FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: cov le 18 juin 2022 à 19:48:42
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Bonsoir chefs amis,
Cette appellation ne va pas manquer de vous interpeller, puisque, à priori, nous ne nous connaissons pas.
Enfin, vous ne me connaissez pas. Car si je me suis permis de vous appeler ainsi, c'est parce que votre soutien a participé à ma survie, depuis le départ de mon mari.
Je franchis le pas aujourd'hui car cela fait 6 mois en ce jour, qu'il m'a quittée, après un combat long et difficile contre un ennemi qui laisse bien peu de chance : le cancer du pancréas.
Et depuis, comme vous, je me sens incomplète et dans une telle souffrance que la vie m'est devenue odieuse.
En plus, avec le temps qui passe, le soutien des proches tend à s'effilocher mais j'essaie de faire bonne figure devant les autres, malgré tout.
Alors qu'au fond de moi, c'est le désert, l'obscurité et le néant.
Le livre du docteur Fauré a évité que je ne tente de le rejoindre. Il explique bien que cela détruirait mes enfants en les laissant dans l'incompréhension et les remords de n'avoir rien vu. Alors, comme je l'ai lu si souvent dans vos écrits, je ne vis plus, je survis. Mon mantra se résume à cela "un jour après l'autre". À quoi bon d'ailleurs. La maison se languit de lui. Tout me le rappelle et entretient ma douleur. Mais c'était notre chez nous et j'ai tellement besoin aussi de nos souvenirs communs, de le sentir plus proche, dans ce lieu rien qu'à nous.
Il avait 63 ans et devait prendre sa retraite en juin. Nous devions ensuite profiter ensemble de la vie et continuer à voyager. C'est raté. Il es parti et mon cœur l'a suivi. Demain, c'est la fête des Pères et il ne verra pas ses petits enfants qui grandiront sans l'avoir bien connu.
Pourquoi continuer à lutter contre cette solitude, si pesante, si écrasante. Plus de projets. Même les petits plaisirs me paraissent illusoires et j'en arrive presque à me les reprocher, puisqu'il n'est plus là pour les partager.
Alors, encore une fois, merci,d'avoir été le miroir de mes émotions et de m'avoir fait supporter ma peine. J'ai compris que je n'étais pas seule et que vous compreniez mieux que personne ce que je traversais. Ce qui est totalement opaque aux yeux de ceux qui n'ont pas vécu cette épreuve. Courage à vous les anciens, ainsi qu'à tous ceux qui ont ou qui auront lemalheur de nous rejoindre.
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cov
tu as si bien décrit les choses ... que oui nous connaissons
donne aux tiens tout l'amour que tu peux en mémoire et honneur de lui
c'est ainsi que je fais avec les petites filles ...
je leur parle de leur Papi je le fais vivre dans leur coeur ... ça me vrille et en même temps correspond à ce qu'il voulait ...
Prends soin de toi comme il voudrait
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Merci Qiguan d'avoir pris le temps de me lire et de me répondre.
Les messages que nous postons ici sont un peu comme des bouteilles à la mer.
Cela fait du bien d'être comprise et soutenue.
Même si nous ne nous voyons pas, nous traversons tous, ici, la même douloureuse épreuve.
On me dit pour me remonter le moral, que j'ai eu la chance d'avoir partagé, pendant 40 ans, un Amour partagé. Certes, certains ne connaîtront jamais ces moments de complicité,et de bonheur.
Mais justement, quelle injustice d'être séparés au moment où nous aurions pu davantage profiter l'un de l'autre.
Pourquoi nous faire connaître un tel partage, pour nous en priver si soudainement.
Nous les reverrons. Cette certitude doit nous faire tenir.
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je partage ton espoir croyante en un au delà et comme toi j'ai longuement partage avec lui une si belle histoire que beaucoup en connaitront pas oui
Tu vas vivre pour faire encore vivre votre amour et tu le vivras autrement mais le manque dans le concret va te vriller longuement
mais tu as compris que la douleur se transforme à notre insu et même si on en veut pas
alors fait des petits pas au début moi je ne pouvais me projeter en dehors de la vie pro que d'un repas à l'autre ...
bien affectueusement
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Bonjour à tous,
Aujourd'hui a été un jour sans. Sans moral, sans envie, avec seulement le désespoir comme compagnon.
