Bonjour Pandor,
Je t'ai lu avec émotion ...
Toi seul sais à quel point ce qui t'arrive est choquant, cruel et privé de sens ...
Les êtres sensibles sont merveilleux et fragiles ... intelligents, adorables ...
Les protéger est délicat ... car nous n'avons pas de contrôle et eux non plus ...
Favoriser son envie de vivre, tu l'as fait, tu prenais soin d'elle ...
L' Amour impuissant face au suicide, les raisonnements invalides ... tant de zones d'ombre ...
Pour les proches d'une personne suicidée, comme toi, comme moi, une destruction bien infectée ...
Sympathie et solidarité, Martine, tata de Kalahan, suicidé à 14 ans.
bonjour pandor
tristement je t'accueille au tout début de ton deuil
oui le deuil du conjoint est particulier et multiple
si tu lis Dr Fauré (livre vivre le deuil au jour le jour) tu verras il en parle
en lisant ici les anciens tu verras que oui c'est ça
tu as raison
tu as soutenu sa famille c'est réconfortant pour toi, pour eux
tu es plein de culpabilité oui dans un deuil on l'est toujours et encore plus lors de "suicide"
tu pourras naviguer entre cette section du forum
et http://forumdeuil.comemo.org/apres-le-suicide-dun-proche/
sur http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/en-guise-de-table-des-matieres/
tu trouveras plein de lien à fouiller
ici tu pourras lire, écrire et tu sentiras la compréhension
tu arrives là presque en même temps que http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/une-douleur-indescriptible-un-manque-insoutenable/
vous pourrez sans doute échanger
sois assuré d'être au bon endroit ici
j'ai juste envie de dire combien je l'aimais et combien elle me manque.je te comprends
Oui sûrement Pandor ce n'est pas 1 mais 10, 100, 1000 visages du deuil qui t'attendent, et sûrement tes repères qui s'effondrent et vos rêves d'avenir qui s'envolent... L'impression qu'il n'y a plus rien à vivre alors qu'hier il vous restait tout à construire, vous qui commenciez à peine vos vies...
La culpabilité et les "et si" qui s'invitent même si tu sais que tu as fait de ton mieux, de toutes tes forces et avec tout ton amour... Cette culpabilité, tu la trouveras chez beaucoup d'entre nous, même si nos histoires sont différentes (Numis par exemple nous en parlait il y a quelques semaines http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/le-10-novembre-2016/msg80848/#msg80848).
Tu trouveras ici d’autres âmes perdues, tu pourras nous dire ou tu pourras dire à celle qui te manque tout ton amour. Et j’espère que nous pourrons t’apporter un peu de réconfort, un peu de chaleur. De tout cœur avec toi.
Pandor, ta souffrance est extrême...à la mesure de l'amour fusionnel qui vous liait...
tu es dans un état où plus rien ne compte..même pas mourir, même pas manger... et c'est "normal"...13 jours et c'est l'enfer absolu de son absence...
mais tu es venu ici...tu as besoin de partager ce que tu traverses...cette oscillation entre sidération, tristesse extrême et désespoir profond.
Tu as raison, elle ne voulait pas mourir, juste échapper quelques heures à sa souffrance d'un quotidien difficile , d'une vie cabossée...
mais la culpabilité s"invite quand même, tu aurais pu/dû mieux l'aimer, mieux la protéger..penses tu...
Mange un peu... ou bois des trucs sucrés...ton corps en a besoin, ce n'est pas du "plaisir"... c'est nécessaire... si tu meures... qui sera le garant de sa mémoire pour témoigner de la merveille jeune femme qu'elle est...
"J'en viens à espérer m'affaiblir suffisamment pour partir dans mon sommeil, mourir de chagrin, mourir pour elle."L'espoir fou de mourir d'amour et de chagrin, pour elle...c'est courageux de nous le livrer...
Ouverts sur ce qui n'est plus, fermés sur ce qui est ...
Le deuil est fait de ça ...
Et de corps tellement pris dans le refus, tout se désaccorde ...
C'est dur à l'extrême ... nous comprenons ...
Pandor,
Je t'ai lu et ton histoire me touche.
Mourir d'amour, mourir de chagrin, le coeur brisé , pour Elle, ton âme soeur.
Ici tu ne liras pas " aller de l'avant ", "attente de la guérison ", " se changer les idées "...
Mais " prends soin de toi " , oui. Cela signifie essayer de t'accorder quelques douceurs face à la violence de ce que tu vis, d'être indulgent avec toi même, respirer, manger un peu, dormir un peu, si cela t'est possible.
Voir un médecin pour qu'il te donne éventuellement un secours médicamenteux.
Mais surtout t'occuper de ton chagrin, pleurer, hurler, parler, écrire, lire le forum, penser à elle, à vous, te consacrer à ton deuil...
Parce qu'en faisant cela tu continueras à t'occuper d'elle aussi, tu poursuivras sa mémoire, tu cultiveras les souvenirs d'elle.
Parce que ce que vous avez vécu tous les deux est exceptionnel et qu'en disparaissant tu le feras disparaitre aussi.
Parce qu'un jour, pas maintenant, dans longtemps, tu mesureras le chemin parcouru, tu te diras que tu as réussi à rester en vie, et tu sauras que tu vas vivre. Le chagrin sera toujours là, et le manque aussi, mais tu auras appris à les apprivoiser.
Alors oui, prends soin de toi.
Je suis de tout coeur avec toi.
Nora
humble avis d'une endeuillée fusionnelle
il sera temps de faire des choses en dehors d'honorer l'aimé(e) oui mais au bout souvent de plus de 12 mois ...
il est utile oui de cultiver le quotidien en fusion avec la pensée vers l'aimé(e) cela participe au deuil
permet de hurler sa douleur, de l'écrire, ...
ta soeur a cru bien faire ... Nora a trouvé un très beau texte
http://forumdeuil.comemo.org/livre-video-deuil-mort/tellement-vrai/msg81752/#msg81752
le faire connaître à celles et ceux qui veulent ton bien
avec
https://www.bing.com/videos/search?q=docteur+christophe+faur%c3%a9+psychiatre+deuil&&view=detail&mid=E5A7F5E28ABA8370F929E5A7F5E28ABA8370F929&FORM=VRDGAR
http://www.inrees.com/Video/chemins-sante-6-deuil-extrait/
en effet il nous revient m'a t'il semblé d'informer ceux qui veulent nous aider sur ce qu'est le deuil ...
cela évite que ceux qui veulent nous aider se trompe et nous "violente" avec leurs injonctions
cela nous évite d'avoir des souffrances en plus, de nous fâcher peut être avec certains ...
Tu es dans la phase de sidération, de début tout le processus va avoir lieu et prendre du temps, des mois
il faut le laisser être
autorise toi tes pensées fusionnelles, partage tout oui avec elle, oui elle seule pourrait t'aider dans ce malheur
que dirait elle , que te conseillerait elle ?
et prends soin de toi car toi seul sens ce dont tu as besoin
affection
Juste une chose car je vais trop mal pour t'écrire longuement pardonné moi...
Les médicaments n'empêchent pas de sentir et ressentir la souffrance... Je suis sous anti depresseurs depuis la.mort de Christophe... Je t'assure que ça ne m'empêche pas de souffrir... Je pense que ça m'aide juste certains jours à mettre un pied devant l'autre. ..
