FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: pommenoir le 19 décembre 2012 à 22:05:04
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bonjour
j ai perdu mon mari au mois aout d un cancer du rein poumon de l'oesophage il avait 55 ans a chimio n'a eu aucun effet,son stade 4 il est parti au bout de 7 mois il etait tout pour moi 34 ans de mariage mon mari etait quelqu un de très fort il n a rien fait ressentir jusqu au bout de son calvaire il voulait vivre cette putin de maladie nous la pris. il voulait vivre il ne voulait pas nous laisser tout les trois que vais je devenir sans lui? comment vivre sans lui ? je me sent perdue il etait mes yeux ma vie il nous protegait ces enfants et moi Il y a aussi tout ces moments de bonheur, de tendresse, que l'on ne passera plus ensemble pourquoi lui si gentil si droit dans la vie un tres bon pere et merveilleux maris comme je suis malheureuse je me sens retounee en arriere avant de le connaitre seul seul au monde sans lui
merci de vos messages
pommenoir
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on est perdu sans eux, oui c'est vrai ...
et puis selon la relation qu'on avait avec eux, on peut se sentir encore plus perdu et sans protection ... un mois après la mort de mon homme , j'ai adopté un énorme chien de 6 mois à la SPA, besoin de me sentir protégée ... depuis, il ravage tout ce qui lui passe sous les dents : fleurs, chaussures, poules (!) mais je ne me résous pas à le rendre.
cette anecdote pour essayer de te faire sourire ...
oui c'est dur, c'est très dur, mais on a des ressources insoupçonnées en nous qui nous permettent d'avancer heure après heure ...
je ne sais plus qui dit sur ce forum "un jour pousse l'autre"
ne pas essayer de se projeter dans l'avenir, juste avancer pas à pas jusqu'à ce qu'un jour on aperçoive une faible lueur ...
courage (bien que je n'aime pas ce mot) et je te souhaite de trouver un peu de paix ce soir
je t'embrasse
Claire
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Bonsoir pommenoir
J'ai également perdu mon mari en août, d'un cancer.
Je ne vais pas être d'un énorme réconfort mais sache juste que je partage ta peine. Mon mari avait la même force que le tien face à la maladie et je continue à présent de me poser les mêmes questions que toi sur l'avenir...
Ce qui me fait tenir, c'est ma fille et les témoignages de personnes plus avancées dans le deuil qui nous montrent qu'il y a des jours où ça va mieux...
Je n'en suis pas là. Je suis juste un robot qui fait les choses nécessaires pour notre fille. Je suis sans sentiment, je n'ai gout à rien, tout m'indiffère. Mais bizarrement, j'ai toujours, dans un coin de ma tête, cette petite lueur d'espoir, l'espoir qu'un jour j'arrive à vivre un peu mieux, sans subir les choses.
Bon courage à vous.
(Oh Claire... ton anecdote m'a fait sourire... :))
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Pommenoir c'est dur, douloureux... Mais je m'efforce de croire que la vie ne nous envoie que les épreuves que nous saurons assumer...
Avance chaque jour à petits pas... Et même si tu as l'impression de régresser parfois, le temps te montrera que tu apprivoises l'absence.
Je t'embrasse,
Martine
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bonjour pommenoir,
le tien est parti à cause d'un cancer, le mien est parti à cause d'un suicide, mais il faut se dire qu'ils étaient malades et contre la maladie, on ne peut pas grand chose. Tu arriveras tout doucement à t'apaiser, comme je le fais moi-même, pour l'instant, pleure toutes les larmes de ton corps si tu en as envie, moi j'ai vécu 37 ans de bonheur, il avait 59 ans et il est parti ce 30 juillet.
Juste pour te dire que tu n'es pas seule, je n'imaginais même pas qu'il y avait tant de gens en souffrance,
sylvie
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Bonjour Pommenoir,
Malheureusement, tu et nous ne sommes pas seuls dans cette souffrance.
Mon épouse est décédée à 53 ans d'un cancer qui a duré 1 an, après 30 ans de d'amour, de complicité, nous ne faisions qu'UN.
Nous avons travaillé dur ensemble ces 30 ans, nous avions cessé le commerce et 1 mois après, jour pour jour, le docteur nous annonce son cancer : " LE COUP DE MASSUE " 1 mois de répit et puis les chimios.
Pas eu le temps d'en profiter un peu et de faire ce que nous n'avions pas pu réaliser auparavant.
Heureusement, nous étions toujours ensemble pendant ces 30 ans
Demain vendredi, il y aura 10 semaines, à 99% dans le creux de la vague.
Comme toi, je me sens mal, terriblement mal.
De plus en plus envie de la rejoindre, pour le moment je résiste.
On se lève parce qu'il le faut
On mange parce qu'il le faut
On boit (de l'eau) parce qu'il le faut
On fait ? ? ? on tourne parce qu'on ne sait plus ? ? ? parce qu'on ne sait plus ce qu'il faut faire
Et puis, le chagrin monte sans qu'on s'y attende : assis sur 1 chaise, dans la voiture, au magasin, à la banque, ça noue le ventre, on ne se sent pas bien, ... on attend que ça passe ... on attend
Et puis, les connaissances qu'on rencontre, qui ne savent pas quoi dire, et parfois, feraient mieux de se taire plutôt que dire des bêtises, le silence des amis. Oh oui, ils te disent " Téléphone quant tu veux, on est à ton écoute "
Mais tu liras aussi des messages d'espoir, mais il faut laisser passer le temps
Combien de mois : pas de règles, chaque deuil est différent.
