Bonjour,
je suis nouvelle sur le blog, j'ai perdu mon mari en juin dernier, après un cancer du poumon fulgurant (2 mois et demi) alors qu'il n'avait jamais fumé.
j'aime beaucoup votre dynamisme et votre "optimisme" si l'on peut dire : je réagis comme cela, parce que, parti à 52 ans, mon s'est fait tellement de souci pour tout et rien, s'est refusé des petites joies, et puis maintenant c'est moi qui reste et je ne veux plus remettre tout à plus tard et ne pas réellement vivre d'ici là. Ma vision de la vie a évidemment complètement changé et ce qui est important c'est ici et maintenant comme disent les psy : mes enfants, et ma famille (ma belle famille est inexistante), mon jeune chien ( un projet encore, mais que j'ai concrétisé sans délai pour ma dernière fille et pour moi) avec qui une balade est un vrai moment de bonheur, refaire du cheval, voir du monde et lire beaucoup, sur plein de choses, la vie, la mort, la fin de vie parce que je n'ai peut-être pas été à la hauteur durant ces semaines qui l'ont emporté, mieux comprendre pour aider un jour ?
Certains en sont à se demander si le deuil d'un conjoint équivaut à celui d'un parent ou d'un frère, ou etc . A quoi est-ce que ça sert ? on s'en fout, la douleur est la douleur, pas d'étiquette, mais l'important c'est de pouvoir en parler si elle revient et sinon, vivre, pour ceux qui sont là (en particulier les enfants même s'il sont "grands"), pour nous et pour ceux qui sont partis