Je t'embrasse
Bon courage
le site dont est issu ce forum mène un travail/rêves actuellement
si tu es inscrit au programme gratuit tu devrais l'avoir
sinon contacte Yacine webmaster de ce forum
il y a ce fil sur les rêves :
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil/comment-interpreter-nos-reves-ou-cauchemars/
les interprétations des rêves diffèrent selon à quoi on "croit"
le psy n'y voit que l'inconscient c'est une facette
le médium y voit la "vérité" de la nouvelle réalité
etc ...
l'important est d'y trouver un certain réconfort
pour le sommeil les plantes peuvent t'aider ainsi que vit B et mélatonine. et l'acupuncture aussi en méthodes naturelles.
que ta journée soit éclairée de douceur
Bonjours Pandor. J'espère que ça te fais un tans sois peu de bien de t'ouvrir à nous, heureusement que tu as eu le réflexe de chercher un forum concernant le deuil. Moi-même n'y ai pensé "que" quatre mois après le décès de mon compagnon; j'ètais plutôt bien entourée, mais je sais que ça m'aurait aidé davantage de m'y inscrire plus tôt. Je te confoirme qu'il y a beaucoup d'écoute, d'empathie, de chaleur humaine sur ce forum; j'espère de tout mon cœur qu'il t'aidera autant que moi.
Tu souffres d'autant plus que ton amour était total et fusionnel (je suis bien placée pour le savoir: mon compagnon et moi étions également fusionnels et partagions tout); dans ces premiers moments, il paraît impossible, inconcevable d'imaginer une vie entière passer sans l'autre, tout ce quotidien que nous étions habitués à vivre avec l'être aimé. Je me souviens (comment pourrais-je oublier? D'ailleurs je ne le voudrais pas, ça fait partie de mon vécu, de mon amour pour lui) que le plus dur était d'accomplir ces gestes du quotidien, y compris les plus simples; les actes les plus banals demandaient un effort, une volonté intenses, voire même surhumains-tu sais que je n'exagère pas :'(
C'est un passage tristement obligé, on ne peux que vivre au jour le jour, ce qui demande beaucoup d'energie et peut être èpuisant. C'est un combat quotidien; juste rester en vie, accomplir tous ces gestes qui n'ont plus la même signification puisque nous sommes comme amputés d'une partie de nous-mêmes. On continue à vivre, malgrès cette immense souffrance, qui ne ressemble vraiment à aucune autre, parce-qu'on n'a pas le choix. Un pas après l'autre...
Je sais aussi que les personnes qui n'ont pas connu un tel drame ne peuvent pas vraiment comprendre ce que nous traversons. Certains, dotées d'une rare empathie, peuvent cependant l'entrevoir et nous apporter un vrai soutien. Ca existe. Ce qu'il faut est s'entourer des bonnes personnes en ces circonstances.
Il faut beaucoup plus de temps pour apprendre, petit à petit, à apprivoiser l'absence, le manque de l'autre, èvoquer les précieux souvenirs partagés avec davantage de douceur et de reconnaissance que de douleur.
Ca vas faire un an et neuf mois (le 2 février à venir) que mon compagnon est décédé, et je peux témoigner que, même s'il y a encore des moments plus difficiles, j'ai pus retrouver davantage de sérénité intèrieure, et qu'un vrai sourire me vient aux lèvres lorsque je pense à tous les merveilleux moments que nous avons vécu ensemble. Il est toujours omniprésent dans mes pensées et dans mon cœur, mais un apaisement est possible avec le temps.
Bien sûr tu ne peux pas en être là, ton deuil est tout récent, tu es encore sous le choc. N'hésite pas à nous parler dès que tu en èprouve le besoin, comme ça te viens. Nous sommes tous là les uns pour les autres.
Pour ce qui est de ton sentiment de culpabilité, je pense que beaucoup d'entre nous l'éprouvent ou l'ont èprouvé. Ce qu'il y a c'est que sur le moment nous sommes révoltés, ce qui nous arrive, et surtout ce qui est arrivé à l'être cher est tellement incompréhensible, tellement injuste qu'on cherche un responsable, un bouc émissaire sur qui déversé toutes ces émotions, et quand il n'y a personne d'autre nous nous en prenons à nous. C'est irrationnel mais peut-être que c'est aussi un passage obligé pour un certain nombre de personnes endeuillées. Ca paraît tellement absurde :'( on se demande: "Pourquoi?" Mais on n'a pas la réponse. Personne ne l'a.
Tu ne pouvais pas savoir ce qui allait arriver, personne ne le savait, ce tragique accident aurait pus avoir lieu n'importe quand. Tu lui as beaucoup apporté, grace à toi elle a connu le grand amour, c'est un magnifique don que tu lui as fait-et réciproquement. Tout le monde n'a pas la chance de connaître cet amour fusionnel; ce qui est arrivé est d'autant plus injuste, c'est un fait, mais au moins vous avez connu ce grand bonheur. Je sais que tu ne peux pas penser comme ça pour le moment, mais j'espère que ça viendra dans un laps de temps pas trop démesuré-on ne peux jamais savoir à l'avance.
Moi-même ai connu ce sentiment de culpabilité. Mon compagnon et moi ne vivions pas ensemble officiellement, je passais une nuit par semaine dans mon appartement officiel; et c'est justement un soir où je n'ètais pas avec lui-alors qu'on passait pratiquement tout notre temps ensemble-qu'il est tombé accidentellement dans ses escaliers. On venait de se dire au revoir en bas de chez lui, et je suis rentrée tranquillement chez moi. J'ai culpabilisé dans un premier temps, parce-que je me disais: "Pourquoi est-ce-qu'il a fallu que je parte justement ce soir-là? Pourquoi je ne suis pas restée avec lui? Je marchais tranquillement jusque chez moi, puis je me suis assise devant mon ordinateur, le cœur léger, et lui, il ètait en train de mourir, sans secours." On ne l'a trouvé qu'une heure après. Il est resté dans le coma pendant une semaine avant de mourir à l'hôpital sans avoir repris conscience.
J'ai assez vite compris que cette "culpabilité" était totalement irrationnelle, que je ne pouvais pas savoir. Il n'y avait pas de raison pour que ça se passe différemment de toutes les autres fois...
Tu vois dans quel sens je te dis ça?
De tout cœur avec toi.
Vivre en deuil est une autre forme d'amour véritable ...
Il y a tant de formes d'amour véritable, au fond ...
Avant de croire qu'on a tout vu, se laisser surprendre ...
Bon courage Pandor,M.
Oui Pandor, oui sûrement, tu aurais pu faire plus, on peut toujours faire plus, on peut toujours faire mieux. C’est horriblement dégueulasse mais aucun d’entre nous ne peut deviner l’avenir, même quand on sait les fragilités de l’autre. Parce que c’est sûr que si tu avais su, tu lui aurais donné encore plus. Elle ne pourra pas revenir te dire qu’elle sait et qu’elle te pardonne. Qu’est-ce que ça fait mal de savoir que tout peut basculer sur un simple geste qu’on aurait pu faire en plus, un simple mot qu’on aurait pu dire en plus !
Stana te parlait de l’accident de son amour dans lequel tu as du mal à te retrouver. Tu me corrigeras Stana si ça n’est pas ça, je pense que tu essayais d’aider Pandor à comprendre quelques mécanismes de la culpabilité. Je peux te raconter notre histoire si tu veux bien, parce que je ressens la mort de mon compagnon comme un « suicide par inadvertance », un autre « accident » du psychisme qui ne fait plus son travail correctement. Pas un "accident suicidaire" certes, mais le déni comme un rouleau compresseur... Une autre histoire où un ennemi intérieur a été le plus fort...
Mon compagnon avait depuis quelques mois des symptômes évidents que quelque chose n’allait pas, le cancer commençait à se manifester. Je lui ai dit un nombre incalculable de fois de faire quelque chose, d’aller revoir un médecin, un psy et de me dire ce qui n'allait pas. Il ne voulait pas mourir, il voulait vivre et surtout ne pas nous inquiéter. C’est tellement absurde, il a préféré nier l’évidence pour nous protéger et il s’est infligé ça jusqu’au bout. Il a même laissé ses parents lui dire qu’ils allaient partir la veille de sa mort alors que c’était la fin. Et moi, j’ai échoué lamentablement à lui sauver la vie alors que j’ai eu plus de 6 mois pour réagir. Comment est-ce que j’ai pu le laisser penser qu’il était moins important que nous, comment est-ce que j’ai pu ne pas voir à quel point il avait besoin de moi ? Si seulement j'avais su, si seulement je lui avais dit encore plus que je l'aimais pour qu'il ait envie de vivre...
