Asseline,
Et aujourd'hui, je n'ai plus aucune certitudes, toutes décisions même dérisoire (comme choisir un menu) est difficile. Chaque instant de la vie me semble compliqué.Oui et ça me parait bien normal.
Nous étions habitués, formatés pour penser, décider comme à deux, et même en l'absence de l'autre, sa pensée, ses idées étaient en nous.
Maintenant, cette parcelle de notre perception a disparu et nous sommes désespérément seul(e)s avec nous-mêmes à devoir décider.
Cela, à mon avis, d'une manière totalement inconsciente.
Un acquis que nous avions et qui est toujours en nous.
Au moment de "choisir", on continue à chercher la "petite voix intérieure" qui nous guidait.
Elle n'est plus là; on est paumé !
C'est ce qui reviendra sans doute en nous quand nous nous réapproprierons notre moi-même, en fin de deuil.
Rassure-toi, tu n'es pas seule dans ce cas ou plutôt tu serais la seule dans le cas contraire !
Mais oui, c'est très dur à accepter, cette perte de ce que nous considérions comme notre auto-décision ... et qui ne l'était pas !
A laquelle s'ajoute sans doute cette forme de crainte et d'angoisse qui nous envahit sans cesse et qui doit avoir la même source : "neurone en attente d'être rassuré !"
Nous attendions ce retour avant de décider.
Et femme ou homme, nous ressentons la même chose.
Yohann