FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: marité bert le 01 mai 2012 à 21:12:46
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j'ai 56 ans, mon mari en avait 63, il est parti suite a un cancer des cordes vocales, en 3 semaines !!!!
je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il soit parti, pourquoi il m'a laissé, ça c'est passé trop vite !!!
je n'ai plus aucun gout à la vie, j'ai besoin de parler......
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Viens donc nous confier, nous parler il y aura toujours quelqu'un pour te répondre ton cœur Est lourd de peine , tes yeux brûlent, ton corp s'épuise ton esprit s'enferme dns une bulle de chagrin . Viens nous dire et on essaiera de soulager..
Bisous plein de force...
Pascale la louve
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Bonsoir marité,
Paumée !!!! C'est exactement l'état dans lequel on se retrouve après la perte de notre Amour !
Tu as bien fait de venir nous rejoindre, tu pourras ici exprimer ta colère, ta douleur .... Et tu auras toujours quelqu'un à ton écoute.
Personnellement, j'ai trouvé ici beaucoup de réconfort auprès de personnes touchantes et très humaines.
Amicalement,
Karine
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Bonjour Marité,
Ici nous sommes tous à un moment donné "paumé" et oui nous avons perdu notre bousole, notre equilibre, notre lumière. Pas de recette miracle, mais quelques oreilles compréhensives qui seront être là lorsque tu en éprouveras le besoin.
Je t'embrasse
Elodie
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Bonsoir Marité,
Tu as 56 ans, j'en ai 57; ton mari avait 63 ans, le mien en avait 52 lorsqu'il m'a quittée brutalement il y a presque 2 ans et demi.
Pour toi, c'est tout récent...Je comprends, oh comme je comprends ce que tu peux ressentir...
Tu es maintenant au début d'un chemin douloureux, celui du départ de celui que tu aimes, celui de la séparation, du vide.Pour l'avoir entamé, il y a un peu plus longtemps que toi ( mais en même temps, tout me paraît si proche...), je sais le coeur qui se tord d'une douleur aiguë, la peine immense, l'incompréhension, la tristesse infinie qui nous envahit.
Pour l'instant, rien ni personne ne peut alléger ta peine. Ta vie est ravagée, sans doute ne comprends-tu pas encore vraiment ce qui t'arrives; tu es là, hébétée devant l'innaceptable...
C'est bien que tu sois tombée sur ce forum. Ici, tu verras, tu trouveras des gens à qui parler, car , pour le moment, c'est surtout de cela que tu as besoin: parler et être entendue. Ici, on te comprendra, car nous sommes tous, toutes, sur le même bateau. certain(e)s ont un peu d'avance sur toi, d'autres viennent d'arriver, comme toi. Certain(e)s sont très jeunes, d'autres plus âgés; certain(e)s ont de jeunes enfants, d'autres n'en ont pas et sont totalement livrés à eux-mêmes. Mais qui que nous soyions, nous avons tous un point commun, c'est la perte de notre moitié...Nous passons ou nous avons tous passé par les mêmes états d'âme...Ici, tu peux t'exprimer librement , sans craindre d'être jugée.
Bien sûr, nous n'avons pas de solution, mais tu recevras sans doute des messages qui vont t'aider. Tu liras des témoignages dans lesquels tu te reconnaîtras, et, c'est dur à dire, mais tu te sentiras moins seule...
Pour l'instant, il n'y a , hélas, pas grand chose à faire que de passer un jour après l'autre, une nuit après l'autre... Sois douce avec toi-même... Essaie de t'entourer si tu en as envie ...Ne t'isole pas...
Je t'embrasse très très fort
Suzy
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merci pour votre réponce
vous me reconforte le coeur c' est dur tres dure a realiser il est parti si vite il me manque enormement a tout moment a chaque instant
je ne sais si la vie sans lui m'errite d'etre vecu, j'ai pourtant mes filles a mes cotés qui me soutienne a tous momments qui me reconforte
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Marité,
Il est normal que tu aies du mal à réaliser, à accepter, et surtout après une séparation aussi brutale ....
Tu pourras trouver dans le livre de C. FAURE "vivre le deuil au jour le jour" bon nombre de réponses à tes questions et il te permettra de savoir à quel point que ce que tu traverses est "normal".
