Bonsoir mes pauvres amis de misère,
Cela fait 27 jours aujourd'hui, je décompte, j'ai beaucoup de mal à réaliser encore. Je lis vos chagrins, votre peine, inconsolable pour la plupart, peut être le temps atténue t'il le chagrin mais pour le moment la souffrance est bien là. Nous avançons mes enfants et moi comme nous pouvons, un jour après l'autre, je dirais plutôt minute après minute. Tout est douloureux, les affaires en plan, les projets aussi. S'il pouvait revenir ne fut-ce que 5 minutes afin que je lui dise tout le bien que je pense de lui, lui dire combien je l'aime, combien il me manque. Mon fils m'a dit aujourd'hui que le simple fait d'avoir été à ses côtés malgré les soucis de la vie, lui a prouvé tout cet amour. Mais j'aurais voulu lui redire quand même. Il avait 8 ans de plus que moi, aussi j'imaginais qu'un jour il ne pourrait plus conduire, qu'il ne pourrait plus sortir aussi souvent faire des courses, et que je prendrais le relais, que je le dorloterais comme il m'a dorlotée toute sa vie.
Il était si plein de vie, si plein d'énergie, que je n'aurais jamais pu imaginer que son petit cœur s'arrêterais ainsi de battre, sans infarctus, juste s'arrêter, et qu'il partirait pour toujours. Je suis tellement effondrée que j'ai mal partout, que tout est effort. Pardonnez moi de ne pas avoir le courage de vous parler personnellement, je fais les choses comme je peux. Mais un grand merci à tous pour vos témoignages. Je vous embrasse Désespérance désespérée