Courage, mais c'est un vain mot sauf quand il vient de personnes dans le deuil aussi, car il n'y a que celles-là pour te, pour nous comprendre.
Mais l'aurions nous compris avant d'être dans cette situation. Je ne crois pas
Courage
Christian
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Bonjour Pommenoir
Tout d'abord je tiens a te dire que je suis de tous coeur avec vous. j'ai perdu mon mari le 15 septembre 2012 d'un cancer que nous n'avons pas vu venir a la base les médecins nous ont dit qu'il s'agissait d'andropause et j'ai en une semaine il a fallu que j'assimile le fait qu'il allait me quitter le vendredi 7 septembre le médecin me disait qu'il lui restait quelques mois et le vendredi suivant il tombait dans un semi coma et le samedi matin il me quitté sans pouvoir me dire le moindre mot car il était sous oxygène et il était trop fatigué.
Aujourd'hui j'ai l"impression de ne plus avancé de faire les choses sans les faire être là physiquement sans l'être réellement les crises d'angoisse qui me viennent sans pouvoir les contrôler se vide qui nous habite alors que les autres nous offre leur amour cette impression d'être toujours sur une corde raide.
je penses à vous tous qui êtes dans cette situation
amicalement
sandrine
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VOLIMTE78 sandrine chrisam djack Corail Tinou marlu1003
Bonjour a tout les personnes qui mon repondu je commence enfin je crois a savoir comment fonctionne le site jusqu a present je pensais recevoir des messages ::) je pouvais encore attendre des reponses aujourdhui sa va hier j ai vu la psy en urgence j etais trop mal je me fais le flim de l annee 2012 mon bonheur que l on ma voler en quelque mois
je me rends compte de l'amour qu'il m'a porté, pour tout me cacher, et toujours me répondre qu'il allait bien
il nous a toujours proteger quel amour il nous donnait telement d amour les copains et copinnes de mes enfants mon toujous dit comme ton pere est aimant pleins d attention ils ont toujours repondu oui on n a de bon parents
je vous embrasse tous merci un grand merci
PS comment faire pour repondre a vos messages sos je le sais pas si je le poste bien
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J'ai moi aussi perdu mon mari d'un cancer le 27 octobre 2012.
Le diagnostique a été posé à la mi janvier 2012, après l'ablation d'une métastase au colon de 6cm et 7 semaines d'hospitalisation.
On voulait tellement y croire, mon espoir était aussi grand que mon desespoir, le sien aussi surement.
Comme ton mari le mien m'a beaucoup protégée tous ces mois, jamais il ne s'est plaint, jamais il n'a rien dit, meme à la fin, alors que l'on savait, il n'a rien dit.
Des mois, je suis restée près de lui, tout le temps, et a l'hopital allongée près de lui, ma main sur son ventre, jusqu'a son dernier souffle!!!!!!!!!
C'est difficile au début de vivre avec çà, puis, petit à petit ,on conprend que l'on aimé mais aussi que l'on a été beaucoup aimée, cela fait du bien et très mal aussi.
La perte de l'autre est encore plus puissante.
Courage a toi Pommenoir.
zabou
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zabou
Moi aussi comme toi je suis reste pres de lui , les derniers semaines il ne dormait plus meme avec Oxygène rester des nuits sans dormir on restait sur le fauteuil tout les deux , je le lavais dans le fauteuil , mes de grand garcons venaient le soir l aider a se deplacer , les derniers jour il n avait plus la force de boir manger faire ppipi ils etaient la pour aider leur papa jusqu au dernier momment avec lui . J ai de la chance aussi ces amies d enfance ; nos amies , sa cousine enfin 3 ces tantes , mes neuveux , soeur beau frere , ces parents etaient tous la ce vendredi 3 aout toute la journee ils l ont accompagner lui passer le gant . Et puis a l hopital nord un service formidable qui mon aidaient aider aussi mes enfants on devait etre une 20 entre la chambre et couloir , le services soiignant avaient mis des chaises dans le couloir ils proposaient de l eau aussi entre paoli camette et l hopital nord mon gege a etait tres bien pris en main . pas comme a l hopital au debut de sa maladie de janvier debut juillet on etaient tout seul a affronter la maladie sutout ils savaient qu il etait perdu stade 4 ; AU MOIS de janvier . je comprends ta peine ta douleur qui fait terriblement mal dans ton corp courage zabou je pense a toi notre douleur on la partage un peu a bientot
pommenoir
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Christian
comme tu as raison on fait les choses parceque on y est bien oblige moi aussi des personnes mon dit appele quand tu es mal :-X :-X
on ne peux pas parler trop douloureux ils ne peuvent pas comprendre
pomme noir
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merci marie j espere que je fais bien comme tu m as dit
pommenoir
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merci sylvie de ton message comme sa me fait du bien
pommenoir