FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: marijo le 19 décembre 2016 à 13:45:10
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Mon tendre amour est parti le 11 décembre 2016 à 20h00. Il avait une leucémie incurable, la seule solution était une greffe de cellules souches, le donneur était son frère, les médecins nous ont parlé d'une très bonne compatibilité et nous n'avons pensé qu'à cela persuadés qu'il ne pouvait que s'en sortir. Nous avions toutes les chances de notre côté et mon tendre amour était un battant. Cependant ils ne sont jamais parvenus à juguler la maladie du greffon (GVH).
Je lui dois ce que je suis aujourd'hui. Moi si angoissée, si timorée, il a réussi à me faire surmonter la crainte de monter sur sa moto, m'a fait découvrir son goût pour les voyages, pour la montagne. C'est l'homme de ma vie et il me manque tellement mais je ne veux pas le décevoir en m'effondrant, je voudrais garder un peu de sa force en moi. Affronter l'absence de ses bras, de sa tendresse, lui qui était si adorable, me terrifie. J'ai tellement de chagrin, les mots me manquent en fait.
Marijo.
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Je comprends tellement ta peine, ton désarroi. Mon mari est parti d'un cancer le 28 novembre dernier. J'espère que tu trouveras du réconfort dans les échanges sur le forum. Moi, j'arrive à écrire des choses que je ne peux pas dire aux proches sous peine d'augmenter leur propre tristesse ou leur inquiétude. Donc n'hésites pas à écrire tout ce que tu ressens, cela fait du bien.
Bon courage.
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Jusqu'à présent je me suis contentée de lire les messages des uns et des autres qui évoquaient parfois si bien ce que je ressentais, sans savoir quoi dire moi-même. Aujourd'hui, je me suis replongée dans nos photos et là je n'arrive plus à m'arrêter de pleurer. Comment est-ce possible qu'il ne soit plus là? Comment continuer sans lui? Cette nuit je me suis réveillée en sursaut, je rêvais que je le tenais dans mes bras et ça avait l'air tellement réel (je n'avais jusqu'à présent jamais rêvé de lui, depuis son décès) que la déception a été énorme et la douleur insupportable. Il me manque tellement que j'en ai mal physiquement. Je comprends bien que je dois en passer par là mais j'aimerais que ça s'arrête un peu de temps en temps pour respirer, pour me reposer. Et ce soir je suis invitée chez une amie, j'espère que d'ici là toutes les larmes versées m'auront un peu apaisée.
Vivement que cette fête de la Saint Sylvestre soit enfin passée.
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Chère Marijo,
Tu auras des moments d'apaisement, qui te permettront de reprendre des forces, je te le promets.
Tu apprendras que la souffrance vient par vagues, et tu sauras les affronter. Ces vagues s'espaceront et deviendront moins violentes.
Mais le manque restera.
Profite de ce moment chez ton amie. Je te souhaite d'avoir autour de toi des personnes bienveillantes, avec qui tu pourras parler de ton tendre amour, et qui respecteront ton chagrin.
Je t'embrasse
Nora
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C'est bien, Marijo, que tu sois avec une amie ce soir.
Quelques heures, et cette période de fêtes sera derrière nous.
Encore une épreuve franchie...
Un pas de plus.
Je te souhaite une belle accalmie dans la peine. En attendant que ces moments sereins ne soient ton quotidien.
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Merci Ephémère, Nora, Titi,
je suis très entourée, j'ai un groupe d'amis très solidaires mais, heureusement pour eux, aucun n'a jamais vécu ce que je vis en ce moment. Même s'ils sont très à l'écoute et qu'ils me disent qu'ils m'accompagneront tout au long de mon chemin de deuil, je me dis qu'ils ne tiendront pas sur la longueur, qu'ils retourneront à leur vie car c'est dans la logique. Qu'aurais-je fait moi-même dans la situation inverse? Aurais-je été capable de les accompagner aussi longtemps? Ils font ce qu'ils peuvent et c'est déjà beaucoup mais lire vos messages m'apporte un plus, un vrai partage, un réconfort car je me dis que ce que je vis est normal, insupportable, inconcevable mais n-o-r-m-a-l. Et mon tendre amour n'aurait pas supporté que je me laisse aller, j'ai même l'impression, parfois, qu'en partant il m'a laissé une part de son énergie, de son envie de vivre, même si les moments d'abattements sont nombreux. Je suis surprise par ces fulgurances, moi qui me suis toujours fait une montagne de rien.
Essayons de passer une douce soirée malgré la tristesse de nos cœurs.
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Mon tendre amour est parti le 11 décembre 2016 et j'ai repris le travail hier. Je pensais ne pas y arriver mais mes collègues se sont montrés attentifs, mes élèves adorables. Le lycée où je travaille est petit et finalement ce n'est pas plus mal que tout le monde sache ce qui m'est arrivé, je n'ai pas à m'expliquer et puis nous sommes trois dans cette salle des profs à avoir perdu un être cher depuis octobre. Cependant quand je rentre le soir seule dans cette maison où nous avons vécu si heureux, cela devient vraiment difficile.
C'est vrai que l'on peut être entouré de monde et se sentir immensément seul. Son étreinte me manque, ses plaisanteries pas toujours drôles aussi, tout, absolument tout de lui me manque, ce que j'adorais et aussi ce qui m'agaçait chez lui. Et cet amour que je lui portais, j'en fais quoi? Il n'est plus là pour que je l'aime. Mon amour, l'homme de ma vie, il voulait m'emmener à San Francisco, une ville qu'il adorait et moi je voulais l'emmener en Espagne, pays d'origine de mes parents, en lui disant que c'était beaucoup plus près et que nous aurions plus de chance d'y aller. Et bien nous n'irons plus ensemble nulle part. Tu ne connaîtras pas ce pays dont je te parlais avec passion, ni moi cette ville dont tu étais littéralement tombé amoureux et dont tu me parlais constamment, et cette image du Golden Gate Bridge que tu voulais encadrer et sur laquelle je suis retombée ces derniers jours, je vais en faire quoi?
Je vais en faire quoi de ce reste de vie que je pensais passer à tes côtés. Nous nous étions enfin trouvés, pour nous perdre si vite, 7 ans, seulement 7 ans. On me dit "oui mais 7 belles années" oui mais j'aurais voulu en vivre 3x7 encore comme celles-là, vieillir à tes côtés. "et on ne pourra pas te les enlever" mais je m'en fiche moi, c'est toi qu'on m'a enlevé et c'est toi que je voulais garder, pas juste des souvenirs. J'ai particulièrement mal ce soir, tes bras me manquent mon amour.
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Lorsque nous sommes déchirés par cette souffrance, elle accapare tous nos sens, envahit notre corps et notre esprit.
Elle nous crève les yeux, éteint notre raison et assassine l'espoir.
Mais cet amour que tu lui portais, Marijo, il ne sera jamais perdu.
Je crois que ceux que nous aimons si fort, nous ne les aimons pas jusqu'à la fin de leur vie, mais de la nôtre.
Et tout cet amour est notre force ; il nous maintient du côté de la vie.
Il est vrai qu'il est aussi notre douleur lorsque nous sommes, comme toi, dans les premières semaines sans eux.
Pour tenter d'apprivoiser cette peine, qui me faisait vomir d'avoir trop sangloté, je me suis dit qu'elle était à la hauteur de mon amour.
Et il me semble que cette espèce de logique absurde, je le sais bien, et peut-être même un peu folle, m'a aidée à accueillir les moments plus sombres.
Nous devions nous aussi, voyager.
Et il m'arrive de penser que je partirai, seule, en ces lieux que nous imaginions découvrir ensemble.
Aujourd'hui, je ne suis pas prête. Mais peut-être plus tard irai-je là-bas, ou ailleurs, avec mon adoré bien installé au creux de moi.
Pour toi aussi, Marijo, le temps viendra, où tu retrouveras ta capacité à rêver.
Le temps des projets. ; le temps des "peut-être" ; le temps des possibles. A nouveau.
Mais pour l'ici et maintenant, je te souhaite une nuit tranquille.
Une vraie nuit de repos. Tu en as sans doute bien besoin, après ce retour au lycée.
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Que c'est bon de te lire Ephémère, ainsi que tous ceux qui ont avancé sur le chemin du deuil. C'est plutôt réconfortant de voir que la douleur s'apaise sans passer par l'oubli cependant.
L'ami d'enfance de mon amoureux m'a emmenée au restaurant ce midi, nous avions besoin de nous voir pour conjurer cet oubli. Nous avons parlé de lui et alors qu'au début les larmes nous montaient aux yeux nous avons terminé le repas en nous remémorant des moments heureux et, avec le sourire.
Je lui suis reconnaissante, à cet ami, d'avoir eu cette idée, ça m'a fait un bien fou et je crois qu'il en avait plus besoin que moi. Il n'a pas beaucoup parlé depuis la mort de son ami, de mon amour, il s'est plutôt isolé.
C'est bien d'être écouté mais écouter peut permettre le partage, on se sent moins seul et je réalise qu'il ne me manque pas qu'à moi, que son souvenir ne dépend pas que de moi, il ne sera pas oublié de si tôt!
J'espère que le jour viendra où à mon tour je pourrai réconforter les cœurs en peine comme vous réconfortez le mien actuellement. Pour le moment je me sens encore maladroite et trop centrée sur ma douleur, sans recul.
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Bonsoir Marijo,
Mais dès ce soir, tu apportes du réconfort.
Tu nous offres tes premiers souvenirs sans larmes.
Tes premiers souvenirs/sourires.
Tes premiers pas hors de la douleur.
Tu viens confirmer à ceux qui doutent, que c'est possible.
Et que demain, ou après-demain, eux aussi verront un coin du voile se lever.
Grand merci pour ta générosité.
Je te souhaite une nuit apaisée.
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Un matin difficile, une seule envie, rester couchée et ne plus entendre parler de rien. Si seulement ma tête pouvait se vider de ses ruminations. Pas facile de vivre son chagrin tout en devant penser aux démarches à faire. Ma fille de 20 ans rentre ce soir jusqu'à dimanche. Elle fait ses études à Lille, et je suis heureuse de la retrouver quelques jours même si je me dis aussi que je ne vais pas pouvoir pleurer comme je veux quand je veux. Mon compagnon n' était pas son père et même si elle a été touchée par son décès, ce qui l' inquiète c'est sa mère. Quand j'ai rencontré Francis, elle m'a dit: " je suis contente maman. Enfin quelqu'un qui va bien s'occuper de toi". J'ai peur qu'elle se dise qu'à présent c'est à elle de s'occuper de moi. Nous sommes restées seules pendant près de 10 ans, son papa et moi, nous sommes séparés quand elle avait 2 ans et elle s'était déjà investie de la tache de " s'occuper" de moi. Les enfants sont parfois comme cela, ils se sentent responsables alors qu'ils n'y sont pour rien. Je m'en veux de lui imposer à nouveau une situation difficile. Je lui dis qu'elle a sa vie à construire et que je suis une grande fille bien entourée qui peut se débrouiller. Elle était partie à Lille le coeur léger puisque sa maman n' était pas seule, mais là... Je ne veux pas lui faire porter le poids de mon chagrin, de ma souffrance. Comment l' épargner? Voilà quelque chose dont j'aurais bien discuté avec lui et il aurait été sûrement de bon conseil. Il l' était toujours, il était lui-même resté très longtemps seul avec sa fille, qui a aujourd'hui 31 ans. Je me sens désemparée aussi face à elle. Son père était son confident, son référent. Les relations avec sa mère sont assez tendues. Et je suis perdue, j'ai si peu d' énergie. J' arrive à peine à me tenir debout. Comment les aider? Tu me manques mon amour plus que jamais. Je ne me sens pas à la hauteur aujourd'hui. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas pas prononcé cette maudite phrase. Depuis que tu étais entré dans ma vie. Que c'est douloureux!
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Encore une journée qu'il ne vivra pas. Hier, un mois qu'il est parti. Quel euphémisme! Il est mort, il n'existe plus, c'est ça la réalité. Certaines personnes autour de moi me parlent de signes. Je ne sens rien à part l' absence, le vide. J' aimerais bien
Serais-je moins dévastée pour autant? Ce sont ses bras qui me manquent, son sourire, nos échanges. Alors je ne sais pas...j' en ai tellement marre que tu sois mort!
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"Il est mort... c'est ça la réalité !"... Marijo ton lien d'Amour avec Francis existe encore et c'est à toi de le faire vivre pour toujours !
Sa Mort n'a pas tué Votre Amour... Sa mort vous sépare physiquement ... c'est tellement douloureux et ...je comprends que ses bras, son sourire et ... vos échanges te manquent cruellement !
Ta blessure est brûlante... attention, attention !
Prends bien soin de toi !
Sois douce... tolérante avec toi...
C'est normal, tu manques d'énergie et tu ne peux aider... ne culpabilise pas...
C'est normal d'être triste, de pleurer...
Ne pas fuir ton chagrin, ta peine, ta douleur, ta souffrance ! tu n'as RIEN à cacher à personne !
En ce moment, tu es avec ta fille... câlin, douceur et ... Amour ! profitez bien de l'instant présent !
Bonne chance pour ses études à Lille !
Si tu peux... sois attentionnée et à l'écoute de ta ... belle fille ! solidarité !
Être en Deuil... en Grande Souffrance... avec le temps... patiemment, lentement, doucement... ne rien précipiter !
Prends bien soin de toi... Prends ton temps pour lire, écrire, écouter et parler.....
Bien Amicalement.
Federico
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C'est tellement vrai ce que tu dis et ma raison est bien d'accord avec toi mais elle ne l'emporte pas souvent en ce moment. Cela dit je lis et relis ton message car à chaque fois il m'apporte un peu de réconfort et je me dis qu'il va bien finir par se fixer dans mon inconscient. A chaque jour sa peine essayons que celui -ci soit le moins douloureux possible avec quelques petits moments de bonheur avec ma fille et mes amis qui vont venir à la maison manger une galette et un roscón de Reyes ( brioche aux fruits confits que l'on mange en Espagne pour l' Épiphanie et qui je crois existe aussi dans le sud de la France.) Je les aime mes amis pour le moment ils ont tous répondu présent. Incroyable, je n' en reviens pas. Quand je lis certains messages sur ce forum je me dis que j'ai de la chance. Ça ne m'empêche pas de souffrir mais ils m'apportent du répit dans cette douleur constante et insidieuse. Ils ne remplacent pas mais ils m'aident à panser ma plaie. Courage à tous pour cette nouvelle journée sans nos êtres chers. Ánimo! Dit-on en espagnol, l' étymologie latine est intéressante...
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Voilà ma fille est rentrée chez elle, je suis triste mais j'ai été heureuse de l'avoir un peu à mes côtés. Nous avons pu parler de ce qu'elle ressentait. Personne ne lui avait posé la question et moi j'étais trop mal pour m'en préoccuper. Finalement ça m'a traversé l'esprit. Ce n'était pas son père certes mais elle aussi a vécu 7 ans avec lui. Les relations n'ont pas toujours été très sereines mais elle l'appréciait. Elle s'est effondrée mercredi soir et j'ai vu qu'elle n'était pas insensible. Du coup nous avons pu parler, sereinement et nous souvenir des bons et des mauvais côtés de mon tendre amour et en sourire aussi. Ma fille n'est plus une petite fille, ni une ado c'est une adulte avec laquelle j'ai eu un échange enrichissant.
Évidemment elle ne remplira pas le vide qu'a laissé mon tendre amour, et ce n'est pas son rôle d'ailleurs, mais elle est là et pour elle je me dois de continuer.
Aujourd'hui personne à qui parler, c'est dur et surtout pas envie de déranger avec ma tristesse, ma souffrance. J'ai peur que mes amis se lassent, j'ai peur de les perdre eux aussi. J'ai peur, j'ai peur depuis que tu n'es plus là pour me réconforter, me rassurer. Tu me manques ce soir, vivement demain, le boulot, l'esprit pris par le quotidien.