J'ai l'impression de revivre le film "un jour sans fin" chaque matin.
Le moment où on ouvre les yeux et où on redécouvre son absence dans ce grrrrrraaaaaaannnnnddddd lit sans lui.
Et là, on prend conscience, encore et encore, que ce n'est pas un cauchemar mais la réalité.
Il faut continuer à avancer, c'est sûr mais là, je suis coincée avec ma peine.
Alors, je rejoins ce forum car je sais que vous me comprenez car vous vivez la même chose.
J'ai honte de croiser des couples de mon âge et de les envier. Je me répète "pourquoi lui".
Certes, cela n'a pas de sens mais c'est ainsi.
Allez, un jour après l'autre.
On essaiera d'aller mieux demain.
Courage à vous.
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oui l'horreur du réveil et la prise de conscience de la réalité ... ça dure longtemps avant de l'apprivoiser puis de pouvoir le surmonter sans détresse très vite je me suis efforcée de lister au réveil et à d'autres moments les bonnes choses que j'avais eu avec lui pour ne pas me noyer dans le manque :-\
faire un pas à la fois
prends soin de toi comme il voudrait
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Merci d'être passée sur mon fil
Bientôt un an , un pas l'un après l'autre , puis recommencer , parfois demain peut paraître si loin .
Vouloir les rejoindre, ne pas pouvoir, ne pas avoir la force ou le courage de vivre sans l'autre , nous l'avons ici tous et toutes vécu, et pourtant on est là , parfois un peu fracassée mais debout
Croiser des couples se promenant main dans la main , cela fait mal et pourtant nous l'avons fait tant de fois , et nous ne pensions pas aux personnes seules que l'on croisaient . . . Ne pas avoir honte de les envier , juste se souvenir comme c'était agréable
Les hauts et les bas il y en aura encore , mais tu sauras les affronter , les hauts seront un peu plus haut , les bas un peu moins bas
Un jour nous on se retrouvera.....
En attendant des jours un peu moins douloureux, prends soin de toi
Amitiés
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Bonjour,
Je tombe sur cette discussion que je n'avais vraisemblablement pas vu à l'époque..
En effet Cov, nous sommes là pour se soutenir.
Comme je le dis dans la discussion "parti dans les bois", ce forum est une véritable bouée de sauvetage!!!
Et je profite de ton sujet "merci" pour vous dire merci !
Ce forum vous fait exister, et le soutien que je donne et que je reçois est mon filet de sécurité !
J'en ai besoin de venir ici régulièrement (tous les jours quasiment) pour m'exprimer, et être comprise. Je vide mon sac et je peux dire ici ce que je ne peux pas avec mon entourage. Ça fait un bien fou.
Ça me permet aussi d'aider et de me sentir un peu utile grâce à mon vécu, comme si ce qu'il m'arrive devait avoir une utilité !
Merci au forum et à vous tous et toutes de le faire exister et d'être là, avec toute la bienveillance que vous avez !
Merci .
On continue, jour après jour, avec force et courage !
Amitiés
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Bonjour à tous,
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais les jours qui raccourcissent, le mauvais temps et la pluie n'aident pas vraiment à stabiliser le moral. Alors, pour m'aider à avancer, je viens vous lire ici. Merci à Qiguan, Malome et Alice pour leurs réponses.
Vous êtes tous, amis lecteurs ou contributeurs, un genre de phare dans la nuit de notre désespoir. Quand on va mal, on revient ici pour retrouver un peu de lumière et de force morale. C'est une petite lueur, certes, mais combien encourageante.
Pensées positives à vous tous.
Un jour après l'autre.
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Bonjour Cov,
BIen difficile cette période oui (et mon mari est mort le 4 décembre il y a 2 ans, et c'était la tempête depuis des semaines aussi, je supporte très mal ce retour des intempéries). De mon côté j'essaie de m'entourer des gens que j'aime et d'avancer sur des projets, mon boulot, pour avoir des satisfactions et ne pas me laisser aller à la tentation de la couette et de la tristesse.
