Oh Lana, oui, comme je te comprends.
Laisse sortir ta douleur, exprime la, pleure, crie, surtout ne l'étouffe pas.
Il n'y a pas de mots pour nous consoler, pour nous il n'y a pas de mots qui font du bien.
La seule personne qui pourrait nous consoler n'est plus là, il va malheureusement falloir nous faire à cette idée, rendre les armes, mais que c'est dur.
Ces week end sont difficiles, moments de solitude où la douleur s'abat sur nous et ne nous lâche pas, où les autres rient, s'amusent, passent de bons moments pendant que nous trainons notre peine et que nous la cachons, presque honteuses .
Ces moments ouvrent devant nous le gouffre béant de notre vie. Toutes ces journées à venir, ces mois, ces années , à quoi bon les vivre puisqu'elles seront sans lui.
Notre peine va s'alléger, Lana, pas disparaitre, mais elle va être plus douce, un jour, mais le chemin va être long.
Chaque journée nous apporte notre lot de souffrance mais aussi de petits bonheurs, un sourire, une main tendue, la confiance et l'amour de nos petits compagnons à 4 pattes, un rayon de soleil, un oiseau qui chante à tue tête, un spectacle de rue, une rencontre ...Notre peine nous empêche de les voir et pourtant c'est à cela qu'il faut s'accrocher, petit à petit.
Et puis nous sommes riches de ce que nous avons vécu, et cette richesse personne ne viendra nous l'enlever.
Je pense à toi, Lana, je sais ce que tu ressens, ce n'est pas mieux pour moi.
Je t'embrasse
Nora