Mais tous les week-ends vont être ainsi? Et puis les vacances aussi? Ben j'ai pas fini parce que quand on est prof on en a des vacances.
Je t'entends te moquer de moi. Tu m'as taquinée souvent avec ça, tu aimais bien me titiller avec ces fichues vacances. Je démarrais au quart de tour, en te montrant mes interminables paquets de copies, pour finir par te dire que ce n'était pas le bagne quand même.
Heureusement qu'ils sont là mes élèves en ce moment, ces ados te remettent immédiatement dans la vie. Heureusement que je l'aime ce métier, sinon que me resterait-il, toi parti, et ma fille si loin, et ta fille à toi qui ne me répond pas? Ça c'est un peu douloureux, je me suis attachée à cette petite blonde qui te ressemble tant, aussi blonde que la mienne est brune, si fragile pour laquelle tu t’inquiétais tant. Je vais attendre un peu avant de la recontacter.
Je crois que j'ai assez vidé mon sac pour ce soir, mes copies m'appellent.
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Aujourd'hui une journée sans, ou plutôt avec des larmes, des sanglots et l'envie que tu me sers dans tes bras, mais plus jamais, plus jamais, plus jamais, plus jamais..........
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Tout pareil.... Je veux ses bras, sa peau, son odeur.... Le plus jamais est une horreur que je n'arrive pas à assimiler....
Bon courage...
Que ta soirée se passe le.mieux possible....
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Un petit signe pour vous souhaiter une soirée plus douce que votre journée.
Que la nuit vous offre le repos sans la douleur ; l'oreiller sans larmes.
De tout cœur avec vous.
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Comme je vous comprends. Je me reconnais tellement dans vos mots...
Je vous souhaite une douce nuit, qu'elle soit reposante après cette dure journée
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J ai malheureusement passée la même journee que vous . J espère juste que demain une éclaircie ( même minime) vous apparaîtra .
Je vous souhaite une nuit aussi paisible que possible .
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Aujourd'hui a été plus calme paradoxalement, j'ai discuté avec ma collègue dont le fils s'est suicidé début novembre, et que j'ai eu comme élève, un garçon adorable à qui tout semblait réussir. J'ai vu mon collègue dont la fille, qui avait le même âge que la mienne, et que j'ai eu aussi comme élève, est morte brutalement fin octobre, parlé avec cette autre collègue encore dont la belle-sœur de 46 ans est en train de mourir d'un cancer du sein métastasé. Mon autre collègue dont le fils est mort à 15 ans, il y a 3 ans d'une leucémie fulgurante et qui me disait que nous pourrions monter un groupe de paroles. Tout ce monde en souffrance dans un si petit lycée. En fait, je ne suis pas seule à souffrir, pas seule à avoir besoin d'être écoutée mais aujourd'hui j'ai essayé d'écouter et c'est aussi très important. Ça m'a sortie de mon marasme d'hier. Et oui la mort fait partie de la vie, ce que je vis n'est pas une exception. Ça n'enlève rien à ma douleur, j'ai bien pleuré en rentrant, mais faire en sorte que cela ne soit pas tabou, que tous nous puissions en parler librement sans jugement c'est... libérateur.
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Que dire à part combien je me sens mal, combien tu me manques. J'ai passé la journée de samedi seule à me dire que tu n'aurais jamais dû accepter cette greffe de cellules souches, nous aurions eu un peu plus de temps pour nous dire au revoir pour tout préparer. C'est idiot je t'aurais perdu quand même. Hier j'en voulais à la terre entière, à ce professeur de Lyon qui t'avait donné, qui nous avait donné, tant d'espoir. Tu sais celle qui me disait un jour avant ta mort que j'étais trop défaitiste et qu'il y avait encore de l'espoir, alors que le médecin de réa 1 heure avant m'avait dit de me préparer au pire. Celle qui le lendemain de ta mort ne savait plus que c'était moi ta compagne. Je ressasse alors que ça ne sert à rien mais se rendent-ils comptent qu'ils nous maltraitent? Ah le grand service d'hémato de Lyon Sud et sa réputation, j' en suis revenue. Elle était où l' humanité dans tout cela? Pourquoi repenser à tout cela maintenant, un mois et demi après? A quoi bon, à part souffrir, j'ai mal, mais qu'est- ce que j'ai mal. Pourquoi ça ne s'arrête pas? Je lis partout que c'est le chemin inévitable du deuil. Ok ben je vais continuer à souffrir. Résignation. Je suis issue d'une grande lignée de veuves plutôt jeunes, je vais poursuivre cette putain de tradition familiale." Así es la vida" comme dit ma mère, bonne mère espagnole résignée face à la fatalité. Mais moi j'ai envie d' hurler... Et pour autant ça ne va pas être plus efficace.
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marijo
quand je lis
"Ah le grand service d'hémato de " je pourrai rajouter le manque d'humanité de celui qui était à Purpan et a migré quelques semaines plus tard (après le décès de Jean) à l'oncopôle (Toulouse) ...
un des médecins qui le suivait croisé dans l'ascenseur ... un des derniers jours ne disant même pas bonjour et regardait ses lacets pendant a descente des 7 étages ... alors qu'il me connaissait ... parfaitement
c'est un médecin que nous connaissions depuis plus de 35 ans qui lors d'une visite pour moi (ORL) m'a expliqué : ces services de pointe sont calés sur leurs % de réussite, leurs tests ... aussi dès que ça part de l'autre côté ils ne savent pas faire et de plus sont mauvais car cela leur renvoi l'image de leur échec ... ils en oublient d'être humains ... avec des humains ...
mon acupuncteur m'a prédit que longtemps j'aurai la colère vis à vis de ces soignants aux comportements inhumains (ne répondant pas à l'appel sonnette du patient et à ses cris ...)
oui la colère est toujours là même si mon intellect comprend leur logique je n'accepte pas ... je doute de ma capacité de pardon sur ce point !
j'ai utilisé voir lien boite à outils l'EMDR pour me dégager des images de certains horribles entretiens de fin ... à ce service mais ma colère humaine face à l'inhumanité de ces services de pointe reste là même si mon état émotionnel n'est plus (grâce à l'EMDR) perturbé par des flash avec émotions puissance n+1 ... (comme on dirait en math).
Fais aussi un tour sur le sujet mis par Nora
http://forumdeuil.comemo.org/traverser-le-deuil/vous-les-avez-rencontres-et-reconnus/msg81695/#msg81695
Pourquoi pas un groupe de parole dans ton lycée ... pouvoir échanger, se sentir compris est si important et si peu peuvent le faire au travail ...
la tradition familiale de veuves jeunes ... sera un support, un exemple même si ton besoin de compréhension n'y trouvera pas tout ... la pudeur, la protection des proches fait que l'on tait, cache souvent bien des états à ses proches !
Ta famille comme toi êtes là dedans sans doute
ici écris, lis ... hurle ça soulage !
affectueusement et douceur pour les heures qui viennent ...
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En effet qiguan mon généraliste m'a dit la même chose que ton ORL. Cela dit c'est quand même une sacrée lacune. Il y a vraiment quelque chose à faire mais je doute que les restrictions budgétaires imposées à l'hôpital public nous permette de voir des changements à court terme. On a à faire à des techniciens et je n'appelle pas ces gens de bons médecins.
J'en ai moi-même fait les frais à la suite d'une double dissection des deux carotides. Ils m'ont bien soignée, pas de problème, puisque je m'en suis sortie mais faudra repasser pour l'écoute.
Pour me dire que j'avais failli y passer et que j'avais eu chaud, impeccable, mais pour gérer mes crises d'angoisse," prenez donc un anxiolytique et ne nous cassez pas les pieds. Vous avez eu de la chance, ne venez pas vous plaindre." Je précise que ce n'était pas à Lyon mais bon... J'ai eu quelques infirmières attentives mais les médecins...
Mon psychiatre me dit que sa plus grande crainte est d'être hospitalisé sur une longue période, d'après lui ses collègues n'ont aucune notion de psychologie et ont trop tendance à soigner une pathologie plutôt que de considérer le malade dans sa globalité.
Bref, pour le groupe je vais voir avec ma collègue, je pense que ça peut être une bonne idée et si j'arrivais à m'impliquer là-dedans, ça me ferait sans doute du bien.
Je reviendrai hurler sur le forum ;)
Je vous souhaite à tous une soirée la plus sereine possible.
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Bonsoir,
Je vois que je ne suis pas la seule à déplorer le manque d'humanité à l'hôpital. Quand mon mari est tombé malade, les médecins ont mis longtemps à diagnostiquer cette fichue maladie. Il a passé des jours et des jours a l'hosto, pour des séries d'examens souvent douloureux, pénibles. Effectués la plupart des cas sans tenir compte de la douleur infligée, sans tenir compte que ce corps qu'ils malmenaient, c'était un être humain. Jamais il ne s'est plaint. Mais moi, je tenais à etre présente tout le temps, à ses côtés, car je savais qu'il ne dirait rien. Alors c'est moi qui rappelaient à ces médecins qui se croient pour des dieux tout puissants qu'ils travaillaient sur un être humain, et non sur un morceau de viande. Nous sommes allés dans plusieurs hôpitaux (Paris, Strasbourg, Besancon), il n'y en a pas eu un seul pour relever le niveau. Un jour, ils lui ont fait passer une endoscopie-colposcopie sans l'endormir (sachant que sa maladie encore mystérieuse l'affaiblissait déjà). Quand j'ai vu son visage marqué par la douleur, lorsqu'ils l'ont remonté dans sa chambre, j'ai fait un scandale dans le service, j'ai exigé que le médecin vienne sur le champ lui présenter des excuses. Le fameux médecin a tenté de minimiser les choses, mais quand il a vu qu'il ne fallait pas jouer avec moi sur le sujet, il s'est vite exécuté.
Quand on rencontrait l'oncologie chaque semaine pour la séance de chimio, il gardait les yeux rivés sur son ordi, sans jamais un regard pour mon mari. Pendant presque quatre mois de chimio, jamais il n'a demandé à voir les angiomes qui envahissaient le torse de mon mari. Il nous demandait juste si ça diminuait ou pas.
Moi aussi, je suis pleine de colère vis à vis de ces médecins. Très méfiante à l'égard des médecins en général. J'ai prévenu mes proches que s'il m'arrive quelque chose, même de pas grave, il est hors de question que j'aille à l'hôpital. Je ne veux pas qu'un seul d'entre eux me touche. J'ai perdu toute confiance. Même mon médecin généraliste, je n'ai pu retourner le voir. Du coup, faute de pouvoir prolonger mon arrêt maladie apres le départ de mon mari, j'ai repris le travail, même si c'était sûrement tôt trop. Je le paie aujourd'hui, car je suis épuisée, et je me rends compte que je m'effondre doucement mais sûrement.
Hier, ça a fait onze mois que mon amour est parti, que cette maladie a gagné le combat qu'on menait pourtant de toutes nos forces. Que les médecins tellement arrogants n'ont pas réussi à guérir. Ils devraient faire preuve d'humilité au lieu de cette prétention affichée tellement détestable.
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bonjour, je me permets d'écrire ici même si j'ai perdu mon père et non mon mari, mais vos propos sur l'inhumanité à l'hôpital (ou en clinique d'ailleurs) résonne si fort en moi que je ne peux m'empêcher de mettre un mot pour aller dans votre sens.... pour mon père nous avons vécu un enfer. Déjà 9H pour prendre en charge son AVC (alors qu'on sait bien que les heures sont précieuses), AVC survenu au sein même de la clinique suite à une opération carotidienne qui s'est mal passée. Une infirmière trop jeune pour "prendre la responsabilité" de le descendre en REA, un chef de service parti en congrès...Et ma mère qui hurlait qu'on le laissait mourir....
Et ensuite 2 mois et demi d'enfer en réanimation, mon père laissé nu, sans couche, attaché par certaines infirmières alors qu'il ne représentait aucun danger ni pour lui ni pour les autres (d'ailleurs celles qui étaient "gentilles", humaines quoi nous disaient que c'était n'importe quoi de l'attacher, une souffrance supplémentaire inutile)...
Et ma mère et moi qui avons même était "convoquées" par les réanimateurs dans un genre de conseil de discipline, car on avait osé dire que mon père avait été pris en charge bien tardivement suite à son AVC... ces mêmes médecins m'ayant même dit qu'ils étaient "bien assurés"...
J'en passe (et pas des meilleures malheureusement...), et finalement on s'est rendus compte 10 jours avant son décès qu'ils avaient passé mon père en soins palliatifs (c'est à dire arrêt de tous ses traitements et nourriture sauf eau sucrée) sans même nous prévenir... Ma mère qui souhaitait qu'il meure à la maison et surtout pas à la clinique a dû encore hurler pour qu'ils acceptent enfin de le ramener à la maison, où il est décédé 5 heures après son arrivée le 18 décembre dernier.
Voilà pour le résumé de ces 2 mois d'horreur. Alors je compatis infiniment à votre souffrance, car en plus du deuil nous devons aussi essayer de moins penser à ces souffrances qui ont précédé et aux "brimades" (c'est presque le mot, j'en ai peur) que nous avons vécues.
moi qui croyait aussi beaucoup en notre système de santé et qui pensais que les médecins avaient la "vocation", je peux vous dire que j'en suis pas mal revenue, et n'irai plus en confiance me faire opérer... c'est bien triste.
Je vous souhaite à tous beaucoup de courage et pense à vous tous dans notre tristesse commune
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Bonjour Charlotte, c'est triste de lire tes lignes, avec toute la souffrance que cette épreuve suppose. Malheureusement, les cas de maltraitance à l'hôpital ou en clinique sont nombreux. On nous rabâche que la médecine fait des progrès... Mais comme le disait plus haut Marijo, les médecins se transforment en techniciens, incapables d'empathie pour leurs patients. Et de ce côté là, ça régresse méchamment.
C'est regrettable, et j'ai beaucoup de peine, aprés avoir été témoin de ce qu'il se passe dans le milieu médicale, pour toutes les personnes sans défense, celles qui n'osent rien dire, toutes celles qui se trouvent démunies face à des médecins qui se croient tellement supérieurs parce qu'ils ont des connaissances que nous n'avons pas. Il y a pourtant des textes pour gérer tout ça, comme le plan cancer, par exemple, qui prévoient des approches avec les patients. Mais ça reste des textes, qui ne sont pas appliqués. Quand ils nous ont annoncé le cancer de mon mari, l'oncologue aurait pu aussi bien récité sa liste de course, ou le programme TV. Alors que le sol se dérobait sous nos pieds, lui faisait le job, sans prendre en compte le choc de cette terrible nouvelle...
Malgré ce triste constat, j'espère que vous prenez soin de vous.
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et oui
on découvre après
http://tempsreel.nouvelobs.com/abc-lettres/reclamation-ordre-medical-aupres-etablissement-sante-hopital-clinique/reclamations/hopital/sante.html
http://www.actusoins.com/264856/medecin-devenu-patient-il-temoigne-de-son-horrible-sejour-a-lhopital-public.html
http://www.hopital.fr/Droits-demarches/Vos-droits/La-representation-des-usagers-et-le-respect-des-droits
::) qui y pense quand on est dans le vécu ???
http://www.66millionsdimpatients.org/la-qualite-de-vos-soins/victime-dun-accident-medical-quels-recours/
affectueusement
n'oubliez pas l'EMDR à tester pour vous alléger des émotions persistantes ...
