Bonjour Méduse et Silence,
Ce fil m'intéresse tout particulièrement car je lis sur ce sujet depuis le départ de mon merveilleux amour en septembre 2012. Est-il utile de vous exprimer mon déchirement quand la mort vient vous ôter toute raison de vivre. L'insouciance et le bonheur ont fait place à une douleur lancinante et une absence qui m'arrachent des larmes chaque jour et m'enlèvent la joie de vivre qui me caractérisait. J'ai rompu avec ma famille d'hier. Je suis une AUTRE. J'ai lu, je lis beaucoup sur cette survie : les livres d'Elizabeth kubler Ross bien sûr, incontournable dans ce domaine, mais aussi des biographies de personnes dans le deuil : "N'oublie pas que je t'aime" de Jérôme-Arnaud Wagner, "Karine après la vie", "la troisième oreille" de Belline, "La Preuve du Paradis" du Dr Eben Alexander, "L'au-delà existe" de Lino Sardos Albertini, la révélation de Samsara de Anne Ray-Wendling, livres de la célèbre médium Hélène Bouvier, etc.... Je pourrais vous en citer bien d'autres. La réponse est-elle dans ces livres ? Si elle l'était, cela se saurait et le mystère n'existerait plus. Ma conviction s'ancre davantage dans les signes que je reçois de celui qui m'a quitté en plein soleil et en plein amour. Ces signes ne sont pas des coïncidences : concordances surprenantes, problèmes insolubles rapidement résolus, songes, transmissions de pensées entre sa fille et moi inhabituelles jusqu'à lors, des signes que je pourrais développer ici. J'ai vu en rêve mon merveilleux amour et un de ces amis décédés (que je ne connaissais pas)) et quand j'ai eu sa photo par sa veuve, c'était exactement lui. Un médium m'a dit qu'ils étaient ensemble en me donnant son prénom. Je suis certaine que son esprit est vivant, mais comment ? cela je ne le sais pas. Perçoit-il ma souffrance ? Ressent-il tout l'élan d'amour que je lui envoie, tous les mots chéris qui lui sont adressés ? Je suis certaine d'une chose c'est que nos amours partis ne sont pas au cimetière, Je ne vous dis pas cela par consolation mais par certitude et ce n'est pas la religion qui guide mes mots. Ils vivent comme l'ont dit V.Hugo, Pierre Curie, Flammarion et bien d'autres. La mort ne m'a jamais fait peur, aujourd'hui je l'attends avec joie et impatience car ce sera nos retrouvailles dans un amour qui n'aura jamais cessé d'exister malgré cette séparation cruelle.