Dans le fil "lectures", tu trouveras beaucoup de références de livres relatifs au deuil et personnellement, la lecture de ce genre d'ouvrage m'aide beaucoup.
Tes filles sont à tes côtés et leur présence est primordiale, alors oui, ta vie en vaut la peine, ne serait-ce que pour elles qui ont besoin de leur maman plus que jamais ....
Amicalement,
Karine
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merci suzi,
il y a 2 ans et demi que ton mari t'a quitté, que ressents tu encore en cet instant? est ce tjs autant douloureux? oui ma douleur est intence, permanente, mon coeur comme tu le décrit se noue, j'ai du mal a communiqué tu sais, il ne faut pas m'en vouloir, mais j'ai mal, si mal, c'est ma fille qui m'a dit d'essayer de communiqué, car ma peine est si grande qu'elle me dit que ça me fera du bien.
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chris ka,
j'ai du mal a réaliser, surtout après cette séparation si brutale, tu me réconforte en me parlant de mes filles, en effet, il faut que je lutte pour elles, pour pas leur faire du mal, comme j'ai mal d'avoir perdue mon être cher, ma moitié,
amicalement marité
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merci elo pour ton soutien
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bonne nuit à toutes, encore merci pour vos réponses et votre soutien, à très vite
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merci aussi a toi pascale
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Notre sommeil est désormais précieux ....
Bonne nuit marité et tant mieux si nous avons pu t'apporter un peu de réconfort.
Reviens nous voir très vite.
Karine
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Bonne nuit à toi aussi et accepte cette révolte qui gronde en toi,pleure,crie et rejoins-nous ,tu verras certaines personnes t'apporteront du réconfort quand tu es au creux de la vague!
Tendrement
Claudia
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Tu me demandes Marité ce que je ressens au bout de 2 ans et demi ? Eh bien, il continue de me manquer terriblement...même si la douleur est moins vive. Qu'on le veuille ou non, le temps fait son travail...Je parviens maintenant à penser à mon amour sans pleurer, à regarder certaines photos en souriant. Je continue de penser à lui, mais il a pris une place différente en moi. Je sens qu'il est là, tout au fond de mon coeur, et qu'il y restera jusqu'à la fin de mes jours. Je parviens à nouveau à faire des projets, même si je sais que ma vie ne sera plus jamais la même. Je réalise que j'ai fait une avance énorme sur ce chemin douloureux, mais malgré tout, je sais que mon amour a emporté ma joie de vivre et mon insouciance.
La vie continue pourtant, et je sais qu'il ne voudrait pas que je me laisse couler. Alors, pour lui, j'essaie de redonner un autre sens à ma vie.
Je pense que j'ai accepté ...même si je sais qu'au fond de moi, je ne me remettrai jamais complètement de l'avoir perdu...
Suzy
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Bonsoir Marité,
ce site m'a beaucoup aidée, même si je n'écris pas souvent, je viens lire régulièrement les messages postés. Tu n'es pas seule Marité, nous sommes là; alors viens ici, lis nos témoignages, nos messages, écris si tu en ressens le besoin et tu verras, comme le dit ta fille cela te fera du bien et tout ce qu'a écrit Suzy, je le ressens aussi, après 18 mois.
Prends soin de toi Marité et ne perds pas confiance, ne t'isole pas, tu vas y arriver, un jour après l'autre
Marieroger
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Bonjour à toi Marité
Moi aussi, mon mari est décédé voilà deux ans. J'avais 45, lui 52.
La douleur est moins vive avec le temps, sois en assurée.
Au début-début, j'étais dans la pure douleur, surtout à l'annonce de son décès, et quand il souffrait de ses métastases, je pleurais. J'étais en détresse profonde -- il est parti après 7 semaines de cancer du poumon. La cigarette fait les choses de manière assez efficace...
Et pourtant, notre relation n'était pas au plus haut de notre histoire... mais je l'ai toujours aimé, mon Lowell.
Puis, après, je suis devenue "analgésiée". Cinq jours après son décès (soit le nombre de jour officiel de "congé" auquel on a droit au Québec, suite à la mort d'un proche), fallait que j'aille au boulot, fallait que je continue à faire comme si de rien n'était, devant les collègues qui ne m'en parlaient même pas. Je me disais "La vie continue".