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Malheureusement, Qiguan, même en connaissant nos droits, on se heurte souvent à des murs. J'ai écrit à la direction d'un hopital dans lequel mon mari était hospitalisé, avec copie à la commission des relations avec les usagers, a l'ARS, au conseil de l'ordre, pour dénoncer de graves manquements et des comportements inadmissibles de certains médecins. Il a fallu que je les relance au bout d'un mois, et quand j'ai reçu une réponse, elle était complètement à côté de la plaque, sans un mot d'excuse. Ils sont tellement blindés qu'il est difficile d'être entendu. Et j'ai des exemples à la pelle sur tout ce qu'a subi mon mari. Onze mois après son départ, je ne décolère toujours pas. Ils n'ont pas pu le guérir, mais en plus, ils l'ont malmené.
Malgré cette colère, il faut essayer d'avancer. C'est ce que je souhaite à tout le monde sur ce forum.
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c'est bien vrai Myrphije... de notre côté nous hésitons encore à démarrer une procédure dont on sait d'avance qu'elle va nous épuiser et probablement jamais aboutir. C'est bien là le problème...mais je n'ai pas encore pris de décision; ultime coup de poignard, la semaine passée nous recevons la facture de la clinique (pour faire l'avance de frais avant le remboursement par la mutuelle) et là on voit qu'ils ont facturé le supplément chambre individuelle des 15 derniers jours (évidemment, dans l'état où était mon père, on ne l'avait pas demandé, ils l'ont eux même placé d'office tout seul), et même la TV! qu'il n'a évidemment jamais pu regarder... ils n'ont aucune limite...nous avons refusé de payer pour le moment, en écrivant au dernier médecin et en expliquant pourquoi, on verra si elle fait preuve d'un tant soit peu d'humanité et si elle retire au moins ces "suppléments" de la facture.
drôle de système dans lequel nous vivons, et nous mourrons..
et oui, tu as raison Myrphije malgré tout cela il faut essayer de ne pas se laisser "bouffer" par la colère, et avancer. C'est ce que nous faisons, je crois, tous de notre mieux... mille pensées pour vous tous, très affectueusement. Charlotte
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drôle de système dans lequel nous vivons, et nous mourrons..
et oui, tu as raison Myrphije malgré tout cela il faut essayer de ne pas se laisser "bouffer" par la colère, et avancer.
exact !
affection à tout le monde
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Je suis affligée de lire ce que tu écris, Charlotte. J'imagine sans mal ta peine et ta colère de recevoir cette facture. Procédure ou pas, c'est toi qui sait si tu es assez forte pour supporter cette démarche. Mais en tout, je te souhaite beaucoup de courage.
Affectueusement.
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Charlotte, les mots me manquent pour qualifier tout cela !
Inhumanité ? bêtise ?
Lamentable...ça, c'est certain !
Courage à toi, et comme te l'écrit Myrphije, toi seule sauras si tu as la force, si tu éprouves le besoin, d'entamer ou poursuivre une procédure.
Sois à l'écoute de toi-même.
Fais ce qui sera le moins coûteux pour toi au plan émotionnel.
Je te souhaite une nuit sereine, sans colère et sans larmes.
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Je vois que j'ai suscité pas mal de réactions mais aujourd'hui j'ai d'autres motifs d' être en colère. Le petit ami de ma fille vient de la quitter. Elle est loin et du coup je suis inquiète et hyper anxieuse au point de ne pas être arrivée à me lever. J' en ai marre, c'est usant. Hier j'avais l'impression d'avoir gagné en sérénité et aujourd'hui patatras. On va nous laisser un peu tranquille, merde!
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Il faut faire confiance dans la vie
ta fille de 20 ans a des ressources des soutiens autre que toi
toi qui vit le deuil mais entourée d'amis à ce que tu as dit, de collègues ...
prends soin de toi c'est déjà beaucoup
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Il est vrai que je suis entourée, plus que bon nombre sur ce forum quand je lis les nombreux messages je me dis que j'ai en effet de la chance. L' absence de mon compagnon est cependant difficile. C'était juste une réaction épidermique un moment de ras-le-bol. Auparavant nous aurions discuté de la situation de ma fille et j'aurais réalisé qu'il n'y avait pas de quoi s'affoler. Aujourd'hui il n'est plus là pour me faire relativiser.
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tant de choses à faire sans lui, sans eux ...
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Bientôt deux mois que tu es parti et les souvenirs de notre vie commune qui tournent en boucle dans ma tête constamment. Tout ce que nous avons fait ensemble, partagé que nous ne ferons plus et ne partagerons plus. Cette maison remplie de toi où je ne peux rien toucher tant que tes enfants, tes héritiers, n' auront pas pris de décisions. Cette maison où je me sens coincée et qu'il me faudra bientôt quitter sans doute avec tristesse paradoxalement. Que c'est long et difficile, que c'est épuisant. Je dois bien cacher mon jeu cependant, hier une collègue m'a dit que je m'étais remise vraiment vite. Si elle savait! Mais je n'ai pas envie de lui raconter. De lui raconter combien tu me manques, de lui raconter mes week-ends à pleurer, cette solitude dévorante, tes bras et ta chaleur à jamais perdus. Intériorisé notre relation je n' y suis pas encore et ça m'est égal, moi je veux l' impossible, toi. en chair et en os. Je n'ai pas envie d'être raisonnable, je te veux, je t'aime.Et oui, moi je, moi je, moi je... . La souffrance me rend égoïste. Ce n'est pas très beau à voir. Finalement c'est sur moi que je pleure. Tu m'aurais vite remise sur les rails. Arrête de te morfondre mon coeur, lève-toi et vis. Tu as la chance d'être encore ici, va profite. Je vais essayer mon tendre amour, pour toi et pour moi. On y revient.
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Les vacances, un peu de répit mais aussi du temps pour vivre le chagrin. Travailler m'a remise dans la vie. En fait pas vraiment. Ce décalage que j'ai pu lire dans de nombreux messages je l'ai vécu tout au long de ces 7 dernières semaines. On est à côté de la vie, on fonctionne cependant. C'est comme faire un trajet habituel en voiture et se dire à l'arrivée, comment suis-je arrivée jusqu' ici? J'ai fait ces 7 semaines dans un état second et aujourd'hui tout retombe. Je sais que je vais redémarrer. Je n'ai pas le choix, pour ma fille, pour ma mère, pour tous mes amis qui ne m'ont pas lâchée et qui sont toujours là. 2 mois que tu es parti, 2 mois sans partage, sans te toucher, sans tes bras et tous ceux qui restent à vivre encore avec ce " plus jamais". Il faut que j'y arrive, que je trouve du sens à tout cela et que je sorte de cette douleur pour toi mon coeur, pour que ces 7 ans passés auprès de toi ne disparaissent pas dans le chagrin. Pas simple avec cette souffrance mais je ne veux pas me laisser vaincre. Tu avais un tel désir de vivre...
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Bonjour,
Marijo, le désir de vivre de celui qui n'est plus...
Voilà, je crois, l'un des étayages solides sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour continuer la route...
Et comme tu as raison : cheminer dans l'étonnement d'y parvenir.
Malgré la douleur de l'absence et du manque, honorer la vie comme ils le faisaient.
Et refuser de se "laisser vaincre".
Que ta journée soit forces et douceur.
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3 mois le 11 que tu es parti. Et deux jours que ma petite maman lutte pour la vie. Il a fallu remettre les pieds dans un hôpital, côtoyer ces médecins qui se sentent dans la toute puissance. Je ne sais pas si je vais avoir la force. Comme j'aurais besoin de ton soutien.
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Toutes mes affectueuses pensées pour t'accompagner dans cette nouvelle épreuve
On le voudrait mais non les difficultés ne stoppent pas après le tsunami de la perte de l'aime
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Merci Qiguan pour tes paroles de réconfort. Il est vrai qu'on pourrait croire que le sort s'acharne. Surtout quand on lit d'autres témoignages.
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Hier 3 mois que tu es parti et cette première journée printanière que tu ne verras pas. Une de ses journées où nous commencions nos premières balades à moto. Je rechignais toujours car j'avais toujours peur de cet engin mais tu faisais en sorte de me mettre en confiance et finalement je finissais toujours par apprécier ces longues balades dans les montagnes jurassiennes. Parfois nous allions jusqu'en Suisse où je ne sais pas pourquoi je me sentais toujours plus apaisée. Monter sur cette moto qui me faisait si peur c'était te montrer combien je t'aimais et oui c'était un moment de partage fabuleux parce que nous nous baladions vraiment, il ne s'agissait pas de faire des pointes de vitesse. Aujourd'hui j'ai double peine tu n'es plus là et je passe mes journées au chevet de ma mère. Pas question de profiter du beau temps. On verra plus tard. Heureusement il y de grandes baies dans le service de réanimation si elle se réveille la première chose qu'elle verra ce sera le soleil et l'héliport de l' hôpital qui barre un peu la vue. C'est moche mais j'aimerais tellement qu'elle ouvre ses yeux même pour voir ça.
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Marijo... Ton témoignage me touche énormément... Ce que tu vis avec ta maman, si peu de temps après le départ de ton amour... Je t'envoie mes pensées les plus affectueuses. J'espère que tu sentiras la présence réconfortante de ton chéri dans cette nouvelle épreuve. Ta maman a de la chance de t'avoir à ses côtés. J'espère moi aussi qu'elle pourra contempler le soleil par cette baie vitrée. Quant aux médecins qui se montrent dans la toute puissance: je vois très bien de quoi tu veux parler... Il faudrait vraiment foutre un énorme coup de pied dans leur prétendu piédestal! J'aimerais t'envoyer un peu de chaleur et de soutien dans toutes ces épreuves que tu affrontes. Je t'embrasse.
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Bonsoir Marijo,
Un signe d'amitié et de soutien pour toi qui affrontes encore une épreuve difficile.
Et l'espoir que ta maman ouvre bien vite les yeux, même sur l'héliport...
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Marijo,
Un petit message pour t'apporter mon soutien,
dans ces moments si difficiles que nous sommes amenés à vivre, nous avons tant besoin du soutien de notre amour, nous devons aujourd'hui affronter cela seul(e), c'est si difficile.
je t'envoie de douces pensées et aussi à ta petite maman
tendremement
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Merci à tous pour vos messages de soutien. Je vis dans l'angoisse permanente d'un coup de fil de l' hôpital. Les médecins disent peu de choses. Ils énoncent les faits en nous disant qu'il s ne peuvent pas se prononcer sur la suite, que c'est au jour le jour et nous laissent ma soeur et moi nous débrouiller avec cela. Il est vrai qu'ils ne peuvent poser que des diagnostics et ne peuvent pas faire des pronostics. Ma soeur est repartie chez elle et je me retrouve avec ma mère, seule. Je rentre après les visites chez moi seule sans mon amour pour me réconforter. Il faut avancer, je n'ai pas le choix. Cependant je doute d'une issue heureuse pour ma mère. Que de souffrances en si peu de temps! Et quand je vous lis, je me dis quel sens donner à tant de souffrances, tout court? J'aimerais que ce noeud dans la poitrine se dénoue enfin. Je suis si fatiguée.
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<3
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oh Marijo, c'est normal que tu sois fatiguée, une épreuve est bien suffisante!! alors là, ça fait bien trop pour ton petit coeur!
Ces quelques lignes pour t'offrir un peu de douceur, un petit câlin virtuel (je ne crois pas que ce soit très efficace). Quel sens donner à tout cela ?? Je ne sais pas où trouver cette réponse, aujourd'hui je chemine un peu, j'ai compris (je crois) que je vis une autre vie, que ce n'est plus la même vie, tout est différent, et je suis différente, et ce le sera jusqu'à ma mort. Les choses sont différentes.
Ce noeud dans la poitrine, cet étau est si fatigant. Je souhaiterai pouvoir te l'enlever, même pour quelques heures, mais malheureusement je ne le peux, je suis impuissante.
Bien tendrement
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Ma mère peut enfin voir les hélicoptères. Après une journée critique les choses ont basculé du bon côté. Elle est extrêmement faible mais elle est de retour. Je n'ai pas sauté de joie, trop fatiguée pour cela, mais j'ai ressenti un soulagement énorme. Et puis je me suis rendue compte que je n'avais plus pensé à mon chagrin et j'y ai replongé immédiatement. Aujourd'hui je n'arrive pas à me lever, je me sens mal physiquement. Pourquoi ça n'a pas basculé positivement pour mon tendre amour? Je sais cette question n' a pas de sens et ne sert à rien. Je devrais profiter de ce qui m' est donné, ma maman est de retour et cette expérience m'a montré combien je tenais à elle. Cependant j'ai quand même un grand vide en moi et il est aujourd'hui plus flagrant. Et oui, j'aurais aimé partager cette joie avec lui. Comme l'ont fait remarqué beaucoup d'autres avant moi ici, le paradoxe est que la seule personne qui puisse nous aider dans cette épreuve est précisément celle qui est partie. Allez une petite séance de pleurs sous la couette et il va bien falloir affronter cette belle journée printanière. Là encore je me retrouve dans ceux qui disent qu'ils préfèrent la pluie. C'est une journée à être heureuse et je ne le suis pas.
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tendres pensées pour toi Marijo,
je te souhaite que ta nuit t'apporte du repos. Je suis contente pour ta petite maman, mais son retour n'enlève en rien ton chagrin, et comme tu le dis si bien, lors d'une nouvelle épreuve, on ne peut vivre notre chagrin pleinement, alors son retour est violent.
affectueusement
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Bonjour Marijo,
Heureuse de la nouvelle concernant ta maman.
Mais comme nous comprenons ce que tu éprouves.
Cette joie étouffée par la peine.
Ces questions ...
Se réjouir, bien sur, pour ceux qui vont mieux.
Mais ne pas pouvoir s'empêcher de s'interroger sur la santé perdue de celui qui n'est plus...
Prends soin de toi, Marijo.
Amitié pour toi, à partager avec ta maman.
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Oui, voilà ne pas pouvoir se réjouir du retour de ma mère qui a 75 ans, parce que je comprends d'autant moins bien que mon adorable amour soit parti à 57 ans. Et la culpabilité d'avoir ce genre de pensée, complètement irrationnelle, est insupportable. Il faut accepter que les expressions"juste" "avoir du sens" ne s'appliquent pas à la vie. Et je précise que je tiens énormément à ma mère. C'est un de mes derniers piliers.
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Au regard de la condition humaine depuis des millions d'années où l'humain peut perdre l'enfant en bas âge, ou plus tard, le compagnon de vie, le parent trop tôt, l'ami(e) après des souffrances où l'impuissance à été là ou brutalement nous prouve
que oui jamais dans la vie humaine
les mots "juste" "avoir du sens" ne sont acceptables humainement ...
profites bien de ta maman ... la mienne me manque ... et Il me manque, ils nous manquent nos aimé(e)s
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Merci encore pour les messages de soutien alors que ma petite maman luttait pour revenir vers nous. Elle est encore très faible mais elle a l'air très heureuse et pleine de gratitude de s'en être si bien sortie.
Samedi la fille de mon amour est venue à la maison récupérer son piano et à un moment, sans rien me dire, s' est mis à fouiller dans les placards, son comportement m'a vraiment blessée. Je l'aurais laissée faire si elle m'avait demandé, je l'aurai même aidée. Et voilà, elle est partie en me disant qu'elle et son frère refusaient la succession. Et je fais quoi moi avec ses affaires. En gros je me débrouille, j' attends les huissiers dans cette maison dont je ne peux payer le loyer. Voilà on sort d"un problème pour entrer dans un autre. Il va falloir retrouver des ressources pour aller se renseigner, s'informer et mettre son chagrin entre parenthèses et vivre avec cette désillusion. Mais qu'est-ce que j'ai été naïve! J'ai vraiment cru que ses enfants seraient un soutien. Une amie m'a fait remarquer qu'aucun des deux ne m'avait remercié d' avoir été aux côtés de leur père. Sa fille n'est venue que deux fois le voir, et son fils est venu pour l'enterrement. Je suis restée à ses côtés parce que je l'aimais à aucun moment je n'ai eu l' impression d'être dans le devoir, l' obligation. Je crois qu'il me faut renoncer à garder un lien avec sa fille, c'est le perdre encore un peu et c'est assez douloureux. D' autant que mon amour m'avait toujours combien sa fille m'appréciait que jamais elle ne me lâcherait. J' avais fini par y croire malgré ce que je pouvais voir autour de moi. J'ai eu la prétention de penser que j'échapperai à ça. Quelle idiote!
