Que l'on fasse des choses pour ne pas sombrer complétement
pour les enfants
en mémoire de
par amour propre
peu importe
ne met pas à l'abri du processus personnel de deuil lié à nos histoires au contexte du deuil, à nos ressources
il n'y a , hélas, aucune recette, aucun remède, en prenant les choses en les fractionnant pour les rendre viables : le temps d'une journée par exemple on peut survivre
survivre des mois, des années et la brutalité de la douleur, son impact sur l'ensemble de notre vie se transforme sans qu'on le cherche :
elle reste douleur mais impacte moins le reste.
Des amies du forum qui sont dans la reconstruction affective nous décrivent combien cela reste compliqué et présent même dans cette étape des mois et années après.
Nous n'avons que le choix d'accepter la douleur, de faire avec
et de faire des choses pour survivre, le livre recommandé de Joyce Carol Oates
livre utile
http://abrideabattue.blogspot.fr/2012/04/jai-reussi-rester-en-vie-de-joyce-carol.html décrit bien le parcours, lire ici les fils des anciens depuis le début aussi
j'ai passé des heures, des nuits à le faire pour survivre ...
j'approche des 1000 jours et bien des choses sont difficiles, je ne peux nommer force ce qui fait que j'avance
je ne sens pas ma peine plus légère même si la douleur oppressante dans la poitrine a disparue, les tempêtes de sanglots sont moins longues, viennent un peu moins souvent et certes impactent beaucoup moins le reste du quotidien.
Pour la première fois depuis un an que je vais à cette activité qui me fait sortir, travailler les méninges et faire du lien social une fois par semaine (activité jamais faite avant le deuil démarrée à 21 mois de deuil, je n'ai pas pleuré en rentrant ... un an !
j'ai persévéré ! pour ne plus avoir de crise de sanglots en partant ...
je ne regrette pas ce prix de larmes pour payer ce nouveau lien social qui commence à m'apporter de l'aide sans jugement.
Rien n'est miraculeux, le chemin est très long et différent pour les un(e)s et les autres mais très long
affection à vous