Bonjour à tous et à toi Pascale
J'ai lu ton message, hier, mais je ne trouvais pas les mots, pour exprimer ton, mon désaroi, mais ce matin je peu l'écrire.
Le week-end se sera pas mal passé, mais ce matin au levé la maison était vide, les enfants sont chacun de leur côté. Là, le vide te saute à la figure.
Comme toi Pascale cette question "Que s'est-il donc passé?
??", je me la pose presque tout les jours.
Lorsque le départ est brutal, Patrice est décédé suite à une intervention chirurgicale, même l'autopsie n'a pas mise aux claires les causes exactes.
Pourquoi nos hommes si forts, après des examens post opératoirs nickels n'ont ils pu se réveiller. Pour ma part je me console en pensant qu'il est parti rejoindre sa maman partie il y a 10 ans et qu'il adorait. Et j'essaie de repousser cette question, le chirurgien nous a proposé un RDV, mais les enfants et moi nous avons refusé. Peut être de peur qu'il cherche à se déculpabiliser.......... et de tout façon, Patrice n'est plus là, il ne nous le ferra pas revenir, mais j’admets c'est dur.
Chaque circonstance de deuil est dure. Ce que je trouve le plus dur, c'est de ne pas pouvoir lui avoir dit au-revoir et toutes ces autres choses. Mais bon, je lui dit maintenant, mais avec quelle douleur.
Notre chagrin fait ressortir plein de questions, qui sont souvent en contradiction entre elles. Et nous mettent dans un désarroi profond. (j'aurai du..., j'aurai pu......pourquoi ci,.......pourquoi ça........), mais pourquoi se faire mal avec toutes c'est questions au-quelles personnes ne peut répondre, (nous aimons peut être nous faire mal !!!!!!!)
Cela vient peut être aussi du fait, du cheminement du deuil, qui nous amène petit à petit, vers une vie sans notre moitié, avec des nouveaux repères, des nouvelles habitudes. Jusqu'à présent tout ce que je vis, est l’environnement de Patrice, mais je suppose que de jour en jour, je vivrais des choses qui ne lui parlerons plus. (par exemple : changer nos habitudes, la voiture, la vie des enfants adultes, etc...) enfin tout simplement prendre des marques pour survivre. Et tout cela, en nous sautant au visage par moment nous fait peur.
Bon j'arrête ma rédaction, car et oui, la vie continue et il faut aller préparer le repas pour mes bouches à nourrir. C'est cela notre quotidien. Continuer sans eux.
Je pense bien à toi Pascale et à vous tous, et je vous envoie un petit peu (il faut que j'en garde pour moi...) de courage pour avancer