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Quelle tristesse d'avoir à gérer ce genre de conflits en plus du reste... tout mon soutien et toute mon affection t'accompagnent dans ces douloureux moments. Courage...
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l'association Favec
et celle dialogue solidarité
peuvent t'aider avec des avocats habitués aux problèmes veuvage
tu peux les contacter
je t'embrasse fort
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Bonsoir Marijo,
Quelle tristesse, en effet, d'être confrontée à ces comportements.
Désillusions et déceptions en plus du chagrin....
Nous avons tant besoin de voir le meilleur de l'humain en ces moments difficiles.
Peut-être faudrait-il parvenir à se centrer uniquement sur ce bel amour qui n'appartient qu'à nous.
Trésor secret que nul ne pourra jamais nous arracher.
Se centrer uniquement sur nous deux.
Tenter d'oublier l'entourage lorsqu'il ne se comporte pas bien.
Accepter, bien sur, comme un cadeau, ce que certains nous offrent de douceur et de gentillesse.
Mais laisser le laid et le sordide, à la porte.
Se débrouiller seule, certes, mais au moins, se préserver un peu.
Accepter de chercher de l'aide auprès de personnes compétentes.
Accepter de prendre soin de soi.
Et se préserver des fâcheux.
J'espère, Marijo que tu vas trouver le soutien dont tu as besoin pour gérer ta situation matérielle.
Les assistantes sociales sont souvent de bon conseil....
Puisse la nuit chasser déceptions et inquiétudes, pour t'offrir un repos serein.
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Oh Marijo,
Le chagrin et les souffrances de notre deuil sont bien suffisante, alors les soucis avec la famille, et les soucis financiers sont vraiment de trop!
Ephémère a raison sur l'aide que peut apporter une assistante sociale, lorsque mon mari est décédé, je n'ai pu faire face aux dépenses financières, et une assistante sociale que j'ai vu par le biais de mon travail, ma mutuelle, la caf et mon assurance m'ont aidée à faire face les 1ers temps, ce qui m'a permis de ne pas rajouter à mes angoisses des angoisses supplémentaires.
Quant à la relation avec ses enfants, le temps fera ou défera les choses, les liens, laisser les choses se faire ou ne pas se faire, et comme le dit si bien Ephémère, prendre le bon auprès des gens qui nous apportent douceur et chaleur.
bien tendrement
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Merci beaucoup pour vos conseils pratiques, il est vrai qu'on aimerait pouvoir vivre son chagrin tranquille mais impossible de se mettre dans une bulle.
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une amie de deuil chère à mon coeur rencontrée ici a souvent exprimé l'idée possible
que l'Univers nous envoyait ainsi une raison de lutter, de nous remettre dans la vie par un combat
pour nous éviter de sombrer avec l’égoïsme qui se manifeste souvent dans le deuil
...
affectueusement
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Merci beaucoup pour vos conseils pratiques, il est vrai qu'on aimerait pouvoir vivre son chagrin tranquille mais impossible de se mettre dans une bulle.
oh que oui !!!
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Il fait très beau aujourd'hui et je suis encore plus triste.
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Même le ciel essaye de nous remonter le moral, malheureusement les rayons du soleil ne nous apportent plus de réconfort.
Comment profiter d'une journée où ils ne sont plus là, peut-être la vivre pour soi mais c'est un travail de tous les jours.
Affectueusement
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Bonsoir Marijo,
Je me souviens... au début, je t'ai écrit un petit mot pour t'accueillir...
Pense très fort aux hélicoptères de ta petite maman... à ta fille, ses études... aux belles personnes !
Où est ce que ça en est les réunions ou la petite association avec tes autres collègues-professeurs récemment endeuillés ?
Eloigne toi doucement des personnes nocives à ta santé, ta bonne humeur !
Ne culpabilise pas !... oui, c'est injuste !... oui, c'est cruel ! c'est comme ça ! c'est la vie...
Va doucement vers les belles choses...
Sois indulgente avec toi et prends bien soin de toi...
Essaie d'être un brin positive... de sortir parfois avec un tout petit sourire printanier...pour toi... pour ton amoureux... pour ta fille... pour ta petite maman...
Bien Amicalement.
Federico
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Bonsoir
Courage face à tous vos problèmes ,je vous envoie plein d'ondes positives...
Chaque fois,mon mari a été hospitalisé au CHU au 4 e étage ...il comptait les rotations des hélico...Mon Dieu ,tout est tellement dur..il est décédé le 9 janvier 2017 dans cet hôpital.
Pour vos problèmes,n'hésitez pas à demander de l'aide à une association pour connaître vos droits ,c'est important pour ne pas vous faire spolier..
oserais je vous dire "demain est un autre jour"
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Merci pour votre soutien. Le malheur révèle beaucoup de mesquineries et de bassesses., mais il permet d'y voir plus clair parmi les vrais amis. J'ai un petit groupe bien soudé autour de moi et ils étaient encore là hier. Bien sûr ils ne peuvent pas tout, mais ils m'écoutent, on rit ensemble, on pleure aussi. Je me rends compte en lisant d' autres témoignages que j'ai de la chance pour ça, même si ils ne peuvent combler le vide que la disparition de mon tendre amour a laissé, ils me portent, me supportent, m'accompagnent. Ils sont adorables. J' espère que je serai là pour eux, le plus tard possible bien sûr.
@Federico, oui tu m'avais envoyé un petit mot sympathique et je continue à te lire mais je suis sans mot face à ce que tu vis. J'ai une collègue dont le fils, que j'ai eu comme élève, ( un garçon parfait: Bon élève, sportif accompli, adorable. Trop parfait peut-être) s'est suicidé à 18 ans en octobre dernier et je suis démunie face à elle, inutile.
Globalement je n' arrive pas à trouver les mots pour les autres. Ma souffrance me submerge et me fait fuir celle des autres.
Alors oui je discute avec mes collègues endeuillés mais je n'arrive pas à écouter. Je fuis.
Pour moi pas de problème d'insomnie, dès que je peux je dors. Le sommeil est un refuge. Mais l' angoisse m'attend systématiquement au réveil.
Ma fille, elle vit sa vie à Lille et semble s'être remise de sa rupture et du coup cela me rassure.
Ma mère est sortie de son coma artificiel plus combative que jamais. C'est un petit soldat qui en a vu d'autres. Faire seule 1500kms pour arriver dans un pays dont elle ne parlait pas la langue dans les années 60 a forgé son caractère. D' ailleurs le chirurgien qui voulait la renvoyer chez elle alors qu'elle peut à peine manger seule en a fait les frais. 1m48 d' énergie. Je l'admire ma maman.
Pour ma situation matérielle je vais m'informer auprès de la FAVEC et il y a des consultations gratuites à la maison des avocats, à la cité judiciaire. Comme dit ma mère"Hija, salvo la muerte, todo tiene solución". Je ne sais pas si elle a raison, ma mère a beaucoup de bon sens commun, mais je vais m'accrocher à cette évidence.
Mon amour aussi était très combatif, la vie n' a pas été très douce avec lui mais il rebondissait toujours et avait une envie de vivre qui l' a tenue jusqu'au bout. Malheureusement ce combat a été son dernier et je ne suis pas sûre de lui faire honneur en ce moment. Je me débats plus que je ne combats.
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J'ai un petit groupe bien soudé autour de moi et ils étaient encore là hier. Bien sûr ils ne peuvent pas tout, mais ils m'écoutent, on rit ensemble, on pleure aussi.
Ca c'est bon, profites-en, ces moments aident à affronter les suivants
bien tendrement
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Oh Marijo, comment peux-tu penser que tu ne ferais pas honneur à ton amour ?
Tu le sais bien, tenir debout, survivre dans ces torrent de boue que le tsunami de leur départ a déversés sur notre vie....
C'est déjà un exploit.
Chacun de nous affronte le malheur avec ce que la vie lui a mis entre les mains comme armes de défense.
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Le lever est toujours aussi difficile. Se réveiller et se confronter à nouveau à la réalité de ton absence. Encore une journée que tu ne vivras pas. Et ce vide en moi. D' ici quelques heures ça ira un peu mieux et demain matin rebelote. Comment peut-on avoir si mal.
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Je ne sais plus quoi dire et pourtant la douleur est là mais rien ne sort. De plus à ma profonde tristesse s'est ajoutée une anxiété chaque matin au réveil qui m' inquiète. J' entame une de ces journées où j'ai l'impression que jamais je ne sortirai de ce trou. Ce n'est pas possible de se dire que plus jamais,plus jamais... Je n'ai pas envie de rester dans cet état mais que faire pour sortir de là? Allez, demain est un autre jour. On va dire ça.
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Bonjour Marijo,
Je t'envoie un petit peu de tendresse par ces quelques mots,
lorsque je ne me sens pas bien, j'attends que cette douleur passe, je sais qu'elle va passer, ... attendre, attendre, la laisser partir,... ça m'aide
j'espère que ça pourra t'aider un petit peu
bien tendrement
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L'anxiété ...
Elle s'insinue dès les prémices du réveil et est ma plus fidèle compagne, depuis toujours je crois.
La tartine du petit-déjeuner en quelque sorte.
A cela s'ajoute parfois un peu d'angoisse. Ben oui, faut varier un peu quand même ...
Hormis les pilules pour voir des éléphants roses ou le coup de massue qui t'assomme pour la journée, je n'ai quant à moi pas trouvé d'autre alternative que de me mettre immédiatement sur mes petites pattes et glisser sur la rampe d'escalier à toute vitesse (enfin ça c'était avant), j'aurai peut-être pu faire carrière chez les pompiers ... Autrefois, j'avais une épaule et des bras réconfortants pour la déposer un peu.
La mobilité est mon gage de survie ... je n'ai d'ailleurs eu guère le choix ces dernières années.
Peut-être pourrais-tu te faire aider ? en tout cas, je compatis ...
Bien anxieusement,
Faïk
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Bonjour Marijo,
Le chagrin a quelques amis qui s'invitent avec lui en nos cœurs et troublent notre vie.
La douleur, la peur, l'anxiété, les angoisses et les questions sans réponse...
Ils viennent danser sur notre quotidien et jouent à cache cache avec nos jours et nos nuits.
Nous sommes bien désarmés face à leurs infernales sarabandes.
Moi non plus, Marijo, je n'ai pas de solution.
Je ne saurais mieux dire que Faïk et Mononoké.
Alors, seulement te faire un signe d'amitié pour te dire que tu n'es pas seule.
Et espérer très fort que douleur, tristesse et anxiété desserrent très vite leur étreinte pour te laisser vivre une journée moins tourmentée.
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Bonjour,
la méditation heureusement m'aide à supporter ces moments d'anxiété même si ce n'est pas miraculeux, ça offre un moment de répit. Ce magnifique temps accentue ma douleur et ma tristesse comme pour beaucoup sur ce forum. Je vous lis beaucoup et c'est bien souvent ce qui m'aide à me lever le matin mais je n'arrive plus à parler de ma souffrance, de mon amour. J'aimerais tant m'endormir et me réveiller quand je n'aurai plus mal. Illusoire et naïf. Ce n'est pas à vous que je vais dire comme c'est épuisant de continuer à vivre sans eux.
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Enfin la fin de cet horrible week-end ensoleillé approche. Ce week-end où nous ne nous serons pas levés aux aurores pour aller faire une balade en moto, ce week-end où nous ne l'aurons pas garée quelque part au hasard pour aller visiter un endroit perdu mais que tu as envie de me montrer parce qu'avant de me connaître tu y allais toujours seul. un week-end où tu ne poseras pas ta main sur mon genou pendant que tu conduis, un week-end où je ne t'ai pas dit: " J'ai attendu avant de te rencontrer mais ça valait le coup d'attendre.", un week-end où je ne t'ai pas vu me sourire parce que tu adorais que je te dises cette phrase si banale. Que je croyais banale à l'époque. Il n'y a pas si longtemps pourtant. Notre vie n'avait rien d'extraordinaire mais c'était notre vie à deux, nos petits partages qui ne sont plus.
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Oh oui, Marijo, ces petits riens, qui tricotaient le quotidien d'un si grand, si bel amour...
Vois, Marijo, le soleil va bientôt se cacher derrière l'horizon.
Alors puisse ta soirée être plus sereine.
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Je ne me sens pas bien. Je me réveille avec un poids sur la poitrine. C'est une belle crise d'angoisse. Les démarches pour quitter la maison ne s"avèrent pas simples. Pas simple quand on a été juste la compagne, Je n'ai aucune existence juridique, ce n'est pas facile à digérer parce que c'est comme si notre amour n' avait pas existé. Je ne suis personne. Je dois partir mais que faire de toutes ses affaires auxquelles je n'ai pas le droit de toucher mais que personne ne semble pouvoir récupérer. Un vrai casse-tête. Aucun droit sauf celui de gérer les problèmes. Mon amour je t'en veux de ne pas m'avoir mieux protégée et je m'en veux de t'en vouloir. Voilà notre belle histoire entachée par des problèmes bassement matériels. Tes enfants qui me tournent le dos. C'est comme si on me faisait passer la note des 7 belles années passées avec toi. Je suis perdue, je ne veux pas t'en vouloir c'est déjà bien assez dur de ne plus t'avoir à mes côtés. J' expose impudiquement mes problèmes matériels mais pourquoi en plus du chagrin doit supporter cela. Nous aurions dû anticiper. Oui bien sûr nous aurions dû penser que l' un de nous pouvait mourir mais on ne pensait qu'à s'aimer. C'était bien naïf. Il ne va me rester que ça? Les problèmes?
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Oh marijo difficile de trouver des mots, c'est bien injuste d'avoir ces soucis en plus du reste! Les souvenirs et les bonheurs partagés, votre histoire et l'amour, c'est ca qui restera. Je sais que ca ne remplace pas et que ça ne comble pas le manque mais vivre un si bel amour c'est si rare.
Affectueusement.
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Je ne me sens pas bien. Je me réveille avec un poids sur la poitrine. C'est une belle crise d'angoisse. Les démarches pour quitter la maison ne s"avèrent pas simples. Pas simple quand on a été juste la compagne, Je n'ai aucune existence juridique, ce n'est pas facile à digérer parce que c'est comme si notre amour n' avait pas existé. Je ne suis personne. Je dois partir mais que faire de toutes ses affaires auxquelles je n'ai pas le droit de toucher mais que personne ne semble pouvoir récupérer. Un vrai casse-tête. Aucun droit sauf celui de gérer les problèmes. Mon amour je t'en veux de ne pas m'avoir mieux protégée et je m'en veux de t'en vouloir. Voilà notre belle histoire entachée par des problèmes bassement matériels. Tes enfants qui me tournent le dos. C'est comme si on me faisait passer la note des 7 belles années passées avec toi. Je suis perdue, je ne veux pas t'en vouloir c'est déjà bien assez dur de ne plus t'avoir à mes côtés. J' expose impudiquement mes problèmes matériels mais pourquoi en plus du chagrin doit supporter cela. Nous aurions dû anticiper. Oui bien sûr nous aurions dû penser que l' un de nous pouvait mourir mais on ne pensait qu'à s'aimer. C'était bien naïf. Il ne va me rester que ça? Les problèmes?
