Merci pour vos réponses et votre soutien...

Il y a déjà quelques temps que j'ai envie de partager avec vous les paroles de la chanson "J'ai pas les mots" de Grand corps malade.
Ma soeur me l'a envoyée sur facebook le lendemain du cap "Un an"  et je trouve qu'elle montre bien à quel point nos proches peuvent être démunis face à notre souffrance...

"Il est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées.
Certaines circonstances qui nous stoppent net dans notre lancée.
Il est de ces réalités qu'on n'était pas prêts à recevoir.
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire.
J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur.
J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot "malheur".
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de décembre.
Où tes espoirs brûlants ont laissé place à des cendres.
J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable.
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable.
Je n'ai trouvé que ma main, pour poser sur ton épaule.
Attendant que les lendemains se depêchent de jouer leur rôle.
J'ai pas les phrases miracles qui pourraient soulager ta peine.
Aucune formule magique, parmi ces mots qui saignent.
Je n'ai trouvé que ma présence pour t'aider à souffrir.
Et constater dans ce silence, que ta tristesse m'a fait grandir.
J'ai pas trouvé le remède pour réparer un coeur brisé.
Il faudra tellement de temps avant qu'il puisse cicatriser.
Tu as sû rester debout, et je t'admire de ton courage.
Tu avances la tête haute, et tu traverses cet orage.
A côté de ton épreuve, tout me semble dérisoire.
Tout comme ces mots qui pleuvent, que j'écris sans espoir.
Pourtant les saisons s'enchaineront, saluant ta patience.
En ta force et ton envie, j'ai une totale confiance.
Tu ne seras plus jamais le même, mais dans le ciel, dès demain.
Son étoile t'éclairera, pour te montrer le chemin."

Je vous embrasse,

Merci pour ce partage Yentel.
J'aurais aimé que quelqu'un m'écrive quelque chose comme ça, au lieu de détourner leur coeur, et fermer leurs yeux.

Depuis le drame de notre vie, j'apprends à lire dans les yeux des gens, leurs attitudes et réactions, et à savoir ceux qui en valent la peine, comme on dit.

Je vous souhaite une nuit la plus douce possible.

Il est pour nous toutes ce texte... Cadeau... Gros bisous... <3

Merci à toi Yentel pour ce texte de Grand Corps Malade. Il est très beau et reflète bien l'impuissance de nos proches, bienveillants et si désarmés face à notre douleur.... Petit clin d'œil a ma soeur aussi en passant pour être celle qu'elle est.
Je t'embrasse
Lana

Yentel
Merci pour ce texte jet j'ai  lu et vais le relire.
Il nous fait comprendre l'impuissance de notre entourage face à ce grand malheur qu'est la perte d'un être cher.
Un grand merci à ce forum et vous tous ici qui souffrez et faite partagez vos émotions
Amitiée
Dji

Leelou et Yentel,
Lorsque je vous lis , cela fait vraiment envie cette amitié
Des amies proches, sincères , j'en ai et je me livre à elles , parfois mais...comment pourraient-elles comprendre ?
Elles n'ont pas vécu ce que je vis et , surtout, surtout , je leur souhaite de ne jamais le vivre

Votre amitié me fait envie et pourtant ... 2 personnes de ce forum de ma région m'ont gentiment donné leur n° il y a quelques temps déjà, cela m'a beaucoup touché , je garde ces numéros précieusement mais je n'ai pas encore osé.... étrange comportement !

Je vous embrasse

Bonsoir Yentel,
Tout d'abord j'espère que ton fils va mieux, j'imagine ton mal être d'être retournée dans cet hopital ou tu as vécu de bien mauvais moments.... Et puis notre douleur est tout de suite exacerbée quand un de nos proche est malade et tant pis si nous passons pour hyperemotive, ce que pensent les gens on s'en fiche
Comme toi j'ai un grand sentiment de vide ces derniers jours, d'être inutile et ne plus être nécessaire à personne (sauf à ma petite york biensur). En plus l'anniversaire de Jean arrive à grands pas et cela ravive l'angoisse
Bonne nuit, je t'embrasse
Lana

Accroche toi Yentel, le basilic fait partie de notre vie, il s'en va, il revient.
L'hôpital, les souvenirs, les endroits ou l'on a été avec nos amours, je connais, je ne pouvais même plus aller à la  cafétéria, mais tu l'as fait c'est encore un pas. Douloureux mais nécessaire pour ton fils.

Je t'embrasse