Inacceptable… en tout cas, ça ne le sera jamais pour moi, je le sais. Et pour toi, il est encore beaucoup trop tôt pour essayer de rendre cette douleur de la culpabilité supportable. Mais je suis contente que tu aies trouvé le forum, je suis contente d’avoir discuté avec toi aujourd’hui. J’ai bien conscience que tout ce qu’on te raconte ne t’aidera pas tout de suite. Sache qu’en tout cas tu ne traverses pas la tempête complètement seul, tu es au pays des tempêtes avec nous tous et nous toutes. Quand tu seras trop fatigué, il y aura toujours une main à laquelle te raccrocher.
Qui dit que l'amour est fait de joie ? !
Enfin, je veux pas dire que le pied c'est pas: l'amour la joie la santé et tant qu'on y est l'éternité à partager, le paradis en somme ...
C'est normal que tu sois bien enragé contre tout ce qui te sépare de ton amie, va !
Et désemparé ... je te réponds par reconnaissance, parce que ton impuissance me touche ...
Mais je sais bien que rien ne console, on évolue avec une grande douleur et voilà.
Ton pseudo fait écho à la tragique mythologie antique ...
Oui, la boîte de Pandore est ouverte ...
Par accident ou non, elle est fatalement ouverte, pour toi, hélas.
Ton épopée a atteint son point le plus bas, pas nécessairement sa fin.
C'est trop grave, bien d'accord. M.
Je comprends bien que ton cas est différent du mien Pandar, puisque dans le cas de mon compagnon c'était un accident qui n'avait aucune connotation plus ou moins suicidaire. J'imagine sans peine que ce doit être pire encore pour toi :'( ce que je voulais dire, c'est que ce sentiment de culpabilité est fréquent quelles que soient les circonstances.
...quand ce n'est pas les autres qui nous culpabilisent, ou en rajoutent encore. Les voisins de mon amis nous détestaient-ils n'appréciaient pas notre mode de vie-et ont sous-entendu que c'était "ma faute" >:( l'un d'eux m'a dit d'un ton accusateur: "Tu l'as laissé tout seul au soleil..." Nous y avions souvent été, au soleil, et il allait très bien, c'est de la méchanceté gratuite, mais particulièrement cruelle. D'autres ont encore dit: "Fallait pas le laisser seul ce soir-là!" Comme si j'avais pus savoir :'( >:( je le sais bien sûr, mais entendre des âneries pareilles quand on est en deuil, c'est particulièrement pénible...à présent, je n'ai que du mèpris pour ces gens-là.
Je pense que nous reviendrions tous en arrière si nous le pouvions-je parle de ceux dont les conjoints sont mort d'autre chose que de maladie ou de mort naturelle-juste avant le moment où tout a définitivement basculé. Bien sûr que nous le ferions, bien sûr que nous ne pouvons pas nous empêcher de réécrire le scenario encore et encore dans notre tête; j'aurais fais ceci, cela...et oui: "si"...il y a beaucoup de si, mais personne ne peux revenir en arrière.
Non, tu ne pouvais pas savoir ce qui allait survenir, vous étiez si heureux, elle avait repris goût à la vie grace à toi. Et puis, comment imaginer l'inconcevable?...Si tu avais eu le moindre doute, ç'aurait été différent. J'espère que tu arriverras à surmonter, peu à peu, ce sentiment de culpabilité.
:-*
Pandor... Voila quelques jours que je te lis... Je ne t'ai pas écrit avant, car je n'avais pas la force, l'envie, les mots... Aujourd'hui, j'accueille une petite accalmie et j'en profite pour t'envoyer un peu de chaleur, te manifester mon soutien... Comme toi, j'ai perdu l'amour de ma vie. Il y a presque 10 mois maintenant... Beaucoup trop tôt. J'ai 26 ans (25 lorsqu'il est parti). Il en avait 33. Nous sommes restés ensemble 2 ans et 2 semaines... Cela faisait à peine quelque mois que nous vivions ensemble.
Tellement de souffrance... Et une souffrance tellement chaotique, intime, impartageable... qu'il y a si peu de mots pour la décrire, et si peu de mots qui peuvent nous atteindre et nous apporter un peu de réconfort...
Ce réconfort que pour l'instant, tu ne veux pas accueillir. Que tu fuis, que tu as peur de ressentir: par peur de trahir ton aimée. Je suis passée par là moi aussi. Parfois, cette culpabilité de vivre, cette peur d'aller mieux m'assaille encore. C'est une bien maigre consolation, je sais, mais il me semble important de te dire que tu n'es pas le seul à éprouver cette sensation.
Je ne sais pas comment, mais d'une certaine façon, tu apprendras à apprivoiser ou plutôt: à ne pas te laisser détruire par la souffrance. Tu avanceras malgré elle, avec elle. Peu importe la forme qu'elle revêt ou revêtira. Et lorsque je dis "avancer", ce n'est certainement pas, oh que non: tourner la page. Oublier. Passer à autre chose.
Lorsque la "peur d'oublier", d'"aller mieux", d'avancer sans mon chéri se calme en moi, je sais désormais que d'une certaine façon, nous sommes liés comme jamais. Notre amour était si fort, il l'a toujours été. Mais jamais je n'en ai eu conscience comme maintenant. De ce fait, j'ai compris que peu importe ce que la vie me réserve à présent, peu importe ce que je ferai, peu importe que je reste enfermée dans la souffrance ou que je m'autorise par moment des petits mieux: notre lien est gravé en moi à jamais.
Petit à petit, je te souhaite d'accueillir l'idée qu'il te sera possible d'honorer ton amour pour ta chérie autrement que dans la souffrance. Que de t'autoriser à lire un bon livre, à manger un bon plat, à voir des amis... n'est pas une trahison...
Mais le départ de ta chérie est encore si récent... Ce dont je te parle te semble sans doutes bien inaccessible... Peut être mes paroles sont elles prématurées, maladroites... Pourtant, lorsque je suis arrivée sur ce forum, des femmes, qui ont perdu leur conjoint avant moi, m'ont plus ou moins adressé ces mêmes paroles, et j'ai compris plus tard à quel point elles étaient précieuses... Car bien évidemment: tu ne peux et ne pourras pas échapper à tes émotions, à cette terrible souffrance. Il y a des moments (pour ma part, les premiers mois étaient de ceux là) où "s'autoriser à aller mieux" ne veux absolument rien dire. Parce que la souffrance nous écrase, s'impose à nous, et que la possibilité d'une amélioration est totalement hors de portée. Dans ces moments, il faut s'accrocher. S'accrocher, avec acharnement. Et puis parfois, lorsque la tempête se calme, qu'on reprend son souffle, on peut entrapercevoir de petites lueurs aux pourtours incertains... Et c'est dans ces moments là que petit à petit, je crois qu'on est en droit de se répéter: qu'on a le droit d'accueillir ces petites lueurs, le droit d'être en vie. Et de dire STOP à la culpabilité qui voudrait nous voir replonger de suite au cœur de la tempête.
Je ne vais pas te mentir, la route sera longue... Ces derniers jours, après plus de 9 mois, j'ai moi-même éprouvé une souffrance différente, mais presque plus intense encore que celle des premiers jours... Et pourtant j'ai avancé. Je sais que je ne suis plus la même qu'il y a 9 mois, pour le meilleur et pour le pire. Mais dans le "meilleur et le pire", il y a le "pire", qui prend toujours trop de place, et le "meilleur" aussi. Tu vas découvrir tes ressources: des ressources que tu ne soupçonnais pas.
