Auteur Sujet: Mon mari est parti mi juin  (Lu 18407 fois)

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sando

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #30 le: 19 août 2016 à 22:46:13 »
Bonsoir Pitchoune,
j' ai perdu mon mari il y a 8 mois, toujours très difficile pour moi;  si tu as envie de discuter voici mon numéro de portable 06 69 45 13 47

Hors ligne Faïk

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #31 le: 19 août 2016 à 23:33:25 »
Bonsoir Sando,

Ton message semble adressé à Pitchoune, peut-être devrais-tu lui envoyer tes coordonnées par MP, et non pas de façon aussi visible sur le forum ? des appels non sollicités pourraient t'importuner ...

Avec vous,

Faïk

Hors ligne Doudouzoe

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #32 le: 21 août 2016 à 11:37:19 »
Aujourd'hui on m à fait du mal pas intentionnellement mais du mal quand même.

Mon beau père, dois je continue à l appeler comme cela vu que le mariage c est jusqu'à ce que la mort vous sépare.

Enfin je lui est dit que je souffrais que j avais mal de plus en plus deux mois après et pour longtemps et lui de me répondre dans cette histoire c est nous ses parents et frères qui souffrons le plus....
Comment je dois prendre cela, pourquoi d autre devrait avoir le privilège de la souffrance.

C était mon mari l homme qui me prenait dans ses bras et qui me rassurait quand cela n 'allait pas maintenant mes bras sont vide pas d épaules sur qui pleurer seule avec ma fille.

Je lui est dit essayer d imaginer votre vie sans votre épouse....

Pensées à vous toutes et tous

Hors ligne kompong speu

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #33 le: 21 août 2016 à 13:10:42 »
Les jeux Olympiques de la douleur!!!
Pas très gentil le grand père!!!
Pensées

Hors ligne Stana

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #34 le: 21 août 2016 à 14:10:11 »
  Ton beau-père doit être tellement enfermé dans sa propre douleur qu'elle lui paraît plus terrible que toute autre, qu'il n'imagine pas qu'une autre souffrance, même la tienne, puisse être comparable. C'est certain que la perte d'un enfant, qu'il sois adulte ou non, doit être particulièrement horrible, mais ta souffrance à toi ne doit en aucun cas être minimisée. Je suis bien placée pour savoir que tu souffre énormément, perdre un être que l'on aime autant est extrêmement difficile à supporter, les premiers mois sont les pires, tu as le droit d'aller mal et de le dire. Tu as eu la bonne réponse. Ici nous savons.
*Où que tu sois, ne m'oublie pas. Ici, ta voix résonnera encore et toujours. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à toi; mais c'est un monde où je ne suis pas...* (Dark Sanctuary)

Hors ligne Doudouzoe

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #35 le: 24 août 2016 à 14:14:20 »
J en peut plus je craque mes beaux parents me font vivre un enfer tout est prévu pour l immersion de l urne pour le 4 septembre et voilà qu il M engueulé en disant que je ne pense qu a moi que ma fille n aura pas de lieu de recueillement que je suis lamentable de leur faire subir cela et que sa maman est obligé d aller voir un médecin pour se calmer.
Je ne fais que respecter la volonté de mon amour il voulait être incinéré et dispersé il ne voulait pas finir dans un cimetière.

Ma douleur empire et ma culpabilité aussi...

Hors ligne Ela

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #36 le: 24 août 2016 à 14:39:36 »
Courage... Écris ici. Laisse exploser ta colère et ta détresse. Et si tu t'en sens capable, n'hésite surtout pas à poser tes limites face à tes beaux parents, à leur dire quand ils vont trop loin. J'ai connu la même situation, je sais ce que c'est. Ma belle mère m'a fait vivre un enfer au courant des premiers mois. Elle cherchait sans arrêt à m’entraîner dans une compétition de la souffrance, à m'humilier, me dénigrer, me faire porter le mauvais rôle... J'ai compris que c'était sa douleur qui lui faisait perdre le contrôle ce qui fait que je n'ai pas basculé dans la haine ou le ressentiment, mais ça n'empêche pas que je considère toujours certaines attitudes qu'elle a eu à mon égard comme inacceptables. Notre souffrance est légitime tout comme l'est l'amour qui nous lie à nos conjoints. Et rien ni personne ne peut remettre ça en question. Je t'embrasse...

Hors ligne Doudouzoe

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #37 le: 27 août 2016 à 11:05:05 »
Je voudrais laissé éclaté ma colère contre cette belle famille aidante mais omniprésente. Mais comment m en prendre à une mère en deuil de son premier enfant...
Elle a toujours voulu régir notre vie David la freinait dans son mouvement..Il faut que je lui fasse comprendre que c est moi la maman elle la grand mère et que c est moi qui gère la vie de notre fille maintenant.l autre jour j ai pleuré en voiture je m en suis pris à David comment a t il pu me laisser seul à gérer cette belle famille
Enfin aujourd'hui et demain mes amis me sorte cela va me changer les idées.