Bon courage à nous tous et toutes,
Thérèse
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Bonjour à tous,
Je ne sais pas si c'est le fait d'être seule un jour férié ou si c'est la météo morose qui agit sur moi, après la si belle journée d'hier, mais je ressens à nouveau le besoin de revenir vous parler. Aujourd'hui est un jour difficile. Je suis retombée au fond du trou : envie de rien, à me demander pourquoi je continue. Je fais à nouveau des crises de panique à l'idée de ne plus le revoir. Mon moral est en berne. Je déteste être seule. Hier, en famille, j'ai réussi à donner le change une nouvelle fois. Mais c'est si difficile.
Je n'avais jamais pris conscience qu'une journée pouvait être aussi longggggguuuuuueeeee ! Chaque jour qui passe sans lui est une torture. Et inconsciemment, je lui en veux de m'avoir laissée. Je me sens comme abandonnée, même si cela n'a aucun sens. Si j'en parle à mes proches, je vois bien qu'ils ne comprennent pas. Alors, c'est ici que je viens vider mon sac. Merci d'être là, amis lecteurs, même si c'est dans l'ombre. Un jour après l'autre. Courage à tous.
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Bonjour Cov,
Je suis également dans cet ascenseur émotionnel.
Comme je l’ai écrit hier, en ce moment j’arrive à faire à peu près face mais je sais que je reste au bord du gouffre.
Il est clair que si je ne m’occupe pas à 150%, le cafard arrive avec sa copine la tristesse qui n’est jamais loin.
Le pire c’est de faire comme si tout allait bien quand on est en « société » famille ou pas.
Courage à toi
Philippe
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Merci Phil pour ta réponse,
Ce qui est bien dans ce forum, c'est qu'on se sent comprise. Dans ce monde virtuel , on est davantage soutenu que dans le monde réel. Hélas, nous sommes entre "initiés " et nous avons l'immense déplaisir d'avoir découvert l'horrible souffrance de la perte d'un être adoré. Qu'il est difficile de vivre sans eux !
Amitiés à vous tous.
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Bonsoir
Que les jours de fêtes sans eux sont difficile , être en famille ou seule , même quelques années après il y a encore et toujours des jours plus compliqués,
Non Cov tu n'es pas abandonnée , ils ,elles sont là tout près de nous, ils, elles n'ont pas choisis de partir , il etait l'heure pour leur âme de s'envoler , leur temps sur la terre était arrivé à son terme , et nous devons suivre notre chemin sans eux et pourtant tout près d'eux dans notre coeur , notre histoire n'est pas terminée . Nous ne sommes que de passage sur cette terre , nous le savons , avant d'y être confronter on y pense même pas, tout au plus le plus tard possible
Parler d'eux aux proches c'est compliqué, et pour nous, nous en avons besoin , parler d'elle parler de lui , c'est les faire vivre encore un peu , alors viens ici autant que tu en ressentiras le besoin , tu seras lu
Nous porterons leur amour sans jamais les oublier jusqu'a notre dernier souffle
Prends soin de toi
Amitiés
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Bonjour,
Je viens de lire les contributions de Tetel, Phil et Johanna et j'en suis au même point que vous. Les montagnes russes se succèdent. Le beau temps aiguise l'absence et les regrets. J'ai bien aimé lire cette phrase : si j'avais pris conscience que je l'aimais autant, je l'aurai aimé encore davantage. On prend encore plus conscience de tout ce que l'on vivait et de l'amour qu'on partageait, lorsque, hélas, on a tout perdu. Avant, cela nous paraît aller de soi. Ce qui est anormal, c'est surtout qu'ils soient partis. Un jour après l'autre. De tout cœur avec vous, compagnons d'infortune. Amicalement
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Bonsoir,
Je viens de lire les contributions du jour et une fois encore je me retrouve dans vos témoignages. Et Alice a raison, c'est fou le bien que cela fait de se savoir comprise et épaulée, en quelque sorte.