Ce que j'ai découvert, pour ma part, c'est que l'amour est bien plus puissant que la mort. On dirait une réplique de mauvais téléfilm, et pourtant, lorsque l'on comprend ce que cela implique, c'est une vraie bouée dans cet océan déchaîné.
Pour ma part, j'ai l'intuition que l'amour qui me relie à mon chéri est encore bien vivant. Et pas seulement dans ma mémoire ou le secret de mon cœur... J'accepte qu'il existe plus de choses dans cette vie que je ne peux en voir, et chercher à approfondir ce que cela signifie m'a et continue de m'apporter beaucoup de réconfort. Il appartient ensuite à chacun d'entre nous de dessiner des contours à "nos croyances", notre "foi", sans pour autant rendre ces contours hermétiques et enfermant... En te lisant, j'ai vu que tu possédais cette curiosité, cette ouverture. De mon point de vue, je ne peux que t'encourager à la cultiver précieusement.
Prends soin de toi, du mieux que tu peux. L'amour qui te lie à ta moitié est un trésor, toujours présent, même lorsqu'il se dérobe à notre vue. Tu apprendras à y puiser de la force.
" - Si je pars du principe qu'un deuil très douloureux met à peu près 2 ans et demi à se faire, que vais-je faire à 26 ans nul part dans la vie.. Je me battais pour elle, pour nous, le chemin s'est effacé avec son départ." Pandor.
Bonjour Pandor,
Tu as peut-être... je dis bien peut-être raison d'affirmer cela puisque tu parles du "deuil de ton amoureuse"... donc c'est ton histoire personnelle...quoique, je ne suis pas aussi sûr que toi quant à cette durée !
J'ai des "amiEs amoureuses" qui sont encore "zinzin" d'avoir perdu leur AMOUR...après 4 années de deuil ! et les pôvres... même si ELLES n'ont plus qu'un neurone... ELLES ont un cœur grand comme ça !
Pour moi, mon cher Pandor, c'est mon fils aîné qui s'est suicidé à l'âge de 18 ans ... et là ! je suis condamné à perpétuité... autrement dit, mon deuil va durer toute ma putain de vie !
Le deuil d'un enfant... c'est à vie ! et on ne peut même pas partir du principe qu'il soit très douloureux... puisque la réalité dépasse très largement la fiction !
Le deuil de son enfant c'est insupportable, insurmontable, inacceptable, intolérable, inqualifiable, inquantifiable, incommensurable... c'est purement et simplement invivable... à vivre... toute sa vie !
Je te souhaite une bonne journée dans tes nombreuses lectures...
Le papa de Raphaël
(Federico - Mon Petit Monastère... mon paradis blanc)
Hum, j'ai lu en diagono-verticale ...
La dernière phrase:
"Quand le bouleversement entraîné par la perte de l'aimé(e) fait que nous poursuivons notre existence différemment, plus capable de nous réjouir des choses simples, plus conscient du bonheur de vivre, le deuil est terminé."
Heu ... hem hem ... hem hem hem ... Atchii! Atchhhh ... ou !
Ça y est, mon allergie recommence ... Crévindjeû, comme on dit à Liège, hein, Pandor ...
Prends soin de toi bonhomme,M.
J'ai cherché avidement aux débuts... des réponses aux mêmes questions que toi...une quête spirituelle, une quête de sens...
Les EMI me paraissaient le meilleur exemple d'une possible survie de quelque chose...
les théories sur la conscience et les états modifiés me fascinent
la physique quantique semble prometteuse...
les théories sur l’énergie, l’information ,les cordes, les champs morphiques...
j'ai lu et lu et écouté ,encore et encore...l'esprit ouvert et réceptif...mort/vie/au delà/médiums/signes/NDE/sens/....
j'avais tellement envie de me raccrocher à quelque chose...
mettant en sommeil doutes,raison et scepticisme...
mais au bout du compte...ça ne change rien à la détresse du présent...
Elle manque...et ça n'a pas de sens...
mourir à 24 ans n'a pas de sens...
Au jour d'aujourd'hui:
je ne crois en rien...
aucun signe...
aucune preuve ni ombre de preuve ...
rien qui donne un sens à la mort de ma fille...
aucune théorie qui tienne vraiment la route...
que des fictions inventées par l'homme perdu face au néant et au non sens
jolies histoires qui depuis la nuit des temps bercent l'humanité et la rassurent, chaque époque ses croyances...
La science donnera peut être des réponses...
Je crois que l'esprit humain peut faire des merveilles...
créer des liens, donner du sens au chaos...
Je crois en l'Humain, c'est déjà pas mal...
alors il m'a fallu trouver un peu de sens à la vie d'après,après sa mort...
sinon, à quoi bon ...
alors je bricole...entre désir fou et croyances, rationnalité exacerbée et pensée magique...
pour survivre...
pour que la mort ne gagne pas...
pour que le non sens ne triomphe pas...
pour donner envie de vivre à mes enfants et petits- enfants...
parce qu'Emmanuelle aurait su quoi en faire de cette vie Si....
par fidélité à la jeune femme qu'elle était...
parceque sinon autant se foutre en l'air tout de suite...dès le premier jour du reste de nos vies sans Eux, nos essentiels...
mais la vie est plus puissante en nous qu'on ne le croit...
l'Humain en quête de sens se fabrique des béquilles spirituelles à sa mesure pour vivre
voilà un avis, ça ne t'aidera pas mais ça te témoigne de l’universalité du questionnement face à la mort de l'aimée...d'autres te répondront et tu toucheras la singularité des réponses que chacun apporte...
Tu trouveras tes propres réponses Pandor,et la relation et l'amour que vous partagiez t'y aidera...
(heureusement que j'avais copié la plus grande partie de ma réponse, ça a encore buggué sur le forum... et j'ai perdu la fin..et pas le courage de réécrire, désolée!)
Je pleure, je souffre, je pense à lui, à eux, mais l'idée « d' honorer leur mémoire » me met mal à l'aise mais ça n'est là que mon avis d'hérissonne hérissée.
Ce mot honorer ne me semble pas correspondre à l'humilité ou la simplicité qui faisaient leur vie. N'honore t-on pas les dieux ?
Pourquoi mettre de l'honneur dans la quête ou la volonté de maintenir le souvenir de ceux qui sont partis ? J'y vois plus une blessure, de la douceur, des regrets, des espoirs mais je n'arrive quant à moi à n'y voir aucun honneur à ajouter, car de leur vivant ils n'étaient certes pas dépourvus de dignité ni d'estime.
Que méritent-ils ? Quelle distinction pourrais-je leur décerner ? Celle d'avoir vécu et de nous avoir beaucoup aimés ? Et nous-mêmes d'être survivants et de les aimer, toujours ?
N'en est-il pas de même pour chacun d'entre nous ?
Cette notion d'honneur, à mon sens, m'éloignerait davantage d'eux … en les rendant définitivement inaccessibles.
Je ne mets pas d'honneur quand j'effleure de la main les pierres de notre maison, quand mes yeux plongent dans leurs regards photographiés, quand j'entends leurs voix enregistrées.
Je sens, je vois, j'entends. Je n'oublie pas.
Je suis ici, là et maintenant. Avec eux, pour toujours mais je ne veux pas faire de leur vie enfuie le piédestal de ma vie ou de ma survie.
De sens, je ne trouve pas. Sens interdit, unique, giratoire, prioritaire, obligatoire, je ne connais que ceux-la. Peut-être que ce sont les mêmes.
Je pense à vous, simplement
Pandor...
Je crois aux signes auxquels JE donne du sens...
aux petits événements qui prennent du sens pour moi...par moi...
bien plus difficilement au signes qu'ILs nous adresseraient depuis un ailleurs hypothétique...
