Merci Elisa, Cabochon, Nicole et Bébé pour vos messages de soutien et de partage. Ça me fait chaud au cœur.
54 ans, c'est l'âge qu'il n'aura pas.
Je reculais l'heure du coucher hier, j'appréhendais.
Peu avant minuit, je suis allée au lit, allumé la télé pour faire taire ce silence. À 00h00,la télé s'est éteinte,toute seule.
Qu'est-ce qui se passe ? Ah comme c'est bizarre.
Ça y est nous y sommes, oui. J'ai souhaité son anniversaire en m'adressant à lui, et texto, et what's up.
Mon fils, aussi, devait attendre, car il est venu frapper à ma porte pour me proposer de sortir à dîner et me demander comment j'allais. J'ai fait un peu semblant, mais il a vu les mouchoirs. J'avais pleuré, il le savait. J'évite de le faire devant lui, ça lui fait trop de peine. Pleurer est un moment intime. Je préfère être seule pour cela, mais entièrement tournée vers mon petit chéri  qui ne doit pas être content de me voir ainsi. C'est pourquoi, il m'aide à chaque fois à passer rapidement ces moments. Amitiés

Ma chère Chog, je suis de tout cœur avec toi, je pense à toi , à ton chagrin, je voudrais tant adoucir ce douloureux moment. Ton fils est sans doute la personne qui comprend le mieux ton immense douleur. Je suis persuadée que ton petit cœur a vu la petite jonquille qui a résisté à la tempête. Je t'envoie toute ma tendresse pour ne pas être trop trop triste. Mais pleure ma puce, si cela peut te soulager un peu. Ton amour va t'aider à passer cette journée, il t'aime et il aimait sûrement son anniversaire, fais lui pleins de bisous  et de calins, oh je sais que c'est dur ce que je te demande mais il sentira ton amour. Il est vrai  aussi que nous parlons très longtemps au pluriel, mais très rarement de nous en je. Car nous étions formatés après tant d'années de le faire, de prendre des décisions ensembles. Courage ma puce, je pense fort à toi et ton fils. Toute mon affection. Mon petit cœur à moi va lui souhaiter son anniversaire, je l'ai missionné et je sais qu'il va partager les camélias de notre jardin. C'est incroyable comme les fleurs de notre camélia sont splendides et si colorées. Je les partage également avec toutes et tous qui aiment les fleurs. Mais qui n'aimerait pas les premières fleurs du printemps, elles apparaissent comme une note positive dans notre chagrin. Je t'embrasse ma Chog et affection à vous toutes et tous
Alizee

Merci Lsf, Alizée et Psar. Les amis du forum sont à mes côtés, c'est très réconfortant. Merci pour les narcisses, je crois bien que c'est également des narcisses dans le pot que j'ai et non des jonquilles.
Le vent souffle très fort, je suis restée à la maison sans faire grand chose, je regarde des vidéos du forum qui m'apportent une autre vision.
J'attends patiemment qu'un de nos amis se manifeste en ce jour, même ma famille est muette.
Ont-ils peur ? Ont-ils oubliés ? Je vais chasser ses interrogations de mon esprit tout de suite. Ils ont le droit de ne pas me contacter, il faut que je l'accepte. Tout comme moi, silencieuse aujourd'hui. Et puis mon cœur que j'ai envoyé à minuit à travers les galaxies cherche mon chéri pour lui décrocher un sourire, son si joli sourire qui l'illuminait, qui m'illuminait. Il devrait bientôt l'atteindre. Je le saurai lorsque je sourirai sans trop de raison.
Amitiés,

Je te comprends chog, nous avons les mêmes ressentis.
J'ai lu sur internet que nous avions le droit d'être triste, en colère et autre et de le montrer, que cela faisait de nous des êtres humains. J'ai répondu que non, dans cette société nous n'avons pas ce droit de montrer des sentiments de ce genre, nous sommes catalogués de dépressifs et mis sous médocs . Ces sentiments, nos sentiments font fuir et nous devons faire comme si pour ne plus être seul.
C'est la société de maintenant. En tous cas c'est ce que je vis.
Courage et amitié
Nicole

Chog

je te cite : "ne pas trop espérer, pour ne pas être déçue".
C'est sûr. Il faut espérer le moins possible....