Bien sûr elle continue, mais on n'est plus jamais pareil. La mort marque pour la vie. On se transforme à son contact rapproché.
Je me disais "Faut pas que tu t'effondres, faut pas que tu t'effondres, Caroline" Et puis... j'avais une petite de 7 ans (9 ans aujourd'hui). Je n'avais pas le droit de m'effondrer.
Et bien, deux ans plus tard, je "m'effondre". Bien sûr, je ne suis pas une loque, au contraire, c'est bien le problème, je suis belle, en santé, j'ai l'air en forme. Ça c'est l'aspect extérieur. Intérieurement, je pleure souvent. Alors, j'ai accepté de demander un soutien du psy, du médecin, et oui... d'arrêter de travailler pour quelques mois- ça vient de commencer.
De prendre le temps de pleurer, de vraiment pleurer, comme j'aurais dû faire voilà deux ans. De regarder pousser le gazon et de penser, et de pleurer sur mon sort, oui, sur mon sort, sur Lowell, d'être en colère: il n'aurait pas dû me laisser seule, comme ça. Je ne me vois pas chercher un autre homme, mais alors là, pas du tout.
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Dans le deuil, si j'ai bien compris, il y a des étapes et chacun les vit à son rythme. Pour certains, ceux qui sont mieux soutenus (comme toi peut-être?) ça se passe relativement bien, malgré la douleur. Pour d'autres, et pour plusieurs raisons, c'est plus long.
Pour certains, ça dure toute une vie.
Le fait que tu sois venu en parler ici est un très bon signe de santé! Tu vas voir, ici, on comprend que continuer à vivre, suite à la mort d'un proche, ça implique qu'il nous faut un soutien.
Et nous sommes là pour ça, nous soutenir.
Raconte-nous ton homme, ta vie, si tu le veux. Parle nous de ce qu'il faisait, avec toi, au quotidien. Je te le jure, ça fait un bien immense. Ça ne règle pas tout, mais ça donne un baume au coeur, et pas juste quelques secondes. Et personne ne te jugera.
À +!
Caroline xx
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bonjour caroline
ta lettre me réconforte mais ne me rassure pas trop,deux ans après souffrir encore autant me semble long.
belle comme tu le dis et encore jeune un compagnon t aiderait tout autant a traverser ces moments difficiles, pénibles et douloureux
moi je pleure beaucoup. j ai la colère la haine des moments je devient folle, l envie d exploser me prend .
il me manque tellement je le vois partout, il est dans toutes mes pensés jour et nuit .
je ne peux rien faire sans lui .tout me coute me dépasse m'angoisse.
je ne peux plus rien faire ma tete est vide je sors moi aussi d'un cancer du poumon en 2010 opérable juste a temps.
j,ai fait 4 séances de chimiothérapies et a la quatrième étant très fatiguée ils ne m ont pas gardés a l'hopital et pour couronner le
tout je suis tombée et me suis cassé le col du fémur imagine la souffrance pire que le poumon voila mon calvaire continue encore
et encore
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bonjour tout le monde c'est marie thérèse qui vient vers vous toutes pour vous remercier du bien que vous me faite jour
après jour.
toute la journée j'ai eue de la visite.
toute la famille me soutient et me fait chaud au coeur .
ma fille qui vit avec moi est formidable malgrés ses colères .
des amis sont venus m'aider a faire mon jardin et de ce fait mes pensés étais ailleurs .
je me suis meme étonnée a faire de l'humour.
maintenant je me retrouve seule et vous écris ce petits mot pour etre un moment
avec vous toutes et tous. ma journée c'est pas trop mal passée sans trop de pleurs.
bien sur il me manque énormément mon amour je ne peux le voir en photo sans pleurer
et pourtant je regarde des photos toute la journée .a mon sacré bert pourquoi m'a tu quitté si vite
j'avais tant besoin de toi.
je vais vous dire un secret je ne lui ai jamais dit je t aime.
l'enfance que j'ai eue était sans amour et sans affection je pense qu'elle y ai pour beaucoup.
et maintenant j'ai mal de ne pas lui avoir dit.
mal de ne pas lui avoir crier hurler ce mot de ma bouche n' ai jamais sortis .
bon assez parlé de moi j' espère que pour vous tous et toutes tout va pour le mieux et que vos chagrins s' estompes
jour après jour .
a très bientot j' ai énormément de papiers a faire et il faut que je m y mette a tout pris.
bises a tous et toutes mth
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Bonsoir Marité,
Et bien, moi, ça me donne du baume au cœur de lire ton message ce soir car il est important que nous partagions aussi les instants de "semblant de sérénité".