En fait je sais que je ne sais pas...
entre fantasmes du cerveau et manifestations réelles...
je ne sais pas...
je n'y crois pas trop
je ne suis pas convaincue
mon coeur aimerait tant le contraire...
Entre:Que reste t il de ma fille?où est Elle? Qui est ce Elle?Elle-morte?
"color=blue]Vivre pour ceux qui restent ou mourir pour soi ? [/color]"
Survivre au milieu des pourquoi-survivre car on n'a pas le choix-vivre par fidélité à leur vie injustement moissonnée- vivre pour faire perdurer leur mémoire-vivre sans pourquoi-vivre et s'inventer une vie sans eux-vivre pour ceux qui restent ou vivre pour la disparue...
Tant de questions!tant de facettes d'une survie improbable.!.. et pourtant...
Je me suis souvent dit qu'ils n’étaient pas si nombreux les endeuillés à mourir du chagrin de leur mort ni à se donner la mort... sans aucune certitude de les rejoindre ...la tentation est forte..mais heureusement y penser suffit souvent à continuer...
Bonsoir Pandor,
je viens de lire ton message, ta douleur est si criante. Tu sais c'est si frais pour toi.
Il y a une chose dont je suis certaine c'est que l'on ne peut pas éviter de passer par les étapes par lesquelles on passe. De toute façon, nos colères, douleurs, larmes, ... sont là, et on est obligé de faire avec. Et oui, je pense que pleurer fait du bien. Une fois que j'ai bien pleuré, lorsque cette émotion arrive, je me sens apaisée derrière. Ne surtout pas refouler ses larmes ou autres émotions, aussi insupportables soient-elles. Par contre, as-tu un ami, un membre de ta famille sur qui tu peux compter? qui pourrait accueillir ta peine, sans essayer de t'interrompre, de te changer les idées? car pleurer sur l'épaule de quelqu'un, ou mieux dans ses bras fait du bien.
je t'envoie toute mon affection
très chaleureusement
Ecrire,
Ecrire...
Pour dire notre amour,
Tracer son visage,
Dessiner notre peine,
Vomir notre colère,
Pleurer l'absence.
Prendre les mains tendues
De ceux qui lisent.
Les mains tendues
De ceux qui savent et qui partagent.
Ecrire, Pandor,
Pour ne rien oublier de cet amour.
Et pour ligne après ligne,
Souffler doucement sur la douleur.
Il faut te faire confiance, Pandor.
Nul mieux que toi ne sait ce qui t'est supportable ou trop violent.
Surtout ne pas ajouter de la peine à la peine.
Prendre soin de soi...
Avec douceur et légèreté.
première date des anniversaires qu'on ne souhaite pas ...
ici nous savons ta douleur qui augmente, change au fil des jours
amicalement
Oui le type de peine que tu vis ne peut être soulagé par la mère et l'impuissance à aider son enfant est très difficile à vivre comme tu le dis si bien, en plus elle vit aussi son deuil.
Sans doute connaître intellectuellement (lectures de Dr Fauré sur la partie conjoint, vidéos de lui) peuvent permettre à ta mère de savoir que ce que tu vis est dans les normes, qu'on ne peut qu'attendre et continuer à t'entourer de son affection, peut l'aider à supporter cet accompagnement de ta peine qu'elle a commencé. Il peut être utile qu'elle même soit aidé par un pro, au moins au début.
Ma maman qui avait été veuve à 52 ans même donc avertie n'a pu que me dire son impuissance face à ce que je vivais, juste elle pouvait comprendre, car avait eu ces vécus.
Seul l'amour maternel peut être exprimé sans pouvoir plus.
Que la douceur soit près de toi
Moi aussi Pandor ces 60 prochaines années arrachées si violemment me font plus mal que les 3 belles années à nous aimer qui me manquent... C'est inconcevable de l'extérieur, de perdre celle/celui qu'on aime et surtout si jeunes... Il faudrait se "reconstruire" sans avoir eu vraiment le temps de se construire, oh oui tout le monde nous le dit, on a la vie devant nous! Et c'est justement ça le problème!
Je ne peux pas malheureusement faire mieux que d'espérer pour toi une bonne nuit de sommeil... Pour retrouver un peu de forces pour les jours qui viennent et souffler un peu.
Moi j'ai la chance d'avoir mes 2 enfants... Ce sont eux qui me tiennent... J'ai perdu des amis, une grosse cassure avec mes parents, mais j'ai cette chance immense d'avoir mes 2 garçons...Oui il parait que ça aide à tenir la tête hors de l'eau, après ça complique aussi certaines choses.
Bon courage à toi...
bonsoir,
je pense que nos parents ne peuvent pas comprendre ce que nous vivons.. tout comme certains amis..
ma mère, je ne lui dis rien ou si peu.. elle n'a jamais pu être là quand j'en avais besoin.. et mon père, plus je vais mal, plus il devient dur aussi.. c'est un réflexe parce qu'il n'est pas bien non plus lorsqu'il me voit aller mal.. mais je sais qu'à contrario de ma mère, il fait de son mieux.. pour ces raisons que je pense m'éloigner d'eux et retourner à Rouen.. je préfère être à une heure et quart de route que 25 minutes.. et aussi leur dire peut-être les choses quand elles seront faites ou mises en place, pas avant.. pour ne pas qu'ils m'envahissent de leurs inquiétudes..
laissons nous porter ou faire les choses comme nous les aurions fait avant, ou du moins essayons.. pour nos amours respectifs..
douce soirée à vous tous et toutes..
Il a dit qu'en gros c'était lâche de me laisser autant aller,:o
CiterIl a dit qu'en gros c'était lâche de me laisser autant aller,:o
sûr qu'il n'a jamais eu de formation à ce qu'est le deuil ce médecin là !
et sans doute jamais perdu un(e) très proche ...
tu peux changer de médecin ...
tu peux en CMP gratuitement avoir un médecin psy (en principe) il saura un peu plus ce qu'est le deuil.
Non tu n'es pas lâche, tu es anéanti sous le choc
as tu une antenne près de chez toi des groupes http://www.dialogueetsolidarite.asso.fr/
c'est gratuit
j'espère que tu peux écrire votre histoire et que l'écriture t'aide
j'ai re entendu sur http://deuil.comemo.org/deuil (site dont est issu ce forum)
que répéter merci à celle celui qu'on a perdu pour tout (en détail) ce qu'il nous a apporté aide dans le début du deuil ...
amicales pensées
Bonjour Pandor,
La lâcheté... pour moi, c'est un jugement de valeur...et je n'adhère pas, mais alors pas du tout.
Il faut vivre ce que nous vivons pour comprendre, un peu, cet impensable.
Un peu, car chacun de nous est unique, et nous sommes tous différents.
Pour les médicaments, même sans être des aficionados, il faut bien reconnaître qu' ils ont leur place dans le combat face à la douleur.
Ils peuvent être un soutien passager pour nous aider à traverser une période difficile.
Et puis, tu as besoin de te reposer.
De reprendre souffle.
Mais suivre ou non la prescription, c'est ta décision.
Puisque tu as accepté d'aller chez ton généraliste, que tu as fait ce premier pas, peut-être pourrais-tu essayer de rencontrer un psychiste, psychologue ou psychiatre, qui prendrait le temps d' être vraiment à ton écoute. Sans jugement.
Tenter de continuer la route dans une moindre souffrance, ce n'est pas trahir notre amour.
J'en ai toujours été convaincue, mais il semble que parfois, nous ayons besoin de descendre au plus creux de la tristesse.
Non pas pour souffrir davantage.
Mais se colleter avec la douleur.
Comme pour la regarder bien en face, avant de la vaincre.
Je n'ai ni conseil, ni recette...
Permets moi seulement d'espérer que la peine desserre son étreinte, et qu'elle te laisse reprendre souffle.
Bonjour à toi, Pandor,Merci éphémère...