Quand on vit une belle histoire d'amour, on ne peux pas, on ne veux pas penser à la mort qui, inévitablement, nous séparera un jour de l'autre même si on reste toujours ensemble dans cette vie-ci :'( on veux ardament croire que la mort, c'est très loin, et même parfois, on évite d'y penser parce-que ça ferait peur, voire même que ça pourrait "porter malheur", même si c'est irrationnel. C'est humain, je suis bien placée pour le savoir. Même si on ne vit pas notre passion uniquement au jour le jour, quand on pense à l'avenir c'est plutôt pour aire de beaux projets, le reste n'est pas envisageable, "ce n'est pas possible", on s'aime trop...je sais ce que c'est: avec Pierre, mon compagnon, nous pensions que notre passion, notre bonheur durerait des années et des années....et comme on ne vivait pas "officiellement" ensemble, quand il est décèdé, je n'ai eu aucun droit sur quoi que ce soit. Pour sa famille et un bon nombre d'autres personnes, nous n'étions pas un couple "sérieux", et le fait que nous n'ayons été ensemble qu'"un" an a conforté cette impression erronée. Pour moi, cette année, ça a été une éternité d'amour, de communion. J'aurais tellement voulu passer ne serait-ce qu'une dernière nuit dans son appartement, qui ètait aussi le mien techniquement, même si ce n'était pas écrit noir sur blanc >:( cet appartement où nous avons été si heureux...j'aurais tellement voulu, aussi, rècupèrer des affaires à lui, vêtements, photos, écrits...j'en ai eu vraiment très peu et j'en ai énormément souffert, en plus de tout le reste.
Tu le sais bien, que votre amour était aussi complet et intense que tout autre, que tu as le droit d'honorer sa mémoire, de vivre ton deuil dignement. Nos véritables amis savent tout ça, c'est aux bonnes personnes qu'il faut faire confiance, eux ne minimiseront jamais ce que nous avons vécu, ni l'immense souffrance du deuil.. Les autres, ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas comprendre ne méritent même pas qu'on s'y attarde, même si je sais par expèrience que ce n'est pas facile.
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Stana ton message est d'un grand réconfort, merci. Il m'a redonné de l'assurance et de la légitimité. Tu as raison il faut faire confiance aux bonnes personnes. J'ai de la chance en plus je suis plutôt bien entourée. Les réveils nocturnes angoissés sont mon lot en ce moment et écrire ce message à 4 du matin a été le seul moyen de me calmer, ne pas céder à la panique. Ces crises d'angoisse annihile toutes mes capacités à apprécier les petits bonheur qu'il me reste encore.
Cet après-midi le frère et la belle-sœur de mon compagnon sont passés me voir et ils m'ont fait me sentir totalement légitime pour le coup. D'autant plus que Francis, pour je ne sais quelle raison obscure, n'avait jamais très envie d'aller voir son frère et avait beaucoup espacé ses visites. Ça m'a fait beaucoup de bien, il a quand même donné ses cellules souches pour tenter de sauver mon tendre amour, il nous a donné un espoir, sans cela il n'y en aurait eu aucun.
Ça a été un petit bonheur, triste, mais bonheur quand même.
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oui regardé le beau de la vie qui se présente , le remarquer lui donner une vraie importance !
Oui écrire, lire ici la nuit tant de fois je l'ai fait ...
je t'embrasse
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je viens par ici pour aussi vous dire que je comprends la reconnaissance tant attendue, celle que vous cherchez..
elle est me semble-t-il indispensable dans notre "reconstruction" sans nos amours respectifs.. je nous souhaite vraiment de tout cœur qu'on puisse avoir dans notre entourage des proches de ceux qu'on a aimé.. qu'ils nous accueillent.. nous épaulent.. soient juste présent simplement..
un ami de mon amour a dit à un autre que j'étais bien plus qu'une nouvelle compagne pour mon amour.. il avait donc bien cerné celle que je représentais pour lui alors que nous échangions à peine depuis une demi-heure au téléphone pour la première fois.. il m'avait aussi ajouté que mon amour m'avait accueilli dans sa vie, et bien lui décidait aussi d'accueillir toute personne que son ami (donc mon amour) avait fait le choix d'avoir..
je rencontre cet ami de mon amour la semaine prochaine normalement.. je ne sais pas encore quand mais j'ai hâte et une petite appréhension en même temps.. nous nous sommes vu que très rapidement une fois chez mon amour et il ne savait pas qui j'étais.. je viendrais déposer très certainement quelques mots sur mon fil pour vous raconter..
je vous souhaite de la douceur dans ces relations..
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Jamais je ne suis sentie aussi seule tout en étant entourée. Drôle de sensation. Je crois aussi que mes amis sont fatigués de me voir ainsi. Comment leur en vouloir? Ils constatent leur impuissance à combler ce vide. J'ai beau leur dire que c'est normal, logique je crois que certains ne peuvent pas comprendre et surtout tout cela les effraie. Encore une journée à attendre la nuit, le moment où je tomberai de sommeil. Le seul espoir qu'il me reste, dormir pour tenter d' oublier que tu es parti pour toujours.
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Bonjour
Comment ne pas être autrement, votre moitié vous quitte et tout devient obstacles car vous n'étiez que la compagne. Mon Dieu la peine, le chagrin, n'étant pas suffisant, les ennuis s'accumulent. Comment rester debout? en pensant à l'autre qui voudrait que vous soyez courageuse...battez vous (facile à écrire) !du moins essayez...ce n'est pas pour le coup de l'impératif.,juste peut être une question de survie ..
Amitiés
marie
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Merci Marie. Le matin je suis toujours plus déprimée que le soir et votre message m'a aussi quelque peu reboostée. De plus j'ai été un peu injuste avec mes amis, quelques-uns se sont manifestés spontanément ce soir. Un petit moment d'accalmie que je vais tenter d'apprécier sans ressasser le passé et sans anticiper l' avenir. Juste vivre l'instant présent même si le sentiment de solitude est quand même là. Certains sur ce forum disent l' avoir apprivoisé, ou du moins essaient. Pourquoi pas moi?
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Bonsoir Marijo
l'inverse pour moi, à part les matins de nuits sans sommeil : je me jette dans ma journée sans (trop) me poser de questions et c'est plutôt le soir que l'angoisse ressurgit et que la solitude se manifeste. Seule, oui, c'est le sentiment qui domine aujourd'hui après près d'un an et demi. J'ai commencé à l'apprivoiser cette solitude, à la rechercher même parfois quand je n'ai plus la force de faire comme si... Elle m'est devenue à la fois insupportable (personne à qui raconter les petits rien d'une journée, personne qui comprenne comment je me sens en vrai...) mais tellement indispensable pour "vivre" pleinement ce deuil (rarement réellement seule à part quelques courts instants le soir après avoir couché les enfants).
Vivre juste l'instant présent effectivement et constater que le temps passe et finit par nous offrir quelques instants de répit.
Que la nuit soit aussi douce que possible
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Bonjour mari jo
J'ai pris l'habitude d'écrire avant de dormir..comme pour m'apaiser dans ce moment, comme un besoin de support quand je me rend au lit ..je pense à vous qui va se réveiller bientôt .
Vous êtes courageuses et je veux vous apporter un peu de quelque chose ..pour le debut de votre journée.
Ç'est si récent la perte de votre amour..
Un pas à la fois dans la tempête s'arrêter pour reprendre son souffle dans les petites accalmies, et accueillir tout ce qui se passe avec indulgence envers soi-même.
Avec tendresse!
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Marijo,
un petit coucou
pour te partager un peu de chaleur
tendrement
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Bientôt 5 mois avec des journées plus ou moins difficiles, une tristesse toujours latente. Cette douleur tapie au fond de moi qui surgit à tout moment sans prévenir. Tu me manques dans le moindre petit geste quotidien. Hier j'ai déménagé ma fille, son année se termine et tu n'étais pas là. Tu m'avais accompagnée en septembre pour l' aider à s'installer puisque son père était aux abonnés absents. "Je sais ce n'est pas ma fille, mais nous sommes un couple, mon Coeur, et ta fille n'est pas responsable de l'attitude de son père." Voilà ce que tu me disais quand je râlais après son père qui se dégageait de ses responsabilités sur toi. Je l'ai fait ce déménagement avec ton meilleur ami, ce qui bien sûr mettait encore plus en relief ton absence. Vous étiez comme deux frères. A lui aussi, tu lui manques. Aujourd'hui je suis à ramasser à la petite cuillère. Bien sûr je fais les choses et tout le monde trouve ça hyper courageux. Tu parles, comme si j'avais le choix. Je ne sais pas ce que c'est mais sûrement pas du courage, je m'effondre dès que je suis seule. J'ai fait une superbe crise d'angoisse cette nuit. Je n' en menait pas large et aucune séance de méditation n' en est venue à bout. Seuls tes bras auraient pu... . Tu me manques tellement, je ne l'aurai certainement pas faite si tu avais été là. Encore une journée sans toi et une nuit et etc... Voilà ma vie sans courage, sans sens. Il y a ma fille mais elle est en train de prendre son envol et il est hors de question de lui rogner les ailes avec mon chagrin. Son père lui en cause suffisamment. Cette douleur, la douleur de ton absence est insupportable. Je t'aime mon amour.
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Bien sûr je fais les choses et tout le monde trouve ça hyper courageux.
j'ai l'impression que ça rassure notre entourage,
moi non plus je n'ai pas l'impression d'être forte, je suis triste et je pleure,
et c'est peut-être tout simplement l'envie de vivre qui m'anime
bien tendrement Marijo
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Pourquoi aujourd'hui cette tristesse? Cette envie de rien? Je vais quitter notre maison et je ne m'y résous pas et paradoxalement je ne peux plus vivre dans tes meubles, c'est certains jours insupportable. Parfois j'ai hâte d'être ailleurs pour avancer vers moins de douleur, de chagrin et par ailleurs j'ai l'impression que je vais te perdre une deuxième fois en quittant cette maison. Je ne sais plus quoi penser, j' aimerais surtout arrêter de pense, je suis fatiguée. Comme c'est encore douloureux 6 mois après. Tu me manques, cette absence est insupportable. J'ai vraiment mal.
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cette tristesse? Cette envie de rien?
Je ne sais plus quoi penser, j' aimerais surtout arrêter de pense, je suis fatiguée.
tes mots me parlent, ils résonnent, ..
des jours sans, des jours sans envie..
Je pense à toi dans cette épreuve que doit être le changement de maison. Je t'embrasse bien fort
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Merci Mononoké
J'ai lu ton histoire et... je ne sais pas quoi te dire sinon que je comprends. Mon père il y a 10 ans est sorti et n'est jamais rentré, fauché sur un passage piéton alors qu'il était en vacances, en Espagne, là-bas, chez lui. Ma mère est rentrée avec un cercueil. J' avais 41 ans et pourtant c'est bien mon papa que j'ai perdu à ce moment-là. Le décès de mon compagnon ravive aussi ce deuil-là. En 10 ans j'ai dû aller 2 fois sur la tombe de mon père. La 3ème fois c'était il y a une semaine. Pourquoi maintenant et avec ma fille? Quel désordre dans mon esprit et cette incapacité à parler aux autres. Voilà pourquoi je ne viens pas plus écrire sur ce forum. Je suis enfermée dans MON chagrin et je n'arrive pas à en sortir, à partager. L' égoïsme de cette douleur.
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Les réveils sont très compliqués depuis que mon compagnon est parti. Ce matin cependant ça ne s'est pas trop mal passé. Je respire un peu. Comme le disent beaucoup sur ce forum c'est un pas après l'autre, c'est un peu comme regarder le bout de ses pieds en marchant. Le problème c'est qu'ainsi on n'anticipe pas les obstacles mais bon il faut aller à son rythme. Le manque physique est le plus douloureux, ne plus partager. Ma fille est à la maison en ce moment, elle a 20 ans mais n'est pas toujours très disponible et comment lui en vouloir, elle est si jeune. Elle ne comprend pas très bien que je ne me remette aussi vite qu'elle de sa rupture avec son petit ami. Mon compagnon, qu'elle appréciait, n' était pas son père. J'ai des amis très chers qui viennent cet après-midi. Ça va aller. Une grande partie de ma famille vit en Espagne et son affection me manque mais j'ai heureusement un cercle d'amis qui joue ce rôle. Pour une fois que je suis un peu positive. Sólo tienes una vida haz Lo que te dé la puta gana y sé feliz. Voilà ce qu'a mis mon petit frère sur son mur FB, grossier mais plein de bon sens.
Je vous souhaite à tous de vivre des moments d'accalmie.
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Encore se lever pour qui, pour quoi? Une journée sans toi et avec tous ces autres qui ont l'air si loin. Où est-ce moi qui me suis éloignée? Je n'ai qu'une envie pleurer sous la couette et qu'on me fiche la paix. Et surtout que cette anxiété au réveil me laisse tranquille.
C'est long cette douleur et je crains que ça ne dure encore et encore. Normal tu ne reviendras plus.
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un pas après l'autre dans ces moments
objectifs d'heure en heure dirais je
c'est ce qui m'a aidé
le pourquoi ? est lancinant
se dire qu'il y a une raison : ta fille ... l'idée que se faisait te toi ton aimé
tu as eu un parcours où tu as été seule à des moments puis 7 ans magnifiques à ce que tu nous a dit
c'est en examinant tout ça que tu découvriras en toi des possibles à déployer, expérimenter
ta fille a besoin de toi, de voir comment tu réagis à ce pire connu, vécu ...
que la douceur visite ta journée
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Merci Qiguan, simplement merci. J'ai lu et relu tes mots et je suis maintenant dans un meilleur état d'esprit. Tu me souhaites que la douceur visite ma journée et bien grâce à toi elle est entrée chez moi, cette douceur. Je t'en souhaite tout autant ainsi qu'à tous les membres de ce forum, sans exception.
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Merci Marijo... de tout cœur avec toi !
Que la douceur "del corazon" visite notre journée à tous et à toutes !
OUI, un pas après l'autre...un petit pas après l'autre !
Bien Amicalement.
Bien Solidairement.
Federico
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La date du déménagement approche, j' appréhende. Ça me paralyse par moment. C'est lourd toutes ces démarches. On devait quitter cette maison ensemble pour acheter quelque chose à nous. Cette maison de location n' était qu'une transition. J'ai cru que c'était là que notre vie redémarrerait et non pas qu'elle s'arrêterait là. Ironie du sort, la rue, où se trouve cette maison, s' appelle rue de l' Avenir! Quelle mauvaise blague nous a joué la vie. Tout le monde nous disait: " quelle jolie adresse". En fait on n' en avait pas d'avenir. J'ai l'impression de m'être fait avoir. Tu n'y es pour rien mon amour mais ton absence est si douloureuse, si éreintante. Après 6 mois ça l' est toujours, oui. Allez, il faut continuer, j' espère qu'un jour arrivera l' apaisement. Tu me manques, que faire de tout cet amour que j'ai pour toi?
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La première date, mon anniversaire sans toi. La journée va être difficile mon amour.
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en affection avec toi :-*
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tendres pensées Marijo
:-* :-* :-*
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De tout coeur avec toi,Marijo
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Merci pour vos petits mots affectueux. Mes nuits sont une catastrophe, je dois déménager dans quelques jours et je me réveille toutes les nuits, plusieurs fois par nuit, terriblement angoissée. J' espère qu'une fois installée dans ce nouvel appartement je trouverai un peu de répit. Et puis ta fille qui après des mois de silence me refait signe pour me dire combien elle souffre et combien sa douleur est grande, sans un mot pour moi. Sa douleur à elle est légitime, elle est ta fille mais moi je suis... ben rien. Je n' étais pas ta femme, juste une compagne, juste pendant 7 ans. Sa douleur, rien que la sienne. La mienne est niée. Tu n'aurais pas aimé que je lui réponde comme je l'ai fait mais autant d'égoïsme et cette absence d'empathie ce n'est pas possible. Elle n'est venue que deux fois te voir à l'hôpital, ne répondait que rarement à tes appels d' après ce que tu me disais. Je veux bien croire que ce n'était pas facile. Je ne comprends pas tout de même. Je ne me posais pas de questions après ma semaine de travail, je les faisais ces presque 2 heures de route, les bouchons dans le tunnel de Fourvière. J' avais tout simplement envie de te voir et j'ai été la seule. Et maintenant on m'écarte, on me dit que je n'ai pas été grand chose dans ta vie. Je crois que je suis profondément triste de découvrir sue ta fille te ressemble si peu. J' espérais tant pouvoir me souvenir de toi avec elle. J'ai projeté trop de choses sur elle c'est peut-être pour ça son silence et son rejet maintenant.