Malgré le temps qui passe, j'ai l'impression de stagner. Je suis actuellement en vacances chez des amis,.Mais lors de ma première sortie, seule, en bord de mer, je n'ai fait que croiser des couples de notre âge; enfin, de l'âge que nous aurions s'il n'avait pas été rappelé prématurément.. Et donc, les larmes rejaillissent aussitôt, les regrets reviennent en force et je me sens désespérée. Cette vie sans lui n'a plus aucun intérêt. Quand je regarde les photos de nos dernières vacances, je me dis, en plus, que j'étais dans le déni. Je vois bien, maintenant, que sa fin était inscrite sur ses traits. La maladie était la, visible, en embuscade. J'aurai dû encore mieux l'aimer, et lui dire sans cesse tout l'amour que j'avais pour lui. Je pense que nous savions chacun de notre côté que la fin était proche, mais aucun de nous n'a osé en parler. Il voulait tant me protéger, me disent nos amis. Et moi je voulais qu'il y croit pour continuer à se battre. J'aurai encore tant de choses à lui dire. Hélas, c'est fini.
Donc, j'envoie cette nouvelle bouteille à la mer. Sachez que je suis de tout cœur avec vous. J'ai écouté la chanson country évoquée dans le post précédent. Amicalement.
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Bonjour,
Je lis de la part de COV :
Quand je regarde les photos de nos dernières vacances, je me dis, en plus, que j'étais dans le déni. Je vois bien, maintenant, que sa fin était inscrite sur ses traits. La maladie était la, visible, en embuscade. J'aurai dû encore mieux l'aimer, et lui dire sans cesse tout l'amour que j'avais pour lui. Je pense que nous savions chacun de notre côté que la fin était proche, mais aucun de nous n'a osé en parler. Il voulait tant me protéger, me disent nos amis. Et moi je voulais qu'il y croit pour continuer à se battre. J'aurai encore tant de choses à lui dire. Hélas, c'est fini.
Je vois mon histoire. OUI Ces photos qui me montrent bien sa maladie mais j'ai toujours espéré un miracle, les médecins étaient rassurants. OUI moi aussi je savais car j'ai beaucoup pleuré déjà, sans qu'il me voit. OUI nous n'avons jamais évoqué ce grand départ même les derniers jours à l'hôpital. OUI j'avais peur qu'il arrête de se battre et j'ai moi aussi toujours donné l'espoir qu'il allait s'en sortir. OUI je voudrais lui dire tant de choses... mais il est trop tard. Et je ne vois pas le bout du tunnel... Chaque matin est un nouveau combat !
Bonne soirée
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Bonjour Cov et Poète Endormie,
En vous lisant, je me rends compte que quelle que soit la circonstance du départ (pour Laurent en 2 mn, pour vous 2 après une maladie) on a toujours des regrets qui nous tenaillent, qui nous hantent. Les non-dits qu'on aurait voulu pouvoir éviter...
Vous avez gardé espoir jusqu'au bout, je crois que c'est humain et un mécanisme de défense naturel. De tout coeur avec vous, amicalement
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Bonsoir,
Me revoilà sur les ondes. La journée est très difficile. Mon aimé aurait eu 65 ans aujourd'hui. Et n plus, en ce jour particulier, cela fait 21 mois qu'il m'a laissée ! Je suis au désespoir depuis ce matin. Je pleure tout le temps. Son souvenir semble s'estomper dans toutes les mémoires. Même nos enfants osent à peine en parler. Tous ont l'air de croire que le temps a fait son œuvre et que je suis passée à autre chose. S'ils savaient ! Je déteste ce que ma vie est devenue, cette solitude subie, pesante, qui enveloppe corps et esprit comme un linceul. Plus de projets, plus de partage ni de mots doux. Où sont passés nos moments de connivence, d'échange et de petits plaisirs partagés. Les années qui arrivent me tétanisent. Il était mon roc et ma raison de vivre. Que c'est loin tout ça. Que cette existence est devenue morne et sans joie. Tout m'effraie et me demande une énergie folle. En plus, il tombe des cordes au moment où j'écris. Je suis désolée de vous imposer mes états d'âme, mais au moins, vous, je sais que vous me comprenez. Et écrire ce ressenti joue le rôle d'une soupape de sécurité. C'est un genre de bouffée d'oxygène dans le désespoir et la panique que son absence créent. Comme vous, je me répète = ã quoi bon ! Je vais me raccrocher à mon mantra = un jour après l'autre. Après tout, je suis encore là, après tout ce temps. Mais je ne pensais pas qu'on puisse souffrir autant. On ne vit plus ; on survit. Courage à vous compagnes et compagnons d'infortune. Amicalement
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Où ailleurs qu’ici nous pouvons venir déverser notre peine et nos états d’âme, un jour après l’autre est un bon mantra
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Cov,
Calin virtuel, tu es en bas de la vague.
