Oh Pascale, comme c’est terrible.
Te voilà de nouveau au seuil du grand passage avec quelqu’un que tu aimes. Comme si tu n’avais pas déjà frôlée la folie, il y a si peu. Et je sais que tu as aussi p’tit Man qui compte tant sur toi et pour toi.
Tu es si « hors normes », Pascale que tous nous nous sentons petits devant tes actions, tes réactions, ta force et tes faiblesses, tes hurlements de louve et tes câlins de chatons.
C’est vrai aussi que lorsque l’on a approché la faucheuse de si près, comme nous, elle en est presque familière, comme une mauvaise amie qui viendrait nous narguer une fois de plus, une fois encore. Pas assez souffert, pas assez pleuré, piqûre de rappel… on commençait à s’habituer ! La mauvaise, la vilaine, la méchante. Il faudra bien qu’un jour elle se taise définitivement !
Le bonheur éternel …………………………….
J’allais dire à quel point ton amie était aussi quelqu’un de rare. Mais en repensant aux départs de nos compagnons et compagnes… tous ont été exceptionnels.
Aux portes de la mort, ils pensaient à nous, aussi. Parce que la mort rend humble et encore plus généreux, ceux qui l’ont été toute leur vie. Parce que nous nous sentons si impuissants devant la douleur et ce souffle qui s’échappe sans que nous ne puissions le retenir.
La Louve, rien ne peut t’aider dans cette nouvelle épreuve, nos pensées sont si abstraites et pourtant si sincères et affectueuses.
Qu’elles te soutiennent et adoucissent un petit peu cette nouvelle épreuve.
Je t’embrasse fort.
Marina