Ouf, terminée cette semaine de reprise bien noire. Représentation exacte du slogan ( métro) auto boulot dodo.
Mes larmes ne se sont pas taries, bien au contraire, je crois que la déception a été trop forte et a fait ressortir des semaines de chagrin, de douleur, d'inquiétude, de frustations, de solitude....
Je fais intervenir mon médecin, la médecine du travail, l'assistante sociale, les syndicats. J'ai envie de travailler, j'ai envie de me sortir de ma situation, de reprendre le cours de la vie, mais il me faut de l'aide, sinon je vais baisser les bras. Et l'aide que je demande est la reconnaissance de mon état, de ma souffrance, et un coup de pouce pour alléger mon quotidien, ce n'est pas grand chose...
Il faut que je me batte seule, alors que j'aimerais avoir une épaule sur laquelle me reposer, des paroles rassurantes, une voix me disant que les difficultés " on les affrontera tous les deux ", un sourire, une plaisanterie, un regard tendre, une éclaircie dans mon ciel tout noir.
Comme tu me manques.
Et comme c'est bien que tu n'aies pas à subir cela, tu aurais été tellement en colère.
J'explore toutes vos pistes, merci, elles sont bienvenues
Qigan, je sais qui est passé avant moi, et le savoir n'allège pas ma frustation, au contraire : l'administration a pour principe de rapprocher les conjoints, ce sont donc des personnes ayant un époux ou une épouse bien vivant( e) qui ont eu la priorité sur moi.
Alors moi, bien sûr, avec mon pauvre mari mort ...
Merci encore pour vos petits mots, ils me font chaud au coeur, et ils me donnent ... si si, je peux le dire ... ils me donnent un peu de courage. Je sais que je ne suis pas seule.
Je vous embrasse
Ah, j'habite à l'ouest de Rennes, et je travaille à Laval, en Mayenne .