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Voilà j'ai quitté la maison, rendu les clés lundi, laissé toutes tes affaires sur place. Où vont-elles finir? Ces meubles que tu avais choisis, cette moto qui te permettait de t'évader d' un travail qui te passionnait mais qui était extrêmement prenant. Cette moto que j'avais fini par apprécier malgré mes craintes. Je t'aimais tellement que j'étais prête à monter sur cette machine pour partager chaque moment avec toi.
Aujourd'hui, dans ce nouvel appartement je ne me cogne plus à toi, mais tu me manques toujours autant. J'avance, doucement, mais que c'est douloureux et long. Parfois j' aimerais me laisser aller, m'endormir et ... . Je sais que tu ne serais pas d'accord mais c'est moi qui reste, qui dois tout affronter. C'est usant! Oui, ce matin, je t'en veux sérieusement de m'avoir laissée tomber.
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Réveillée à 4h du matin comme presque tous les jours depuis 7 mois. Demain cela fera 7 mois que tu es mort. Tu n'es pas parti, non, ça n'a jamais été ton intention. Tu aurais tant voulu rester. Je suis restée, je reste, pour qui, pour quoi? Voilà les vacances tant appréhendées, ces journées de vide sans rien pour cadrer la pensée. Je pars vendredi pour une semaine en Bretagne, il y a bien longtemps que j'avais envie d' y aller mais toi ce n'était pas ton truc, la montagne c'était ce que tu préférais, les Alpes. J'ai fini par les aimer tes montagnes mais je ne sais pas quand je pourrai y retourner, si j'y retournerai un jour. La Bretagne, nous n'y sommes jamais allés ensemble, ce sera peut-être moins difficile. J'ai envie de me recroqueviller dans un coin et de ne plus rien ressentir. Mon tendre amour, tu es mort et tu me manques.
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Bonjour Marijo,
Pour toi 7 mois et pour moi 14. Je sais ce que c'est que de n'etre rien à part avoir ete la compagne de (15 ans). Pourtant chez moi, il y a encore sa moto et son billard. Ses enfants ne sont pas encore venu les récupérer car ils n'ont pas de place chez eux mais cela ne va pas tarder.
Comment te sens tu dans ton nouvel appartement ? Peut etre que cela te permettra d'avancer un peu mieux.
Bonnes vacances en Bretagne il sera là près de toi malgré tout.
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Oui marijo parfois nous sommes en colère contre eux de nous avoir laissé alors que l'on s'étaient promis de vieillir ensemble.
Moi aussi je dois prendre la décision de quitter la maison et j'ai du mal à m'imaginer ailleurs. Donnes nous ton ressenti.
J'aurai l'impression de l'abandonner encore.
Je ne sais pas quoi faire ni où aller
Chaleureusement
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je vous suggère aussi de voir les liens dans la table des matières (vers le bas) qui renvois à ce sujet vécu par d'autres personnes veuves
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/
bien affectueusement
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Bonjour,
Quitter la maison n' a pas été chose simple mais je n'avais pas le choix, matériellement ça allait me mettre dans une situation délicate si je restais. Cela dit le plus difficile a été de partir en laissant toutes ses affaires sur place, les héritiers ont refusé la succession et tout revient à l'État. Faire le tour de la maison avec la curatrice, le propriétaire furieux, qui allait perdre des loyers car il ne pouvait pas louer la maison tant que les huissiers ne l' auraient pas vidée, a été une épreuve douloureuse. Heureusement l' employée de l' agence a su arrondir les angles. Elle a perdu son compagnon dans un accident de voiture il y a quelques années et s'est montrée très humaine. Je suis à présent dans un appartement où j'ai retrouvé mes meubles d'avant ( je les avais mis dans un garde-meubles). Je ne me cogne plus à ses affaires. Dans un premier temps je me suis sentie soulagée, apaisée. Je n' étais plus dans l'attente des décisions de l' administration, figée dans un décor sui me rappelait constamment ce que j'avais perdu. Cependant ça n'a pas duré, après la frénésie du déménagement où tous mes amis étaient là pour m'aider et me soutenir, je me retrouve face à moi-même, seule, sans lui. Je pense régulièrement à toutes ses affaires qui vont tomber entre des mains étrangères. Ce sont des parties de lui qui vont être éparpillées, maltraitées. Ce ne sont que des objets certes, mais pour moi il y a toute une histoire en eux, la sienne, la mienne, la nôtre. Je n'ai pas l'impression de le perdre une deuxième fois, mais qu'on me l'a arraché à moi une deuxième fois. C'est assez violent à vrai dire mais c'est sans doute le bon vieux contre-coup après avoir été occupée par les préparatifs du déménagement et le déménagement lui-même. Il y a tout de même un point positif, si on peut dire, c'est que je peux vivre mon chagrin en paix, sans qu'il soit parasité par des soucis matériels et l'inquiétude de ce que j'allais devoir faire. Le lieu finalement ne change rien, le chagrin est toujours là et le souvenir de mon tendre amour aussi, ils m'ont suivie. Partout où j' irai ils seront avec moi, ils font partie intégrante de moi maintenant. Si changement il doit y avoir, ce ne sont pas des circonstances extérieures ou un environnement différent qui les provoqueront mais c'est de nous que ça devra venir. On en revient toujours à la même chose, le temps, qui fera son oeuvre. Le deuil nous apprend l' attente, la patience car ce temps est long et lent. Je ne sais pas si j'ai été très claire, ce déménagement n' a pas été anodin, il ne résout pas grand chose dans l'immédiat mais je verrai, peut-être sur le long terme... Le fait de ne pas avoir eu le choix doit entrer en ligne de compte.
Je vous souhaite une journée la meilleure possible.
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Le lieu finalement ne change rien, le chagrin est toujours là et le souvenir de mon tendre amour aussi, ils m'ont suivie.
Partout où j' irai ils seront avec moi, ils font partie intégrante de moi maintenant.
Si changement il doit y avoir, ce ne sont pas des circonstances extérieures ou un environnement différent qui les provoqueront mais c'est de nous que ça devra venir.
On en revient toujours à la même chose, le temps, qui fera son oeuvre.
Le deuil nous apprend l' attente, la patience car ce temps est long et lent.
oui exactement ça
je te souhaite que tu ai de l'apaisement de la sérénité avec certaines choses pour faire face avec plus de ressources aux affres inévitables du deuil lui même
affectueusement
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Bonjour,
Mon amour, l'homme de ma vie, mon compagnon, mon ami.... depuis 30 ans est parti le 5 mai.... après un diagnostic de cancer le 19 février... 2 mois de radiothérapie douloureuses et de chimios pour rien.... une opération du foie ensuite et il ne se réveille pas.... on y croyait tellement.... j'ai moi même combattu un cancer du sein avec chimio/ablation/radio il y a 3 ans.... on s'était dit.... "on l'aura à 2-0" ce crabus merdicus !.....
Depuis cette nuit d'enfer du 5 mai, ma fille qui a fêté ses 20 ans le 15 mai.... a des ganglions dans la gorge, on a fait tous les examens (biopsie, radios, scanner)..... puis erythème noueux sur les jambes.... puis re-prise de sang.... bref... l'enfer pendant 7 semaines. Tout va bien depuis 1 semaine, les résultats des examens étaient bons et là.... ca recommence.... je me liquifie de l'intérieur... je ne plus respirer.... je vais retourner à l'hopital voir l'ORL et elle a peur... nous n'arrêtons pas depuis mai de retourner au même hopital, ou nous l'avons vu en réa......
Mon amour me manque tant.... il m'aurait rassurée, calmée et là je suis seule avec ma détresse et mon angoisse. Je suis très entourée d'amies, de familles, mais j'ai tellement peur de les perdre en n'étant plus la femme drôle, tonique, "forte comme ils disent....). Mon mari était gérant d'un restaurant , à la retraite depuis 2 ans. Je devais l'y rejoindre, car à la retraite moi même le 31 juillet.... j'ai peur.... peur.... J'ai perdu 9 kg en 10 semaines. Je n'ai plus faim... mais il me faut tenir pour ma dernière de 20 ans et mes petits enfants.... alors je mange, mais je "brûle tout". Cela est-il normal de maigrir autant ? j'ai peur de partir dans cette saloperie de maladie et de rendre tellement malheureuse mes filles... car moi... si je pouvais le retrouver.....
cela fait quelques semaines que je lis vos messages et j'y ai trouvé tellement d'apaisement, car vos mots et vos maux sont les miens aussi.
je vous embrasse
Anne
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Bonjour Anne,
Oui tu trouveras un peu d'apaisement en parcourant ce forum ; il y a tellement de similitudes dans nos ressentis malgré les situations différentes de chacun.
Tu as traversé beaucoup d'épreuves ces derniers mois , je comprends que ton corps se signale à sa manière. Qu'en dit ton mèdecin ?
Tu es bien entourée par ta famille ou tes amis, c'est deja beaucoup.
Tu trouveras au cours de tes lectures du forum une aide supplémentaire et des mains tendues.
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Merci beaucoup de ta réponse affectueuse. Tu as l'air tellement empathique! Mon Medecin n'est pas inquiet pour moi. C'est moi qui ne suis qu'une boule d'angoisse. Cela fait 2 mois et demi et j'ai l'impression que c'est plus dur qu'au début !
Belle journée à toi !...
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triste bienvenue
oui lire les autres aide
écrire aussi
as tu essayé l'acupuncture sur ce forum beaucoup en ont eu de grands bienfaits ...
Tu vis d'énormes stress
tu peux fouiller
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/
il y a un lien dedans boite à outils avec plein de choses qui peuvent te faire du bien, à tester en tout cas ...
L'EMDR aide/images et peut te servir/revenir à l'hôpital ...
prends soin de toi et soit satisfaite d'être entourée je te le dis car je ne l'ai pas été ...
vois le lien avec les groupes de parole
abonne toi au programme gratuit du site dont est issu ce forum ...
bien affectueusement
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Merci de votre accueil sur ce forum que je lisais en pleurant dans mon lit tous les soirs. Les mots que vous employez tous sont les miens aussi. même entourée d'amis, on se sent bien seule avec cette déchirure, ces coups de couteaux au ventre... on fait "bonne figure".... je ressens aussi tellement ces vagues de désespoir précédées de moments de calme.....
Aujourd'hui, une bonne nouvelle.... ma fille n'a rien à la gorge.... quel soulagement.... et ce soir, la vague revient... terrible, monstrueuse...
Merci aussi pour les conseils. J'ai fait magnétiseur.... micro kiné.... sophro.... cela fait du bien sur le moment... mais c'est sûr... on avance... un petit pas de plus tous les jours. Cela fait 2 mois et demi, j'ai l'impression que le temps s'est figé...
que la nuit vous soit la plus douce possible !
anne
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La Bretagne, très jolie région, 1 semaine de repos bien nécessaire même si le premier jour de ses petites vacances fut éprouvant. J'ai passé la journée à pleurer. Premières vacances sans toi mon amour. J'ai passé une grande partie de la journée à regarder l' océan brouillé par mes larmes. Retour aux démarches cette semaine. Quand on pense en avoir fini il y en a d' autres qui se rajoutent. Et tout cela à faire toute seule. Avancer, ne pas s'arrêter au risque de perdre l' équilibre. J'ai vu mon neveu à Rennes, il a 5 ans et c'est le seul à m'avoir parlé de son tonton. "C'était quoi sa grosse maladie? Pourquoi les médecins n' ont pas essayé tous les médicaments? " Je lui ai dit qu'on avait tout essayé mais que les médecins n' étaient pas des magiciens. Et lui, avec sa logique de petit bonhomme de 5 ans, il m'a répondu:" Fallait appeler un vrai magicien!"Oui, si j'avais pu comme je l'aurais fait. Il m'a fait sourire. Comme c'est doux d'avoir 5 ans. Mon amour adorait mon neveu, il jouait avec lui comme un gamin. Il aurait été un grand père fabuleux mais n'en aura pas eu le temps. Il avait tant de choses à vivre encore, 58 ans c'est un peu tôt quand même. Voilà aujourd'hui je suis dans les regrets de tout ce qu'il ne vivra pas et je trouve cela terriblement injuste et incompréhensible.
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Espérant que cette semaine bretonne et ces moments de tendresse partagée avec ce petit neveu aient allégé un peu le poids des démarches harassantes à défaut d'éroder la peine. Affectueuses pensées.
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Il me manque et ses derniers jours à l'hôpital me reviennent en boucle. Ses images m'avaient pourtant quittée ces derniers temps. Pourquoi faut-il donc subir cela? Je n'ai pas envie de replonger là -dedans mais je ne contrôle pas, je ne maîtrise pas. Ça m'envahit, me submerge et mon sommeil est à nouveau chaotique et les journées compliquées. Oui Anneso cette semaine en Bretagne a été une bulle de tranquillité et d'apaisement mais juste une bulle et elle vient d'éclater. Heureusement que je vous lis et qu'à travers vos récits je découvre qu'en fait tout cela est normal, douloureux mais banalement normal. Il ne me reste plus qu'à accueillir ce moment et à attendre que ça passe. Ma fille est chez moi en ce moment et ce n'est pas très drôle pour elle de me voir dans cet état, je la sens désemparée face à mon chagrin, mal à l'aise, ne sachant quoi dire ni quoi faire. A 20 ans elle m'aura souvent vue au fond du trou, à un an et demi lorsque que son père m'a quittée, à 11 ans lorsque mon père a été tué dans un accident, lors de mes soucis de santé suite à une dissection des carotides, pendant ma dépression. Je sais, il y a pire mais j'aurais aimé qu'elle soit un peu plus épargnée. Elle ne s'en sort pas si mal, elle fait des études qui lui plaisent et les réussit plutôt bien. C'est juste que j'aurais voulu qu'elle vive dans une ambiance avec un peu plus de joie de vivre., mais là-dessus non plus je n'ai aucun contrôle. Je me morfonds un peu, désolée, j' en avais un peu besoin. Je sais que je ne suis pas la seule à vivre des choses difficiles, c'est inhérent à notre condition d'être humain mais p... que c'est dur! Certes je n' évoque pas tous les merveilleux moments que j'ai vécus, engluée que je suis dans mon chagrin. Oui, voilà j'en ai vécu, j' en vis et j'en vivrai encore. Il me faut continuer à avancer vers ces moments-là. Ça relève plus du journal intime que du partage ce que j'ai écrit mais ça m'a fait du bien.
Je vous souhaite à tous des moments d'apaisement et malgré tout de bonheur.
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Dans la table des matières
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/
il y a le lien à outils vers la pratique narrative
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil/deuil-et-pratique-narrative/
je t'invite à aller voir cela peut te permettre de dire des choses positives à ta fille même si tu pleures ...