Même si tu n'as jamais dit "je t'aime" à ton homme, je suis sure qu'il savait combien tu l'aimais par ta présence, vos enfants, tes gestes .... Pas besoin de mots des fois pour exprimer notre amour...
Amicalement,
Karine
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karine, c'est paumee.
merci pour me rassurer, bien sur qu' il savais combien je l'aimais
lui aussi me l'a prouvé a de nombreuses reprises et surtout a ses derniers instants.
il me demandais tout le temps , des que je m'absentais de l'hopital il me cherchais
je te dis et vous dit a qui veux m'entendre a demain.
sincèrement marie thé bises.
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YOANN
Oui , on ne refait pas sa jeunesse malheureusement.
Oui , on reproduit toujours ce que l'on a vecuc'est dommage.
ce gros manque d'amour enfant nous manque a vie.
mes parents se disputait sans arret et se tapait dessus.
ils ont divorcé j'avais 8ans.
nous étions 9 enfants et tous mis en pension.
personne ne sait occupé de nous pendant une dizaine d'année .
je revois aujourd'hui ma mère , mais je n'arrive tourjours pas a lui pardonner .
bert a été mon premier amant et mari . je l' aimais et pourtant je n'ai jamais pu lui crier
mon amour c'est plus simple maintenant mais bien trop tard .
avec vous tous et toutes j'ai l'impression d'etre pardonné .
voila yoann je te remercie de m'avoir soutenu .
comme tu as du soufrir toi aussi j'esoère que tu vas mieux.
amicalement yoann et tous ceux qui me lise . marie the
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Marie-Thérèse, tu n’as pas eu une enfance facile et Yohann non plus. Mais tu as une fille qui te soutient et de bons amis.
Marie-Thérèse, tu regrettais de ne pas lui avoir dit que tu l’aimais. Dis le lui maintenant et tout ce que tu aurais aimé dire encore. Je suis convaincue qu’il pourra t’entendre ? Tu verras, cela fait du bien.
Méduse
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YOHANN .
BISOUS C EST MARIE THERESE .
J ETAIS ABSENTE UNE PETITE SEMAINE.
JE SUIS SEULE CE SOIR ET JE VIENS VERS TOI ET VOUS TOUS D AILLEURS
CEUX QUI M ONT SOUTENUS AIDES.
MON BERT ME MANQUE ME MANQUE ENORMEMENT .
MA SOUFFRANCE EST TERRIBLE JE N ARRIVE PAS A TROUVER LES MOTS
A ACCEPTER QU IL SOIT PARTIS AUSSI VITE SI SOUDAIN.
MEME MALADE J AURAI AIMEE QU IL SOIT AUPRES DE MOI MEME
DIMINUE C AURAIT ETE MON BEBE MON ANGE .
IL ME MANQUE TELLEMENT LES SOUVENIRS HEUREUX M ENVAHISSENTS
JE PLEURE JE N ARRIVE PAS A Y CROIRE. QUAND JE LE VOIS EN PHOTO IL EST LA
TELLEMENT PRESENT IL RIAIT TOUJOURS.
DES QUE J OUVRE LES YEUS MES PENSEES
SONT POUR LUI J AI DU MAL A REALISER QUE JE NE LE REVERRAIS PLUS.
IL EST TOUJOURS LA PRES DE MOI IL ME PARLE ME SOURIS ME VOIT
EN UN MOT JE NE PENSE QU A LUI.
VOUS M ESCUSEZ POUR LES ACCENTS LES VIRGULES MAIS JE N ARRIVE PAS A ENLEVER
LES MAJUSCULES.
A TRES BIENTOT JE VOUS EMBRASSE TOUS.
MARIE THERESE