Je t aime mon coeur tu me manques de plus en plus mais quand je vois ta fille qui te ressemble tellement physiquement et mentalement je me dit que j ai de la chance dans mon malheur tu vis à travers elle et pour toujours dans mon coeur. Toi l être le plus gentil que j ai jamais rencontrer toi le travailleur social qui passait ces journées de travail aider à rééduquer les personnes atteintes de la maladie d halzimer ces personnes qui aurait préféré donner du temps de leur vie plutôt que te voir la perdre tellement tu étais aimé..

J e t ai aimé je t aime et je t aimerais toujours.


Nandou_Guanaco

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #38 le: 27 août 2016 à 12:15:33 »
Tu as bien de la chance d' avoir une belle famille aidante et omniprésente. Je n' ai pas cette chance, depuis six mois que mon mari est mort je n' ai vu personne de ma belle famille. Comme toi ma belle-mère est toujours en vie, elle est venue à la cérémonie religieuse et est repartie aussitôt, elle n' est pas venue à l' inhumation, elle ne sait donc pas où est enterré son fils et s' en fout royalement. Chaque mois elle va déposer une rose sur la tombe de son mari mais son fils, lui, il est sorti de sa mémoire, il n' a pas droit à la visite de sa maman qu' il aimait pourtant et lui rendait visite chaque semaine. Idem pour son frère et sa soeur qui font corps avec leur mère, ils obéissent comme de gentils toutous. A la sortie de l' église elle leur a dit "on part" et tous les trois sont partis. Cela me blesse profondément pour mon mari pas pour moi, je ne suis pas de leur famille, mais mon mari a aimé sa famille, heureusement qu' il est mort et qu' il ne l' aura pas vu au moins.

Les familles c' est toujours très compliqué, c' est ainsi, c' est la vie, il faut de tout pour faire un monde à ce qu' il parait, dans chaque famille on en a l' exemple parfait!

Amitiés à tous.

Hors ligne Doudouzoe

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #39 le: 31 août 2016 à 10:02:13 »
J ai peur deux mois que tu es parti et depuis quelques jours une accalmie à pointée le bout de son nez. Elle est répartie et puis finalement revenu.
Je me dit que se n ai pas possible je ne peux pas aller mieux par après deux mois. Est ce que je ne l aimais pas aussi fort que je croyais Non. NON NON je l aimais plus que tout alors pourquoi.... Vais aller voir mon psy c est pas possible si vous avez connu cela rassurer moi.

