Comme nous voudrions être capables d'émousser ta douleur.
Te bercer doucement.
Je ne peux plus tout à fait te proposer ce que je t'offrais hier :
"Voila qu'un soleil tout timide déchire à grand peine le gris du ciel.
Il fait bien froid.
Mais les flammes dansent à nouveau le flamenco dans la cheminée, et me réchauffent le corps et l'âme.
Voilà ce que je t'offre, Orfila, petite "patachonne" dont la peine parait bien lourde.
Le soleil timide et la danse rougeoyante des flammes : c'est pour toi.
Tiens allez, hop, je mets par dessus, la tendresse du chat qui, les yeux mi-clos, ronronne sur ma main."
Enfin.... pour le flamenco dans la cheminée, c'est bon ; pour le ronron du chat, c'est toujours possible.
Mais pour le soleil.... il est parti, enseveli sous les flocons.
Ton cœur est en hiver, et nous voudrions tellement te réchauffer.
Puisses-tu, au moins, saisir nos mains tendues pour t'y accrocher bien fort.
La petite coquille de noix, fragile, gite au gré des caprices de la houle. Elle s'enfonce dans les creux de vague, mais elle maintient le cap.
Tu ne sombreras pas.