Retour sur le forum, délaissé depuis qq tps.
Me suis absenté qq jours, séjour ds le sud, retour à mes 20ans, là où j'ai vécu qq mois...pas grand chose à dire en fait, les choses ont tellement changé, et à mon goût pas à leur avantage...Ces déplacements en solo ne sont pas très profitables en vérité; je voyage avec cette autre partie de moi qui me fait ressentir le manque encore plus cruellement, et puis retour à la maison , alors là, que de douleur, de silence, d’absence de vie, d'espace figé.
Quand le temps sera venu, je changerai pas mal de choses, cela ira peut être jusqu'au changement de tanière, je ne sais pas encore.
En fait je suis davantage perdu qu'au tout début, sentiment d'inutile, sentiment du rien, de l'absurde.
Et puis ce silence, celui de l'intérieur, à l'extérieur, je comble, musique, pod cast ....Mais au fond, tout au fond c'est la même douleur, accentuée par la vrai prise de conscience de l'inutilité de l'espoir: Elle ne sera plus jamais là... il y a deux nuits j'ai rêvé que nous dansions un rock, nous aimions çà, et ce rêve au matin m'a laissé une douce caresse dans le creux de mon souvenir, c'était un beau moment ce rêve.
Et là je vois se profiler les jours sombres de la saison grise, et j'appréhende; j'en viens à me demander si n'est pas préférable de subir cette saison en tout début de deuil?
Mais évidemment on ne choisi pas nos échéances.
Et puis je regrette tellement ces moments où je n'avais pas envie, pas besoin de parler,
c'est comme si, maintenant j'étais amené à payer, cash, manquement de communication : jusqu'ici, je n'ai jamais confondu ma peine et mon chagrin avec la réalité de ce qu'Elle a enduré, subi, mais ces jours ci , c'est vrai que je me retourne sur sur ma détresse, et je me sens bien misérable, et bien seul malgré tout.
Finalement je me rend compte que je fais tout à l'aune de ce qu'Elle en aurait pensé, déduit, et je suis mortifié à l'idée de l'aimer davantage maintenant qu'aux jours d'avant où le rouleau compresseur du temps nous laisse parfois sans réelle aptitude à saisir la vrai saveur de ce que nous vivons.
Suis retourné en mer hier, espace privilégié, beauté, là où seul compte le chemin que l'on veut tracer.
Ces qq lignes pour exprimer mon désarroi, car auprès de qui le dire
?
Sans gêner, sans abuser.
Que le temps vous soit doux.