds avant... Mais cette lumière qui m'habite, ce sentiment que Mon Homme est toujours là, en ange gardien m'incite à refuser de supporter tout ça. Mais que d'énergie gâchée, moi qui ai une réserve émotionnelle proche de zéro, moi qui n'aspire qu'au calme à la bienveillance je me rends compte que ces personnes nocives me bouffent et m’empêche de progresser vers l'acceptation de la perte de l'Amour de ma vie, mon Binôme,Celui qui me donnait des ailes, avec qui toutes les montagnes étaient franchissables.
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Minou
Il faut avancer quoiqu'il nous en coûte , il y a des jours on aimerait avoir une carapace telle une tortue , pour éviter toutes ces nocivités surtout au travail , seule beaucoup de montagnes se dressent devant nous , mais on arrivent à les franchir parfois en pleurant , mais on le fait , ton aimé est j'en suis sure fier de toi , et il veille sur toi
Amitiés et douceur