Le soleil, ici, lutte contre de gros nuages blancs qui jouent à cache-cache avec lui.
La lumière est un peu étrange.
Il ne fait pas vraiment froid, mais le feu rougeoie dans la cheminée.
Un peu pour se réchauffer, bien sur, mais aussi, pour le plaisir...
Lorsque le chagrin pèse lourd sur notre cœur, le joli temps nous fait mal.
Le ciel gris referme portes et fenêtres ; il nous incite à rester cachés.
Et nous laisse en tête à tête avec notre peine.
Je te souhaite une accalmie dans l'orage.
souvent, j'ai entendu, lorsque je partageais ma peine avec des proches : "en plus ce temps n'aide pas", je répondais, "ça n'a rien à voir avec le temps et s'il faisait beau je ne suis pas sûre que ça l'adoucirait". Et oui j'ai aimée me lover dans le canapé devant la cheminée, seule avec ma peine et le temps gris dehors, ou le bruit de la tempête.Merci à toi Mononoké
je te souhaite une nuit douce
j'ai longtemps préféré le mauvais temps ... cela était passé un peu au bout de plus de 2 ans puis ma maman est décédé brutalement et à nouveau j'ai préféré le mauvais temps et j'ai mieux compris mon double deuil quand j'ai sentir que je ne supportais pas le printemps en lisant un post ici il y a quelques temps ...
je ne pouvais même pas en début de deuil apprécier l'Art qui était pourtant un si proche environnement de ma vie depuis toujours ... et puis c'est doucement revenu après un an de deuil ...
je ne pouvais pas écouter de la musique puis par ce post http://forumdeuil.comemo.org/traverser-le-deuil/qu'ecoutez-vous-comme-musique/msg48730/#msg48730
je ne peux toujours pas lire de revue "légère", de livre hors contexte deuil ... sauf les deux derniers qu'il avait lu ...
mais d'autres choses évoluent
pour toi Pandor ce sera différent mais cela évoluera aussi
amicale douceur
Comme tu as raison,Espérons, espérons..
Notre amour se conjugue à tous les temps.
Mais puissent la peine et le chagrin libérer votre futur.
bonsoir Pandor,C'est une bonne chose que tu arrives à passer un peu de temps dehors, la nature peut peut-être te soulager l'espace d'un instant
une tendre pensée pour toi dans ce moment si difficile, si cruel.
Depuis quelques jours que je jardine, je fais des semis, .. en espérant avoir planté quelques graines de douceur, douceur qui va naître, peut-être s'épanouir, douceur qui va devoir cohabiter avec nos peines et nos chagrins.. puissent ces graines germer et grandir dans chacun de nos coeurs meurtris
chaleureusement
Pour toi, Pandor,Merci mais je ne l'ose plus moi même
J'ose le vœu que ton aujourd'hui soit moins douloureux que ton hier.
Que ton ciel soit plus clair, et ton cœur moins lourd.
Oui, on crie et on supplie dans le silence et la solitude,
notre corps éclate en décharges de sanglots et de larmes,
c'est normal Pandor,
laisse bien venir "tout ça", vis ton chagrin puisqu'il le faut.
Solidairement, M.
Puisses-tu trouver pandor, ne serait-ce même que quelques instants un peu de répit
tendrement
Pandor,
Je ne trouve pas de mots pour essayer de te réconforter, mais je ne peux pas ne pas te laisser un petit message après avoir lu ton désarroi, ta si grande souffrance. Donc ces quelques lignes pour t'exprimer mon soutien.
S'il te plait, sois doux avec toi Pandor.
bien tendrement
Je demandais, bien que ça soit propre à chacun,Pour ma part, il m'a fallu entre 4 et 5 mois, à peu près, pour pouvoir m'endormir sans avoir besoin de me fatiguer, devant mon ordinateur par exemple, histoire de tomber littéralement de sommeil, d'être obligée biologiquement de dormir. Autrement je me serais retourné dans mon lit en pleurant pendant des heures et des heures,, avec la souffrance encore ampliphiée qui vas avec, puisque quand nous sommes alongés, comme abandonnés, nous ne contrôlons plus ce qui nous traverse l'esprit, y compris les pires images, surtout les pires images d'ailleurs :'( je m'épuisais puis je dormais, je me réveillais le matin et je recommençais. J'acceptais cette étape parce-que je savais que c'était un passage obligé. J'acceptais de pleurer devant mon ordinateur tous les soirs, en ècoutant les chansons qui me faisaient penser à lui, à nous; en dépit de la souffrance j'en avais besoin. Paradoxalement ça m'apaisais ne serait-ce qu'un peu, ça me mettait du baume au cœur.
A partir de combien de temps avez vous pu :
-Vous endormir sans avoir à attendre de tomber de fatigue
-Manger sans avoir envie de vomir
-Sourire sans avoir envie de pleurer
-Vous divertir sans avoir l'impression de le/la trahir
-Sortir de chez vous pour autre chose que le travail ou les courses
-Conscientiser totalement sa disparition et ne plus être dans le déni
-Pouvoir à nouveau regarder une photo sans vous sentir extrêmement mal
-Pouvoir repenser à votre relation, aux détails, à ce que vous avez vécu
-Vous autoriser à penser à demain plutôt qu'à hier
-Vivre au lieu de vous laisser dépérir
Ça fait 2 mois et 6 jours, et je n'ai vu aucune amélioration sur aucun de ces points, j'ai l'impression de faire du sur place sur un chemin de braise.
Je ne peux te répondre,
mais comme je suis passée par là, j'ai eu envie de te faire un petit signe Pandor
tendrement
voilà j'essaye de trouver des choses qui me font plaisir mais c'est compliqué et toi t'es la seule personne qui réussit à me faire me sentir totalement bien [...] et même si je t'ai j'ai toujours l'impression que le fait d'être comme ça va me faire te perdre et comme je peux rien y changer ça fait juste 1 truc en plus auquel je pense et qui me stresse et me rend triste
Tu prends tout de même quelque chose ?
"Bonne" nuit Mononoké
@Mononoké
D'accord, je te comprends c'est ce que je me dis aussi, malheureusement je sens bien que malgré moi je sombre, je ne sais pas si je ne vais pas devoir prendre des médicaments, quitte à shooter un peu mon cerveau...
Faire plaisir aux autres est encore une des rares choses que je suis capable de faire, du coup pourquoi pas si ça peut les soulagerdans ce cas c'est super de faire pour eux
Qu'est ce que c'est agaçant les gens qui disent que tu dois faire ton deuil et que eux ont connu ça, comment leur expliquer que perdre un grand parent ou un ami n'a rien à voir avec perdre sa moitié, heureusement que des gens comme Fauré savent mettre les mots justes.
Merci pour vos messages Fantin et Ephémère.
Tu as une force que je n'ai pas, que je n'ai plus, je dois rester loin de tout ce qui la concernait.
l'attente que quelque chose se passe.même quand on devient capable de faire des choses nouvelles ou refaire des choses ...
Moi non plus je ne suis pas certaine à vraiment 100% qu'il y a bien une vie après la mort, personne ne l'est. Ma conviction est de 99% :) ce n'est pas une forme de déni puisqu'ayant toujours été très croyante à ma manière, bien que je ne me réclame d'aucune religion. De toute façon, si j'ai raison, un jour je le saurai, et si jamais j'ai tort, je n'en saurai rien.
Même avec cette foi, être sèparée, physiquement, de lui ici-bas n'a jamais été facile; les premiers mois c'était à la limite du supportable, à l'extrême limite, mais il faut croire que j'ètais capable de le supporter puisque je suis toujours là :'( :) j'attends...paisiblement à présent, je ne suis pas pressée, mais j'ai une approche sereine de la mort. Advienne que pourra.
