Ah oui, je sais bien, le dictionnaire..... mais le patachon, je décide ici et maintenant, que pour moi, c'est une sorte d'animal sympathique mais blessé, qui m'inspire une grande tendresse.
Comme les lignes d'Orfila.
Patachon, un mot qui roule bien en bouche, et je lui vois une tête de petit âne triste....
Non, non, ne sois pas fâchée, Orfila : des amis à nous avaient ainsi nommé leur petit âne. Il ne supportait pas d'être seul, et lorsque nous lui tendions la main, il posait sur nous ses grands yeux bordés de khol et comme pleins de la souffrance d'une solitude trop lourde.
A chacun ses images, n'est-ce pas ?
Et puis cette presque "vie de patachon" évoquée par Orfila, je ne la lis pas comme une débauche, mais comme une douloureuse tentative d'oublier, ne serait-ce que pour un instant, la pierre sur le cœur.
Comme des moments d'errance à ne plus savoir que faire ni où aller pour avoir moins mal.
Nous sommes parfois tellement perdus dans cet univers sans eux...
Allons, ne restons pas sur une note grise ; je vous offre un sourire, et vous souhaite une douce soirée.