Premier Noël sans lui, après avoir survécu à mon anniversaire il y a quelques semaines, le sien est le 30 décembre - il aurait du avoir 25 ans.
A presque 8 mois de l'accident, rien ne va mieux mais rien n'est pire non plus.
Toujours la même rengaine,
Le visage qui brule à cause du sel des larmes, intarissables
Les yeux secs, rouges, collés au réveil à cause des larmes de la veille
La douleur qui coupe la respiration
Cette sensation d’impuissance
Ce sentiment d’injustice
Ce manque, atroce, sur lequel on ne peut pas mettre de mots
Cette rage qui couve et qui menace d’exploser à tout moment
Ce vide que l’on veut combler
Cette solitude qui ne veut jamais s’atténuer
Cet amour qu’il ne perçoit plus, qui ne se fixe sur rien, qui ne semble servir à rien
Cette fatigue, sourde, pesante, constante
Ces amis qui ne comprennent rien
Cette envie de lâcher prise et de partir
Pour la première fois de ma vie, cette envie de mourir
Ce mec génial qui ne pourra plus jamais respirer, parler, grimper, aimer, être aimé
La peur de sombrer dans la folie...
Je pense à vous toutes et tous endeuillé.e.s en cette période de fête et je vous envoie mes amitiés les plus sincères.
Léna