Stana, tu as une force extraordinaireMerci Orphila :) Disons que j'ai eu la volonté d'être forte, de survivre pour lui, et aussi un petit peu pour moi, par un instinct de survie que je ne me connaissais pas. Plusieurs personnes m'ont dit, dès les débuts, être "admiratives de mon courage", ce qui m'a fait chaud au cœur, mais ça ne m'empêchait pas de me sentir morte à l'intèrieur. J'avais une apparence stoïque par moment, mais j'explosais à l'intèrieur, la souffrance était implacable, insoutenable...c'était très dur de devoir la supporter, je n'avais jamais rien connu de comparable. J'avais cru, plusieurs fois dans ma vie, avoir atteint le sommet de la douleur, mais je n'avais aucune idée de ce qu'était, dans les faits, ce "maximum". Je suis toujours étonnée d'avoir survécu, et d'avoir trouvé un apaisement. Je sais que je resterai fragilisée à vie. On dit que tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort...j'ai la sensation d'être à la fois plus forte qu'avant (plus stoïque plutôt, du moins en apparence) et plus fragile.
tout le monde ne l'a pas,
sache que j'admire ce que tu es
mais que je suis consciente que notre traumatisme est vécu différemment pour chacun.
Moi, je ne souffrais plus la nature si belle et qui me donnait la nausée
Moi, je ne pouvais supporter de sortir sans pleurer en pensant aux souvenirs qui me liaient à mon Amour
Moi, je ne pouvais plus lire, me "distraire", voir des amis....car j'étais anéantie.
Chacun supporte et porte son calvaire.
Nous y survivrons; chacun a un chemin.... je t'embrasse
On m'a prescrit des antidépresseurs, je les ai pris pour faire preuve de bonne volonté...sens tu un mieux ?
On m'a prescrit des antidépresseurs, je les ai pris pour faire preuve de bonne volonté...sens tu un mieux ?
Il faut que je la retrouve sans passer par la mortoui c'est ce que chacun tente à sa manière
Il m'est venu une idée, je pense me faire tatouer la lettre de son prénom sur le bras.
Etant marqué à vie psychologiquement, ça sera une façon de l'être physiquement aussi.
Quelque chose de discret mais rempli de significations...
http://www.psychologies.com/Moi/Epreuves/Deuil/Reponses-d-expert/Toujours-en-souffrance-apres-la-mort-de-mon-compagnon Je suis justement tombé là dessus, j'imagine que je dois approximativement me trouver quelque part dans cette étape.oui très certainement
" - Si je pars du principe qu'un deuil très douloureux met à peu près 2 ans et demi à se faire, que vais-je faire à 26 ans nul part dans la vie.. Je me battais pour elle, pour nous, le chemin s'est effacé avec son départ." Pandor.
Bonjour Pandor,
Tu as peut-être... je dis bien peut-être raison d'affirmer cela puisque tu parles du "deuil de ton amoureuse"... donc c'est ton histoire personnelle...quoique, je ne suis pas aussi sûr que toi quant à cette durée !
J'ai des "amiEs amoureuses" qui sont encore "zinzin" d'avoir perdu leur AMOUR...après 4 années de deuil ! et les pôvres... même si ELLES n'ont plus qu'un neurone... ELLES ont un cœur grand comme ça !
Pour moi, mon cher Pandor, c'est mon fils aîné qui s'est suicidé à l'âge de 18 ans ... et là ! je suis condamné à perpétuité... autrement dit, mon deuil va durer toute ma putain de vie !
Le deuil d'un enfant... c'est à vie ! et on ne peut même pas partir du principe qu'il soit très douloureux... puisque la réalité dépasse très largement la fiction !
Le deuil de son enfant c'est insupportable, insurmontable, inacceptable, intolérable, inqualifiable, inquantifiable, incommensurable... c'est purement et simplement invivable... à vivre... toute sa vie !
Je te souhaite une bonne journée dans tes nombreuses lectures...
Le papa de Raphaël
(Federico - Mon Petit Monastère... mon paradis blanc)
A quand une souffrance ""saine??il est dur de trouver un chemin pour traverser sa souffrance
@Qiguan : Merci, j'espère que tu te portes -bien-Oui, les souvenirs "concrets", matériels, quelle que soit leur forme (photos et vidéos pour toi, t lorsqu'on en manque, ce peut être un vêtement, un accessoire ayant appartenu à l'autre, des petits cadeaux qu'il nous a offert, une tasse dans laquelle il a bu etc etc)peuvent faire beaucoup de bien, même s'ils sont forcément imprégnés de nostalgie-dans le meilleur des cas. Dans un premier temps-qui peux durer plus ou moins longtemps d'ailleurs-ils sont douloureux, mais je me souviens qu'ils me mettaient déjà un peu de baume au cœur; ils sont maintenant emprunts pour moi d'une très douce nostalgie, d'une infinie tendresse, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux, c'est un besoin :-*
@Byuti :
Merci pour ton gentil message, il y a beaucoup de vrai mais c'est dur de garder espoir dans ces conditions.
J'espère que tu sauras trouver un peu de paix, affectueusement
@Stana
A vrai dire je trouve un peu de réconfort à savoir que j'ai des vidéos d'elle, des photos, que même si je venais à tout oublier, il resterait ces souvenirs à portée de main..
Je me réveille la nuit, et je me dis : elle est morte, et je suis pris de palpitations et de grandes "douleurs émotionnelles", c'est terrible, je continue à me dire : Mais non ce n'est pas possible
Voilà maintenant 14 mois qu'elle est morte... Ca va peut-être paraitre un peu bizarre, mais j'appréhende le fait que la durée depuis sa mort dépasse le temps qu'on est restés ensembles..
Ces temps ci c'est difficile, pour ma mère également, on a l'impression que l'on ne s'en sort pas... J'ai commencé à espacer mes rendez-vous chez les psys parce que je n'ai plus grand chose à dire, j'ai fait le tour de la question, de ma souffrance et dans tous les cas je suis devant quelque chose qui me dépasse, devant quelque chose sur laquelle je n'ai aucune prise, la mort...
Prenez soin de vous
Pfff, c'est tellement usant au quotidien.
Je vis mal la solitude d'autant + que me projeter seul m'a toujours paru dénué d'intérêt, du coup ma vie est une longue stagnation, ça doit faire à peu près 8 ans que ma vie n'a plus bougé et sans elle c'est d'autant pire ::)
Oui la solitude est un problème ...oui ça ne m'étonne pas :) moi aussi je suis reconnaissante d'avoir vécu cette grande et belle histoire d'amour, qui n'a duré "qu"'un an, mais a été une éternité de joie, de bonheur :-* je me sens privilègiée de l'avoir vécue, et même si toute cette souffrance était le prix à payer pour tans de bonheur, je ne le regrette pas. Bien sûr, je ne serai plus jamais tout-à-fait la même, mais ça valait la peine d'être vécu, de même que cet amour qui demeure intact dans mon cœur. Même quand j'ètais au plus mal, j'avais déjà ces impressions, c'est juste que maintenant, je peux mieux les vivre.
mais j'ai vu en côtoyant des personnes seules depuis plus d'un an très régulièrement pour des activités
qu'avoir eu la "chance" de connaitre le vrai grand amour était une immense richesse que tant n'ont jamais connu et ne connaitront jamais ...
du coup je cultive plus ce que m'a apporté ce vécu pour celle que je deviens si fragile certes mais si forte de cette expérience !
ensuite c'est les x questions de la "reconstruction" ... laquelle ?
comment
voir la section reconstruction
etc. ...
affectueusement
Il y a des jours pires que d'autres....
A quoi vous (vous les gens du forum) vous raccrochez vous quand vous allez particulièrement mal ?