Je ne peux qu'écrire que plus tard, dans plusieurs mois ou années, la nostalgie prendra le dessus sur ces souffrances, et cette nostalgie sera plus douce à vivre.
Lors de mon séjour en solo à l'étranger, je n'ai vu quasi que des couples, dont beaucoup de notre âge, c'est dur, oui, de parler en pensées à son chéri qui ne peut répondre.
Peut-être as-tu quelque chose qui pourrait temporairement t'apaiser (musique, méditation, marche, écrire tout ce que tu ressens, encore et encore) ?
Plein de courage, cov, on te comprend tous içi, on sait combien c'est dur à vivre.
Sophie.
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Bonsoir Cov,
Les dates anniversaires, ou certaines circonstances, sont des moments qui peuvent être compliqués. J'imagine qu'il n'y a pas de règle concernant le temps.
Comme toi je n'aime pas ce que ma vie est devenue. En fait je n'ai pas choisie cette vie là. Tous ici sommes dans le même cas. Mais voilà, sur ce nouveau chemin, il n'y a pas de sortie de secours. Alors pas à pas, jour après jour, nous cheminons et nous faisons de ce nouveau chemin , nôtre nouveau chemin de vie.
Comme toi, j'ai encore des moments de profonds désespoir. C'est encore très violent, très durs. Mais ça fini par passer.
Je te souhaite du courage, encore et encore.
Toutes mes amitiés
Catherine
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Chers ami(e)s virtuels,
Merci beaucoup pour votre soutien. Se savoir comprise allège sa peine, à défaut de la supprimer.
Oui Nefertiti, combien est difficile le fait de croiser des couples de notre âge qui se tiennent par la main ! On ne peut s'empêcher de les envier. Mais il faut s'y faire, il n'y a effectivement pas de sortie de secours.
Phil, Kteryne et Nefertiti, vous m'avez aidée à finir positivement ma journée. Vous aurez été mon petit rayon de soleil dans cette tempête émotionnelle. Heureusement que vous étiez là.
Courage à vous aussi.
Amicalement.
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Bonjour Cov, j'arrive après la tempête, du moins j'espère qu'elle est passée et que tu te sens mieux aujourd'hui. Il y a des dates qui nous font replonger, ou parfois sans date, sans raison particulière.
Comme toi les années à venir me font peur, vivre dans cette solitude, savoirmaintenant ce que c'est avec le recul, c'est angoissant.
Courage, il en faut ... Amitiés
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Bonjour Loma,
Je te remercie pour ton message. Cela fait du bien d'être soutenue. Aujourd'hui, cela va mieux. Normal, la journée difficile est passée. Une de plus ! Mais tu as eu ton tour et tu es donc bien placée pour savoir à quel point ces dates nous démoralisent et nous fragilisent, encore et encore.
Sans vouloir te paraître intrusive (auquel cas, je m'en excuse par avance), de quelle région es tu ? (Normandie pour moi). Rencontrer quelqu'un dans la même situation que soi pourrait être profitable. En plus, j'ai raté les RDV Skype.
Amicalement.
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Bonjour Cov,
J'habite dans les Landes (40) dans le Sud Ouest. C'est sûr que ce n'est pas la porte à côté mais heureusement il y a d'autres moyens pour pouvoir se parler autrement qu'en virtuel. Phil va organiser prochainement un autre RDV visio Skype, j'espère que tu seras des nôtres. En étant prévenus quelques jours à l'avance, suivant les dispo de chacun (e) cela devrait pouvoir se faire.
Je t'envoie un message privé.
Je te souhaite une douce journée