Tu peux utiliser l'EMDR
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg55656/#msg55656
l'EFT
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg56699/#msg56699
la méditation des émotions
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg57305/#msg57305
je l'utilise souvent encore ...
c'est bien que tu puisses écrire ici n'hésite pas à continuer
affectueusement
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Je lis régulièrement les uns et les autres mais écrire m'est difficile. J'ai l'impression de tourner en rond. Les larmes ne sont plus quotidiennes mais la tristesse est là, jetant sur ma vie un voile terne, atténuant sa saveur. Depuis quelques semaines je suis soumise à des compulsions alimentaires que je ne contrôle pas du tout. La nourriture a souvent été un refuge, bien dérisoire, pour moi. Dérisoire car le sentiment d'apaisement que ça m' apporte est très, très éphémère. Les conséquences, elles, sont visibles, prise de poids, mal être, le problème est que ça ne résout rien. Au contraire, je me dégoûte. Tu me manques et la nourriture ne comblera pas ce vide, ma raison en est bien consciente, mais elle a peu de poids face à mon immense chagrin. J'ai fait un rêve récemment où je te disais que tu me manquais et tu me répondais, en me prenant dans tes bras et en m'embrassant tendrement, que c'était pour cela que tu étais descendu (d' où?). Oui, mais tu n'es pas resté. Que le chemin est long. tortueux et douloureux! Vous tous ici le savez bien mais comme on aimerait que tout cela n'ait jamais eu lieu. Je crois que c'est ce que je cherche dans la nourriture, à oublier, à m'oublier.
P.S.:merci Qiguan pour les liens et d'être toujours là malgré tes propres blessures.
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Le 25 août ça aurait fait 8 ans que nous nous étions rencontrés, mais il n'y a plus de nous, il n'y aura plus de nous. Je dois arrêter de penser au conditionnel c'est bien du futur qu'il s'agit. C'est une certitude, cette douleur, cette souffrance. Bientôt 9 mois que tu n'es plus, que nous ne sommes plus. Voilà à quoi se résume notre histoire, à de tous petits chiffres et à un bon emploi des temps de la conjugaison française. Parfois je me demande ce qu'il reste de ce nous à part cette douleur que je porte seule. Le 25 août j' étais entourée de mes meilleurs amis pourtant, de leur affection et ce fut un pur moment de douceur, un moment agréable et tendre. Oui mais tu n'étais plus là et cette absence est la seule chose qu'il me reste. Je les aime beaucoup ces amis ce n'est pas juste pour eux. Ton absence prend toute la place . Chaque évènement de ma triste et petite vie, depuis le 11 décembre 2016, met en évidence ces négations, ne ...pas, ne...plus. Plus rien.
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Ça couvait depuis un moment. Hier grosse vague de désespoir, il y avait bien longtemps que je n'avais pas pleuré. Je suis fatiguée d'être triste. Encore une journée à affronter, heureusement en fin d'après midi réunion d'amies autour d'un thé. Je les aime celles-là! Elles ne me lâchent pas et je ne les lâcherai pas non plus. En te perdant mon amour j'ai redécouvert un lien très précieux. Celui de l' amitié que j'avais un peu négligé. Il ne remplace pas ta perte, ce lien, c'est autre chose. Une affection, une douceur qui me permettent d'avancer, de ne pas être tous les jours centrée sur ma douleur. C'est un vrai baume sur mes blessures. J'ai de la chance malgré tout, il y a des gens qui comptent pour moi et pour qui je compte.
Aussi bonne journée que possible à tous.
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Je suis fatiguée d'être triste.
comme je te comprends, le deuil épuise, et l'épuisement épuise...
comme toi Marijo, je suis entourrée, et j'ai redécouvert le lien d'amitié, certains sont toujours là et me font du bien, j'en ai perdu certes (mais perte si futile après celle que l'on vient de vivre), mais j'ai découvert de belles personnes, de très belles personnes
je t'embrasse
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Je ne me sens pas bien en ce moment, j' allais un peu mieux et là d' un coup je rechute. Il y a un an à la même époque nous étions pleins d'espoirs, cette greffe de cellules souches était de toutes façons la seule et unique solution. C'était risqué mais tu étais déterminé et tu y croyais. Ça ne serait qu'un mauvais moment à passer et après une longue convalescence tu reprendrais tes activités. C'est le discours que tu me tenais et moi, dans le déni le plus total, je n' envisageais même pas qu'il puisse y avoir une issue fatale. On y a tous cru mais y croyais-tu vraiment? Quelque chose m'a échappé, je n'ai jamais compris la réelle gravité de ta maladie. Il faut dire que tu refusais, avant ton hospitalisation, que je t'accompagne à tes rendez -vous chez l' hémato. Je t'en veux aujourd'hui, j'ai l'impression d'être passée à côté de quelque chose. C'est absurde et certains me disent que tu voulais sans doute m'épargner mais je crois plutôt que tu ne me croyais pas capable d'être à tes côtés d' où cette bulle dans laquelle vous vous étiez enfermés avec ta fille qui a pris ses jambes à son cou quand la situation a empiré. Remarque moi non plus je n' aurai jamais pensé être capable de tenir le coup. C'est maintenant que c'est le plus difficile, 11 mois après. Heureusement qu'il existe ce forum, grâce aux différents témoignages je sais que tout cela n'est pas anormal. Je laisse venir cette nouvelle vague et j'attends qu'elle passe, je me relèverai après. Tu me manques, j'ai tellement envie de me blottir contre toi. Chaque jour je me réveille en me disant "l' homme que j'aime est mort",que faire de cet amour dirigé vers le néant...
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Bonjour marie Jo. Elle va tenir quelques jours cette vague car la période de toussaint n'est pas faite pour remonter le moral à nous tous sur le forum qui pleurons un etre cher.
Tu dis qu'il ne voulait pas que tu l'accompagnes chez l'hémato. Le mien non plus ne voulait pas . Il avait son vsl. Il se voulait indépendant ou alors ne voulait pas me faire supporter cette contrainte et ce milieu. C'est peut etre également pour cette meme raison que ton conjoint a agi de la sorte. Pour nous préserver je dirais.
Pourtant, je me sentais inutile et j'ai insisté auprès de lui; Pour moi c'etait naturel, on etait deux, on devait ne faire qu'un pour tout. Il a fini par accepter mais je n'ai jamais abordé le pourquoi. Tout un tas de choses que je n'ai pas abordé dont je n'aurais jamais la réponse.
Ne faire qu'un : aujourd'hui après 17 mois je me sens toujours amputée. Bien sur, j'arrive à avancer un peu mais ma vie est si vide.
Ce qui est difficile ce sont ces anniversaires de différents évènements avec ce sentiment de culpabilité dont tu parles.
La route sera longue, le soleil se lève tous les jours, les saisons passent et nous sommes au milieu .
Je te souhaite de pouvoir laisser passer la vague le plus naturellement possible.
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marijo
Je laisse venir cette nouvelle vague et j'attends qu'elle passe, je me relèverai après.
oui et ne craint pas la durée de cette tempête !
le corps de l'homme que tu aimais est mort
mais tout ce qui était votre amour à vous qui a existé, existe encore car toi tu vis ...
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Merci de m'avoir lue, c'est en effet une période difficile. Au début, je parlais beaucoup de lui à nos amis mais je n'y arrive plus et tout le monde pense que je m'en sors bien. En même temps c'est ce que je leur donne à voir.
Oui 3 pommes tout comme toi, je me sens amputée. Je ne me sens pas seule, c'est autre chose. Même bien entourée comme je le suis, je me sens bancale.
Quand il a rendu son dernier souffle, c'est la première pensée que j'ai eu Qiguan, et qu'entre nous j'ai trouvé bizarre, "il est mort mais je vis", sans trop savoir ce que j'allais faire de cela. Tu as raison, faire exister notre amour, d'une autre façon. Et pour cela il va falloir que je prenne soin de moi mais c'est difficile en ce moment. Je me nourris n'importe comment et bien trop. Mon psy me dit que j'essaie de m'étouffer mais je n'arrive pas à trouver de solution à ce comportement. Ça m'inquiète mais quand j'en parle on me dit qu'au moins je ne sombre pas dans l'alcool. En gros, ce n'est rien. Les compulsions alimentaires ne sont pas vues comme un trouble par la plupart des gens. Je ne contrôle plus rien, comme avec la maladie de mon tendre amour, incontrôlable, parce que rare et n'ayant quasiment aucun remède, comme avec la vie en général. J'ai bien du mal à l'accepter, c'est peut-être pour cela que je me noie dans la nourriture, parce que je suis morte de peur. Je ferai mieux de raconter cela à mon psy.
Enfin le week-end se termine, en général je me sens mieux la semaine.
Je vous souhaite à tous un chemin le moins chaotique possible.
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oh ! j'ai l'impression de me lire . je ressens exactement la même chose . c'est vrai que les autres ne prennent pas la mesure de notre douleur . le dimanche , tous les dimanches je suis borderline! je louche sur ma boîte de somnifère tant j'ai l'impression que je n'en sortirai jamais .l'homme qui était toute notre vie n'est plus là, donc on n'a plus de vie . a quoi bon se bagarrer pour quoi? entourée ou pas , on est seule . je veux pas te saper le moral davantage, mais moi, j'y arrive plus . j'ai déjà fini de manger mais je ne sais plus quoi tant ça n'a aucune importance . je t'envoie tout mon soutien .
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le premier retour du plaisir de manger fut lors de la première rencontre entre endeuillé(e)s faite dans le Gers , je nous revois réalisant tous , les larmes venant que nous étions en train de trouver du plaisir alimentaire ...
seule à la maison ce fut bien bien plus tard, un jour apprécier une saveur et en être toute surprise
puis le plaisir gustatif s'est élargi même s'il est loin de ce qu'il était.
Marijo l'EMDR cf post boite à outils et l'EFT peuvent t'aider beaucoup, l'acupuncture aussi
pour le bseoin de remplir sans calories ou peu un bon truc :
faire des faux flans avec de l'agar agar et avec les parfums aimés et les sucrer au xylitol, mélanger agar agar à de l'eau ou du lait écrémé ...
prenez soin de vous, vos aimés le souhaiteraient ...
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Dans une semaine cela fera un an que tu es mort et alors que je pensais aller mieux, ce matin je me réveille après une nuit de cauchemars comme si tu étais mort hier. Les mêmes sensations et sentiments m'assaillent. J' avais lu sur ce forum combien le chemin du deuil pouvait être chaotique. Je le vis c'est autre chose que de le savoir. J' attends l' accalmie car ça aussi ça fait partie du vécu et heureusement que je sais que ça existe aussi sur ce chemin plein d'ornières. Je vous souhaite à tous ici de trouver ces moments d'apaisement.
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Le forum t'aide
Car il t'avait avertie
Et aussi car tu sais qu'au bout d'un temps cela se calmera à nouveau
Puisse ce forum continuer ainsi à accompagner
Savoir aide le vécu qui fait moins peur que l'inconnu ...
Affectueusement
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Bonjour,
Depuis presque 3 mois l'homme de ma vie s'en est allé .
Je lis vos témoignages et j'ai déjà écrit .Les avertissements que ce forum expriment m'ont aidée à comprendre ce qui se passe et va se passer en moi mais cette nuit ma douleur est devenue si intense ,plus intense que jamais .
J'ai vécu de nombreux deuils mais je n'avais jamais imaginé une telle souffrance .
J'ai cru avoir passé une étape mais non;je ne parviens toujours pas à accepter son départ (oui,je sais, il y a des retours en arrière ...les émotions sont en dents de scie ....) Et bien non, en ce qui me concerne les émotions sont plus intenses chaque jour,un cauchemar qui ne s'arrête jamais .Mes pleurs ont commencé doucement, lentement et s'amplifient , je ne pleurais jamais la nuit ni au travail, ni devant mes proches (je suis seule, mes enfants sont grands et ont toujours leur père) désormais je pleure partout; dans la rue..., en voiture..., je suis obligée de sortir de mon cours pour ne pas m'effondrer devant mes étudiants .
Il était l'homme de ma vie, nous nous étions rencontrés tardivement après des vies compliquées (divorces, séparations...)
Mais nous avions tout de suite compris que nous étions faits l'un pour l'autre ;nous nous étions trouvés, nous terminerions notre vie ensemble , nous n'avions jamais été aussi bien .Il me reste le souvenir des 12 années de passion
commune et le bonheur de l'avoir accompagné jusqu'au bout de son chemin malgré la maladie .
Mes pensées pour vous tous dans ces moments terribles que nous traverssons
Nath
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Bonjour,
Depuis presque 3 mois l'homme de ma vie s'en est allé .
Je lis vos témoignages et j'ai déjà écrit .Les avertissements que ce forum expriment m'ont aidée à comprendre ce qui se passe et va se passer en moi mais cette nuit ma douleur est devenue si intense ,plus intense que jamais .
J'ai vécu de nombreux deuils mais je n'avais jamais imaginé une telle souffrance .
J'ai cru avoir passé une étape mais non;je ne parviens toujours pas à accepter son départ (oui,je sais, il y a des retours en arrière ...les émotions sont en dents de scie ....) Et bien non, en ce qui me concerne les émotions sont plus intenses chaque jour,un cauchemar qui ne s'arrête jamais .Mes pleurs ont commencé doucement, lentement et s'amplifient , je ne pleurais jamais la nuit ni au travail, ni devant mes proches (je suis seule, mes enfants sont grands et ont toujours leur père) désormais je pleure partout; dans la rue..., en voiture..., je suis obligée de sortir de mon cours pour ne pas m'effondrer devant mes étudiants .
Il était l'homme de ma vie, nous nous étions rencontrés tardivement après des vies compliquées (divorces, séparations...)
Mais nous avions tout de suite compris que nous étions faits l'un pour l'autre ;nous nous étions trouvés, nous terminerions notre vie ensemble , nous n'avions jamais été aussi bien .Il me reste le souvenir des 12 années de passion
commune et le bonheur de l'avoir accompagné jusqu'au bout de son chemin malgré la maladie .
Mes pensées pour vous tous dans ces moments terribles que nous traverssons
Nath
3 mois, Nath, 3 mois c'est si récent, ça fait encore si mal!! Plus le temps passe, plus le manque est grand, avant de s'apaiser la douleur s'amplifie, c'est comme ça aussi que je l'ai vécu. et puis quand on avance (sans s'en rendre compte parfois), c'est avec tant de retour en arrière, retoucher la douleur violente fait si mal.
je te recopie cette petite phrase que j'aime tant :
L’arbre qui s’écroule fait beaucoup plus de bruit que la forêt qui pousse.
bien tendrement
Mononoké
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Dans une semaine cela fera un an que tu es mort et alors que je pensais aller mieux, ce matin je me réveille après une nuit de cauchemars comme si tu étais mort hier. Les mêmes sensations et sentiments m'assaillent. J' avais lu sur ce forum combien le chemin du deuil pouvait être chaotique. Je le vis c'est autre chose que de le savoir. J' attends l' accalmie car ça aussi ça fait partie du vécu et heureusement que je sais que ça existe aussi sur ce chemin plein d'ornières. Je vous souhaite à tous ici de trouver ces moments d'apaisement.
un an, période si particulière, si déroutante, ...déjà?, ..si peu, .. si long... le temps signifie quoi aujourd'hui??
pensée douce pour toi,
tendrement
mononoké
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Merci pour ta douce pensée. C'est vrai, déjà et c'est si long à la fois. Mes proches se sont souvenus, j'ai apprécié. Je suis toujours entre parenthèses, à côté de la vie mais je m'accroche et c'est en partie grâce à ce forum. J' y écris peu mais le lire m'a beaucoup aidée. Je reste très souvent sans voix face au malheur des autres. Je m'abstiens souvent, j'ai trop peur d'être maladroite. Cependant je pense souvent à vous tous, membres du forum, et vous remercie d'être là, de témoigner, de lire tout simplement. Aujourd'hui il y a tout juste un an mon coeur tu nous quittais... La journée va être longue
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Autorise toi tes émotions légitimes sans en avoir peur.
Ces dates ... Mais celle là est très particulière
Chacun(e) la traverse a sa manière ...