En ultime quand rien ne me raccrochais ... Ça arrive ...Moi aussi, mes croyances spirituelles. Et aussi, cette volonté, même au plus insupportable de la souffrance, de respecter ce qu'il voulait pour moi, c'est-à-dire que je reste en vie quoiqu'il arrive, et en profite de nouveau un jour, d'une manière ou d'une autre, que je reste forte et digne, garde la tête hors de l'eau...cette volonté d'honorer sa mémoire (et il fallait bien rester en vie pour ça) de garder le meilleur de tout ce qu'il m'a apporté, de l'appliquer. L'amitié de personnes qui nous comprennent est aussi d'un grand secours.
C'était mes croyances spirituelles ...
Affectueusement
Merci Qiguan...
Je n'y arrive pas
Pandor, comment peut on t'aider ?
Dans la mesure de nos faibles moyens...
J'espère Pandor qu'il y a des moments où tu arrives à vivre un peu mieux et que tu puisses te raccrocher à ces moments quand tu es au plus mal.
Je t'envoie de la douceur pour ce moment bien difficile
je ne sais pas au concret ce que tu as fait :
psy ?
combien de temps
quel rythme
programme accompagnement de par le site dont est issu ce forum ?
groupe de paroles ?
EMDR ?
utilisations de choses de boite à outils ?
on ne peut pas alléger tes difficultés juste redire ce qui a fonctionné en cumulant pour nous
affection amicale !
Et maintenant ?
Quelle est la suite ?
En dehors de fonder une famille et acheter une maison, quel est le "but" de la vie ?
Je n'aspire plus à aucun des deux désormais et j'ai à peine (bientôt) 26 ans.
Une fois que j'aurais trouvé un travail, je me contenterai de mettre de l'argent de côté, cet argent n'aura aucun but car je n'ai jamais manqué de rien et je ne nourris aucune passion.
Je ne sais pas vers quoi me tourner, enfin, où trouver l'étincelle qui donne un sens à tout ça ?
Elle était une des rares raisons que j'avais de me lever le matin, et aujourd'hui ?
Et maintenant ?
Quelle est la suite ?
En dehors de fonder une famille et acheter une maison, quel est le "but" de la vie ?: ce n'est pas parce que c'est "le modèle" de notre société que ça correspond à chacun
Je n'aspire plus à aucun des deux désormais et j'ai à peine (bientôt) 26 ans.
Retrouver une, des raison (s) de vivre, retrouver des moments de bonheur : c'est tout ce que je peux te souhaiter (comme je le souhaite à tous nos compagnons et compagnes de chagrin ici).
Chacun de nous est différent, je n'ai pas de solution miracle, juste un p'tit conseil : cherche et prend tout ce qui est bon pour toi.
Je suis sûre que tu peux y arriver, trouver cette étincelle de vie (elle est en toi cette étincelle) et tu as aussi l'aide de ta petite amie lovée au creux de ton coeur.
Je suis dans ma cuisine, et j'ai tellement envie de le voir que je le visualise presque.
L'accalmie n'est pas chez moi. :-\
Je suis dans ma cuisine, et j'ai tellement envie de le voir que je le visualise presque.
L'accalmie n'est pas chez moi. :-\
:o Bravo, le médecin de famille...
Une personne très humaine. ::)
C'est dingue d'entendre des trucs comme ça.
Tu n'as pas grand monde sur qui compter, du coup ?
Merci à tous pour vos gentils mots.
Vous aussi, tous les jours, l'envie de mourir vous prend ?
Est-ce normal ? Je sais que c'est récurent lors de la perte d'un conjoint mais dans même pas 4 mois ça fera pourtant 2 ans
C'est trop dur...affectueuse amitié
C'était mon 193ième rêve cette nuit.
A quand un peu d'espoir ?
bonjour pandor
je viens de voir seulement aujourd'hui tes premiers postes , par apport à toi et beaucoup d'autres je suis presque nouvelles 3 mois1/2 que j'ai perdu l'amour de ma vie et , je comprends ta douleur qui est encore et sera toujours présente , comment faire quand on est amputée de sa moitié , il faut avancer autant qu'on le peut à petits pas accepter de reculer pour essayer de repartir, prendre soin de toi à ton rythme, le temps ne compte pas nous avons tout notre temps , il m'arrive à moi aussi d'avoir envie de hurler ma douleur , mon manque , nous étions fusionnel et pourtant on pourrait me dire que j'ai eu la chance de connaître 50 de bonheur intense avec lui , mais ma douleur est si forte que pour l'instant je ne m'y raccroche pas encore
prend soin de toi
douceur à toi qui souffre de la perte de ton aimée
Aujourd'hui c'est mon animal qui meurt, la vie est-elle une succession de morts injustes ?toute mon affectueuse tendresse
A croire que je suis maudit...
Je ne descendrai jamais de ce pilori
Cher Pandor
si cette fille connait ta situation tu n'as pas à craindre car tu ne pourras pas oublier mais tu entrera à nouveau dans le présent avec le passé dans ton coeur pour toujours
reçois mes affectueuses pensées
Ce que tu vis chez Pandor dans ta jeunesse est particulièrement lourd, éprouvant, épuisant.
Même si c'est différente et c'est normal avec cette nouvelle fille, votre relation t'apporte une compensation équilibrante de positif malgré tout face à tout ce que tu as géré avec ta mère et ton frère
Reçois mon affectueuse amitié
Bonjour Pandor,
C'est terrible ce que tu dis...
As-tu essayé l'hypnose? l'EMDR? ou d'autres méthodes alternatives?
Oui,
Suite à l'accident de mon compagnon, j'ai eu des séances d'EMDR par une psychologue. Ces séances étaient très difficiles, car ça me refaisait vivre ces moments hyper violents du coup de fil, l'annonce de sa mort, le funérarium à l'enterrement, ces moments qui m'ont traumatisé, mais pour les évacuer plus vite. L'EMDR accélère le processus de résilience. Après chaque séance, je me sentais plus apaisée. Je pouvais repenser à ces moments sans faire de crises d'angoisses et sans être en larme.
Bien sûr, toujours sensible, mais ça m'a permis d'avancer dans mon deuil, de moins ressasser, de ne plus avoir ces flashs de ce fameux jour à n'importe quel moment, ces flashs qui débarquent dans notre tête sans prévenir!
Pour l'hypnose, j'en ai eu fait mais bien avant. C'était plus pour retrouver ma confiance en moi. Attention a trouver le bon hypnothérapeute ! Le mien était médecin, car il y a des charlatans. Je conseille de trouver une personne ayant un diplôme d'état, médecin, psy, infirmier-e. Cela avait bien fonctionné pour moi, je suis assez réceptive. Tout le monde ne l'est pas!
Ton expérience EMDR ne t'a pas apporté un peu d'apaisement?
As-tu toujours un accompagnement ou un suivi psy?
Lorsque j'ai trouvé que ma psy avait ses limites, (elle a été top pour le choc, le traumatisme du début) j'en ai changé. Sur les conseils de mon médecin général, j'en ai eu un qui m'a aidé pour la suite. Pour m’apprendre à me projeter sans mon compagnon. C'est une autre étape.
Si tu trouves que tu n'avances plus, je te propose de changer de suivi, tout simplement. Avoir une nouvelle personne, qui aura un regard différent et une approche différente, ça te fera du bien.
Sois fort!
amicalement
Pandor
je vais ... au mieux de ce que ça peut être ... Merci pour ton attention
Pour l'hypnose tu peux, peut être demander une liste de thérapeutes près de chez toi via
https://www.resilience-psy.com/hypnose-et-deuil-par-evelyne-josse-2/
voir
https://www.medoucine.com/blog/lhypnose-aider-a-faire-deuil/
https://happiness-therapies.com/2018/09/11/faire-son-deuil-hypnose/
https://youtu.be/Q5clqawLwI8
je crois que celle là je l'avais mise dans boite à outils
https://youtu.be/bhQLCW27wbk
je te souhaite de pouvoir accepter d'être heureux !