Je vous embrasse

Hors ligne Ela

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #40 le: 31 août 2016 à 17:58:56 »
Ne t'inquiète pas Doudouzoe... J'ai connu et je connais ces mêmes "accalmies", ces mêmes craintes, ces mêmes questions... Comme beaucoup ici. Tu retrouveras souvent cette angoisse dans les témoignages des uns et des autres. Il y a même une rubrique spéciale "peur d'aller mieux".
Je connais cette angoisse, alors je me permets de faire ici un point de ce que j'en ai compris... Je sais que quand on vit cette angoisse, c'est difficile de se rassurer soi-même...  On se dit: "comment c'est possible? C'est trop tôt..." On a honte aussi. Et puis du coup, on ne se reconnait plus complètement dans le témoignage d'autres personnes qui dans leur souffrance recherchent désespérément ce type d'accalmie... Accalmie qui nous, à cet instant, nous effraie. On a peur de ne pas aimer assez, d'être insensible...
Mais laisse moi te dire que je suis persuadée que ça n'a rien, mais absolument rien à voir avec un manque d'amour... C'est simplement une voie qu'emprunte notre cerveau pour affronter la situation... C'est déconcertant, déstabilisant... Beaucoup peuvent connaitre cette crainte à un moment ou un autre je crois,  d'autres ne la comprendront pas vraiment. Certains s'y attarderont d'avantage et en souffriront beaucoup plus... Encore une fois, dans cette épreuve, on fait avec ce qu'on est: son passé, son histoire, ses casseroles, ses ressources..Pour ma part, cette crainte d'aller mieux m'a accompagnée tout du long et m'accompagne encore. Aujourd'hui (même si c'est fluctuant), je la vis un peu moins mal qu'il y a encore un mois, car j'ai compris qu'elle est conséquence de la façon dont je me suis construite...
Pour ma part, je suis très (trop) soucieuse de bien faire et du jugement des autres aussi... Une tendance à être vite anxieuse. Je pense qu'inconsciemment, à un moment, j'ai associé mentalement l'intensité de ma souffrance à l'ampleur de mon amour pour mon chéri et du coup j'ai pris peur qu'arrêter de souffrir signifie que je ne l'aime plus... Ce qui peut avoir deux conséquences: une telle peur de ne plus rien ressentir que mes émotions se bloquent à des moments en me donnant l'impression que je ne ressens plus rien (alors que dans ces moments là, la souffrance est bien là, terrible, mais sous une forme que je trouve bien pire parce que perverse: celle d'une sourde angoisse nichée au creux d'une désagréable anesthésie). Et deuxième conséquence: entacher les véritables accalmies en les chargeant de culpabilité plutôt que d'être en mesure de les accueillir simplement...
Je crois que la seule solution pour faire face et de travailler à comprendre comment tu fonctionnes, à toujours tacher de faire preuve de bienveillance envers toi-même (c'est ce que ton chéri voudrait aussi sans aucun doute), à tenter le plus possible d'accueillir ce que tu ressens sans le juger. Et si tu n'y arrives pas(c'est dur, je sais...), essaye de te tourner vers une ou des personnes en qui tu as confiance et qui pourront te rassurer... Car oui, le besoin d'être rassuré par les autres existe. Certains, très détaché du jugement des autres l'éprouve de façon moi impérieuse, mais je crois que sans cesser de mettre au travail ce besoin et de le questionner, il faut savoir l'accueillir avec douceur également.
Tu sais, même si c'est souvent plus simple de le dire aux autres qu'à soi-même, je tiens tout de même à te répéter encore une fois que les accalmies n'entament en rien l'amour que tu as pour ton conjoint. Pour ma part, j'aime mon chéri de tout mon cœur... J'ai peur parfois que de ne pas m'écrouler signifie que je ne l'aime pas assez, mais c'est une illusion mentale... Un raccourci que fait mon cerveau entre souffrance et amour et qui ne prend pas en compte une infinité d'autres paramètres...
Je crois aussi que si la souffrance est légitime dans une telle épreuve et considérée comme "normale", d'autres émotions sont également légitimes... Même si peut-être considérées comme moins "normales" par notre société et du coup, plus difficiles à accueillir. La joie par exemple: celle d'avoir connue une personne aussi exceptionnelle, de l'avoir aimée et d'avoir été aimée d'elle... La joie d'être encore en vie (qui peut être entachée par la culpabilité mais qui dans l'absolu n'a aucune raison de l'être je crois), la joie parfois aussi qui vient d'une confiance en une vie après la vie (je ne sais pas si c'est ton cas?)...
Et puis, accueillir les accalmies, ça peut être difficile parfois pour les mêmes raisons qui font qu'on a du mal à accepter d'être encore en vie, encore debout... On est bercé par des récits, des images qui nous montrent que "mourir d'amour" est une forme de romantisme absolu... Qu'aimer vraiment, c'est ne pas pouvoir continuer à vivre sans l'autre... Sans que j'arrive toujours à l'identifier, cette idée m'a donné du fil à retordre... Aujourd'hui je me dis qu'effectivement: je ne VEUX pas vivre sans mon amour. Je voudrais qu'il soit là tout près de moi, mais ce n'était pas à moi d'en décider... Et je ne PEUX pas vivre sans lui, dans le sens où me demander de tourner la page, de l'oublier... ça serait comme me tuer. En revanche, je VEUX et je ferai tout pour qu'il reste au cœur de ma vie, d'une façon ou d'une autre. Je l'aime et il ne disparaîtra pas.
Bien sur, une part de moi aspire parfois à mourir d'amour.... Combien de fois je me suis couchée en espérant le rejoindre, ne plus me réveiller.... Mais je sais aussi qu'il ne voudrait pas que je me maudisse d'être encore debout, de continuer à vivre.... Si j'en suis capable, c'est aussi parce que je l'aime et qu'il me donne de la force. Si j'en suis capable, c'est aussi parce que je l'aime, mais que ma vie ne dépendait pas, du moins pas entièrement de lui. Amour et dépendance sont deux choses bien distinctes je crois, même si dans un couple il  y a toujours des deux. Je ne crois pas que mon amour aurait été heureux, serein avec moi si je lui avais dit "je ne peux pas vivre sans toi". Alors, maintenant, je m'efforce de faire honneur à l'indépendance qu'il aimait chez moi et de réaliser qu'elle n'entame pas la force de mon amour pour lui...

J'espère que mes paroles t'apporteront un peu de réconfort... Je t'embrasse et t'envoie tout mon soutien.

« Modifié: 31 août 2016 à 18:31:22 par Ela »

Hors ligne Doudouzoe

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Re : Mon mari est parti mi juin
« Réponse #41 le: 31 août 2016 à 20:22:16 »
Trop de souffrance.... Il me manque.... La douleur me fait mal mais l accalmie me fait mal aussi..j ai si peur...