Difficile de vivre ce temps paradoxal si long si court et la notion pour "toujours"
Je te serre fort dans mes bras
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Moi aussi je te serre dans mes bras Marijo,
en cette journée si particulière,
un an,.. si étrange
bien tendrement
Mononoké
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Tendres pensées Marijo, en ce jour si particulier. Je suis comme toi très touchée quand les proches se souviennent, et osent enfin parler de nos aimés. Sans doute ont-ils peur de réactiver de douloureux souvenirs. S'ils savaient qu'en fait je n'attends que ça ...
Prends bien soin de toi,
tendrement loma
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Il m'est toujours aussi difficile d'écrire. J'ai peu d'énergie mais vos messages m'ont touchée. Vous que je ne connais pas mais qui êtes toujours pour une pensée, un mot gentil alors que vous traversez les mêmes affres que moi. Si à cela ne venaient pas s'ajouter les tracas du quotidien. Ce matin j'ai dû reprendre un xanax tant l' angoisse était insupportable. Plus d' un an sans en prendre. J' étais plutôt fière. Et là ce matin un souci matériel et je craque. La guerre n' est jamais totalement gagnée. C'est dur de gérer seule.
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c'est dur de gérer seule,
oui, tu as tellement raison, c'est si difficile
plus d'un an sans en prendre, oui tu peux être fière,
maintenant petit défit, plus difficile je l'avoue mais qui vaut le coup d'être tenté : SOYONS FIERS DE NOS IMPERFECTIONS, soyons fiers d'être ou de faire ce que nous ne voulions pas être ou faire, acceptons nos moments de fragilité, nos retours en arrière, les moments où nous pétons les plombs, où nous baissons les bras....
bien tendrement
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SOYONS FIERS DE NOS IMPERFECTIONS, soyons fiers d'être ou de faire ce que nous ne voulions pas être ou faire, acceptons nos moments de fragilité, nos retours en arrière, les moments où nous pétons les plombs, où nous baissons les bras....
oui pas facile
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Deuxième triste Noël sauf que l' année dernière tu es mort 15 jours avant et que j' étais complètement à l'ouest, c'est à peine si je me souviens où j'étais. En revanche cette année j'ai bien conscience de ton absence. J'ai pleuré toute la journée d'hier et hurlé dans la voiture pendant le trajet qui me menait chez ma soeur. Tu me manques, la vie nous a joué un sale tour. On s'était enfin trouvés, après pas mal de déboires, rien de grave puisqu'ils nous avaient menés l' un vers l'autre. Et puis au bout de 7 petites années plus rien. Tu me manques et surtout j'ai du chagrin en pensant à tout ce que tu ne vis plus. L' autre nuit j'ai rêvé que tu revenais, tu me disais qu'il y avait eu une erreur de diagnostic et qu'avec l' arrêt du traitement tu allais beaucoup mieux. Quelle joie! Quelle déception au réveil! Je ne viens ici que lorsque je suis mal mais j'ai aussi des moments d'apaisement, plus longs maintenant. Cependant me projeter reste encore difficile, on avait tellement imaginé vieillir ensemble. 7 petites années mais 7 années superbes, merci mon amour
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Cette période est difficile pour nombre d'entre nous et cumulée à l'épuisement des un ans... je t'envoie de tendres pensées Marijo. Ce forum est notre refuge : un endroit où venir exprimer nos peines, nos angoisses, nos regrets... et aussi nos éclaircies et nos espoirs. Laisse passer les vagues de tristesse, profite des moments d'apaisement.
Prends soin de toi
Anne-Sophie
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Oui ce forum est un refuge en effet. La seule lecture de vos messages suffit parfois à m'aider et je vous en remercie, vous que je ne connais pas mais qui m' êtes si proches. Mon amour me manque tellement en cette période de fêtes, sa main dans la mienne, ses baisers, ses blagues pas drôles et tous les partages que nous avions. Je me sens si seule, alors que je suis encore très entourée. Cette sensation est vraiment curieuse mais j'ai pu la voir évoquée dans d'autres fils. J' aimerais revivre un jour de tels moments de partage mais je n'arrive pas à m'imaginer avec quelqu'un d'autre et en même temps je suis terrifiée à l'idée de ne plus jamais vivre cela. Ecrire une autre page sans tourner celle vécue avec lui...
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pour vous
pour nous
pour eux
pour elles
http://forumdeuil.comemo.org/beaux-textes-citation-mort-deuil/une-veuve-a-compose/msg85437/#msg85437
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Merci pour ces liens. Je ne connaissais pas Émilie Simon. Les textes sont magnifiques . Pouvoir faire quelque chose de beau de son chagrin, c'est ce qui me manque et ce dont je suis incapable. Heureusement, d' autres le font superbement bien.
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Une nouvelle année que nos amours ne vivront pas.
C'est dur, si dur d'être là, seule, sans savoir quoi faire.
Je n'arrive pas à parler de ce que j'éprouve sans fondre en larmes, alors je m'abstiens, ce qui fait dire à mon entourage que je suis forte, solide. Heureusement que le forum me permet d'exprimer ce que je ressens.
Je suis dévastée, détruite de l'intérieur. Je sais que nous sommes nombreuses à éprouver ce sentiment, à avoir cette impression de vivre dans un épais brouillard, de ne pas voir le bout du tunnel.
Combien de temps avant l'apaisement ?
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Combien de temps avant l'apaisement ?
c'est perso moi
plusieurs mois pour quelques secondes ne plus se sentir torturée
plusieurs années
pour avoir des moments : heures voire jours d'apaisements :(
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Bonsoir,
Je viens de lire les 11 pages du fil "Mon tendre amour" lancé par Marijo où j'ai pu retrouver beaucoup de similitudes avec sa profonde détresse. Il est vrai que j'ai peur quand je vois que le chagrin et la peine perdurent longtemps après la disparition de l'être cher, Voilà 4 mois cette nuit que mon mari nous a quittés mes enfants et moi même. 4 mois que je vis en boucle sa dernière semaine de vie. Ca devient infernal , après une longue période de déni où je croyais, j'espérais qu'il reviendrait,( il y a 1 mois) j'ai fini par envoyer un de mes fils le chercher. Là, j'ai mieux compris ce que voulait dire:
"Aimer à perdre la raison" , Comme beaucoup d'entre vous ,ces fêtes qui viennent de passer, je les ai vécues comme un enfer,2 de mes enfants sont à l'étranger, inutile de vous dire comment je dois vivre cette solitude.
Parfois, il m'arrive de lui en vouloir de m'avoir abandonnée mais je sais que c'était malgré lui car il a affronté ce 2e cancer avec un tel courage que je me demandais s'il était bien conscient de la gravité de la situation et où il allait puiser ses forces. De plus, atteint d'une profonde surdité (maladie professionnelle) et bien qu'appareillé , il souhaitait que je l'accompagne à tous ses RV médicaux, d'ailleurs je l'en remercie , ça m'a permis d'être à ses côtés tout au long de cette maladie. J'étais ses oreilles , je faisais partie intégrante de son corps, ce corps qui a été mutilé après une lourde intervention qui a duré une dizaine d'heures et le pire c'est qu'il a été opéré 4 fois sur 7 jours . J'ai eu l' impression qu'on lui faisait une autopsie vivante, Ce fut un vrai cauchemar, d'autant plus que bien que retraité, il a travaillé intensivement jusqu'à 2 heures avant de rentrer à l'hôpital comme quelqu'un qui voulait tout mettre à jour avant de partir.*
Comment voulez vous que j'arrive à accepter ce départ quand le professeur lui même ne comprend pas ce qui a pu se passer, " Réaction du corps" me disent ils . Je dois, en principe, être reçue par le chef du service réanimation car je souhaitais obtenir le dossier médical mais.....j'attends Je pensais que comprendre m'aiderait à accepter tout en sachant que ça ne le fera pas revenir, J'ai beaucoup de mal à croire et à accepter que cette souffrance et cette douleur qui est de 18 sur une échelle de 0 à 10 m'accompagneront jusqu'à la fin de mes jours.
Je n'en aurai ni la force ni le courage malgré mon combat pour mes enfants. Je me suis isolée car j'ai mal quand je vois d'autres couples de notre âge ensemble, ce n'est absolument pas de la jalousie mais plutôt de l'envie. ma vie s'est arrêtée
le 05/09. Demain c'est son anniversaire , quand aurais je une réponse à ma question :
Pourquoi? POURQUOI LUI? Pourquoi nous?
Que la vie est cruelle!! Que c'est difficile à surmonter!! je n'y arriverais jamais, j'aimerais tant qu'il vienne me chercher car après 43 années de mariage + 3 ans de fiançailles je ne suis rien sans lui maintenant qu'il est parti m'abandonnant avec tous les soucis liés à un décès
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Bonjour, il y a longtemps que je n'ai pas écrit sur mon fil mais je n'ai pas cessé de vous lire. Aujourd'hui,14 mois après ton départ je vais moins mal. Je ne vais pas bien tu me manques trop pour cela. C'est plus supportable parfois. Tous les jours, des milliards de fois par jour je pense à toi. Je vais moins mal mais je ne vais pas bien.
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Aujourd'hui je vais très mal, une mauvaise vague qui dire depuis quelques jours. Je m'accroche aux messages des anciens du forum en me répétant que ça va passer. Ce n'est pas la première fois et ce ne sera sans doute pas la dernière fois que je me sentirai mal mais on sait tous ici que l'apaisement arrivera. Qu'il est long à venir cette fois. Depuis ce matin les souvenirs m'assaillent, toutes les belles choses que nous avons vécu ensemble et qui restent à jamais dans ce passé dans lequel j'aimerais vivre encore. Dormir pour ne plus avoir mal et à chaque réveil se confronter à nouveau à l'absence. C'est épuisant. La vague d'émotions est forte. Comme d'habitude je vais pleurer tout mon soûl et me relever ensuite pour continuer ma route mais vers quoi?
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Marijo,
qu'elles sont difficiles ces vagues douloureuses que l'on ne connait tous que trop ici. Les laisser passer, oui mais quand on est au creux de la vague, à qui, à quoi se raccrocher, comment continuer encore ?
Je sais que je ne peux t'enlever un peu de ta douleur mais je peux t'apporter un peu de chaleur et de douceur
bien tendrement
mononoké
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Merci d'avoir pris le temps de m'écrire. Je me sens si seule et désemparée.
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Cette solitude est par moments si violente et difficile,
dans les moments doux, j'arrive aujourd'hui à l'aimer, mais qu'elle est longue à apprivoiser
tendresse
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C'est cela il faut apprendre à l'apprivoiser. Je vais m'y atteler. Tes mots me sont d'un grand réconfort.
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quand c'était trop fort je pensais juste que d'autres y avait survécu ...
affectueusement
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Oui, je me le suis dit aujourd'hui, j'apprécie beaucoup tes interventions, Qiguan, sur le forum. Elles sont pertinentes et apaisantes. Tes liens m'aident aussi.
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J'ai eu l'impression en début d'année de passer un cap. Je me sentais apaisée et puis ces derniers jours les choses se sont à nouveau compliquées, avec crises de panique, d'angoisse. Tu me manques mon coeur quand au coeur de la nuit je me réveille en sursaut complètement désemparée, seule, tellement seule.
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Alternance de moments plus doux et plus compliqués... nous savons tous ici de quoi tu parles. Ça ne remplacera jamais ton aimé mais tu n’es pas seule, nous sommes là pour toi.
Affectueusement,
Anne-Sophie
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L'anxiété est revenue m'étreindre ces jours-ci. C'est autre chose que le chagrin de t'avoir perdu. Elle m'empêche de respirer, de faire quoique ce soit. Sortir de chez moi est compliqué. Je sens que je m'isole, que je suis dans des stratégies d'évitement. Ça m'effraie, un vrai cercle vicieux. Mais pourquoi maintenant au bout de 14 mois? La solution de mon psy, anti-dépresseur et anxiolitiques en cas de grosses crises d'angoisse. Génial! Je médite autant que je peux mais malheureusement ça ne me soulage pas vraiment. Cette boule sur l'estomac ne me lâche pas.
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acupuncture ?
moi la répétition chaque jour de ce type de méditation mais plein de fois les courtes
m'a beaucoup aidé
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/boite-a-outils/msg58787/#msg58787 :-*
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C'est en mettant des mots sur mes maux, ici sur ce forum, c'est en laissant des petits messages de tendresse sur les fils des uns et des autres et en faisant du sport que j'arrive à canaliser mes angoisses
J'espère que tu trouveras bientôt ce qui te fera du bien pour que la vie te sois à nouveau un peu plus douce.
Je te dépose un peu de chaleur et de tendresse marijo
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J'ai enfin trouvé un groupe de paroles sur Dijon mené par une psy qui est vraiment très bien. C'est une collègue qui a réussi à le monter par l'intermédiaire de son association créée à la suite du décès de son fils il y a 7 ans. Elle m'a gentiment invitée à venir. Cependant il y avait majoritairement des femmes endeuillées de leur enfant. J'ai plutôt écouté que parler. Ma douleur est légitime certes mais la leur...les mots me manquent. Je ne sais pas si j'ai vraiment ma place dans ce groupe. Je verrai bien.
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Un deuil est toujours une immense souffrance lorsqu'il concerne quelqu'un qu'on aimait, quel que soit le lien qui nous unissait à l'autre. Le deuil d'un enfant est, parait-il-et je suppose que tout le monde peux le concevoir-le pire de tous, je n'arrive pas à imaginer ce que ce doit être, si c'est plus terrible encore que ce que nous vivons... :'( ça doit faire du bien à ces personnes d'évoquer ensemble cette forme de deuil. Néanmoins, elles doivent savoir qu'un deuil est toujours très douloureux, elles connaissent l'amour (dans le sens amoureux du terme je veux dire), elles peuvent certainement comprendre. Tu as le droit d'exprimer ta souffrance toi aussi. Mais si tu as des craintes à ce niveau, tu peux, en effet, commencer par écouter les autres, leur vécu, et, un peu plus tard, leur demander si ça ne leur pose pas de problème que tu parles, toi aussi, de ce que tu as vécu et vit toujours, de ta douleur, de tes émotions. Si tu vois qu'elles comprennent, qu'elles acceptent sincèrement, tu pourras commencer à te livrer toi aussi. J'espère pour toi que ce sera possible, ça pourrait être positif pour toi.
Douces pensées :( :-*
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C'est vrai Marijo qu'il n'est pas aisé de s'exprimer "librement" = sans s'auto censurer dans un tel groupe.
Stana a raison voit comment tenter de t'exprimer ...
affectueusement
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Bonsoir, il y a bien longtemps que je ne me suis pas exprimée, je continue à lire cependant, tous les jours. 18 mois que tu es parti mon tendre amour, 18 mois sans ton regard, ton contact. Il y a des jours plus difficiles que d'autres mais j'avance, de façon chaotique, certes, mais tout de même j'avance. Je n'ai pas le choix et puis je suis encore là, moi, je ne dois pas gâcher ce qui me reste de vie. Tu ne supporterais pas que je me morfonde même si franchement ce n'est pas tous les jours simples. Je te garde bien au fond de mon coeur. Non, on n'oublie pas pour ceux qui ont cette crainte. Encore aujourd'hui tu me manques et ton absence est douloureuse surtout en cette période de fin d'année scolaire, les copies de bac corrigées que vais-je bien pouvoir faire? J'aviserai, ne pas trop penser à ces longues vacances, à ces journées vides d'élèves, de cours qui m'ont aidée à me maintenir debout.18 mois ça peut sembler si long mais pas assez pour guérir. Par moment j'ai encore l'impression de survivre et à d'autres je vis des instants de joie, de rire. C'est assez curieux comme état mais cela me laisse espérer qu'un jour je pourrai à nouveau vivre sans cette douleur latente. Je ne sais pas quand mais je le pressens.
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oui des progrès
et la cohabitation de mieux et de la douleur du manque jamais loin
affectueusement