coucou Adeline,
Les pourquoi font partie du processus. Ils sont incontournables et douloureux, parce qu'on n'aura jamais de réponse objective.
Il y a dans la mort quelque chose d'absurde, c'est ce qui nous fait si peur.
On peut tenter de reprendre le contrôle en donnant nous-même une explication qui nous satisfasse.
Le deuil nous apprend une leçon importante : le lâcher prise et l'humilité.
Nous ne sommes pas grand chose, et même temps nous sommes uniques.
Chacun de nous l'est.
Et le fait même d'être en vie est un cadeau précieux.
Nos chéris ne peuvent plus profiter de la beauté de ce monde, mais nous pouvons l'apprécier pour eux, en pensant à eux.
Je dédie à Bruno chaque beau moment, comme la venue d'un pivert sur la terrasse ou les galipettes des écureuils.
Et les mauvais moments, je les gère de la façon la plus pragmatique possible. Je n'y mets plus d'affects, je n'attends plus que qqun les règle pour moi.
J'apprends aussi à me consoler, dans les moments de tristesse. J'arrive à découvrir en moi-même des ressources insoupçonnées.
Tu iras mieux un jour, Adeline, j'en suis persuadée.
D'ici là, vis ton chagrin, exprime-le, écris-nous, donne-nous de tes nouvelles.
Grosses bises et gros câlins pour toi.