La vie est tellement difficile sans nos anges. Prends soin de toi. Plein de douceur pour toi.

affectueusement

J'attends patiemment qu'un de nos amis se manifeste en ce jour, même ma famille est muette.
Ont-ils peur ? Ont-ils oublié ? Je vais chasser ses interrogations de mon esprit tout de suite. Ils ont le droit de ne pas me contacter, il faut que je l'accepte. Tout comme moi, silencieuse aujourd'hui.

Chère Chog,
Je n'ai pas voulu te répondre le jour même pour ne pas plomber davantage ta journée.  Et puis :

J+1 : bilan
0 soutien amis
0 soutien famille
Amis du deuil du forum : grand soutien.

et puis :


Chers tous, peut-on en vouloir aux amis qui vous plantent pendant des semaines alors que vous passez des dates compliquées ? Peut-on leur en vouloir si vous vous sentez comme un rendez-vous à caser parmi d'autres sachant qu'ils vous font bien comprendre qu'ils sont surbookés et qu'une réponse rapide de confirmation est attendue ?
Euh pardon, de continuer à vivre, avec des rendez-vous, des obligations, un travail, des activités pour se distraire... Il paraît qu'on est amis, qu'on se dit tout. Encore faudrait-il encourager, partager, écouter... pour aider l'autre qui souffre. Là, j'ai l'horrible sensation d'être un boulet, la BA à faire, un créneau dans un agenda, une tâche planifiée...
Moralité du jour : ne pas trop espérer pour ne pas être déçue. Même si, j'ai envie d'y croire encore.
Difficile de se raisonner lorsque l'on n'est plus qu'une moitié de soi, remplie de souffrances et débordant d'amour pour deux. Suis déçue et en colère. Pardon de vous embêter, je sais que beaucoup comprendrons ce que je ressens, mais ça n' aidera probablement personne, si ce n'est moi, d'avoir évacuer ce que j'avais sur le cœur et dont je ne peux en parler à personne.

Eh bien surtout ne t'excuse  pas  je partage tellement ce que tu ressens.
Oui, j'en veux à ceux qui n'ont même pas trouvé le  temps -comme si c'était une question de temps !- d'écrire juste "Je pense à toi, bises". J'en veux à celle qui m'a appelée, l'automne dernier, quand sa mère était en fin de vie, pour que je la conduise à l'hopital, car elle ne se sentait  pas de prendre le volant. J'en veux à celle qui va très mal après 4 ans de veuvage, qui m'a appelée un soir où c'était encore pire et que j'ai écoutée pendant des heures (je suis spécialiste en deuil, mention veuvage? ). J'en veux à celle que j'ai emmenée à l'hôpital, quand  moi, j'y suis allée en vtc. Oui, ce ne sont pas des sentiments très jolis, mais ils sont là et depuis qu ma psy m'à dit que ma colère était positive, je laisse aller tout ça, de toute façon le refouler, ce n'est pas bon.
Depuis avant-hier, pensant sans doute que l'orage est passé, je reçois à nouveau des appels et messages pour prendre de mes nouvelles. Je me suis surprise à  ne pas décrocher. Pour dire quoi ?
Hier j'ai eu une sorte de flash en voyant sur mon groupe Facebook d'atelier d'écriture où je vais depuis 7-8 ans, je crois,  des photos joyeuses d 'une soirée "de papotages, de grignotages, de confidences,  de rires..." où je ne suis pas allée en expliquant pourquoi. Je me suis sentie le mouton à  5 pattes ou comme tu dis,  un boulet..Je me suis dit que je n'y retournerais sans doute plus. J'en ai assez de cette comédie, de répondre "Ça va" à la question"Ça va ?" ou de ne rien répondre car personne ne s'en aperçoit. Je vais m'isoler un peu plus ? Mais au moins je serai en accord avec moi-même.
S'il ne reste que le groupe de parole et le forum, tant pis.
Amitiés et douceur à toi, ici on sera toujours là pour toj

Merci Elisa, tu comprends bien, je le sais.
Il y a 6 mois aujourd'hui, à peu près à cette heure là, l'appel de la fin de mon monde, m'arrivait.
Depuis, les jours passent... Avec ses hauts et ses bas.
C'est une triste date, mais qu'il n'est pas possible d'ignorer. Alors, j'écris, je lui écris, je lui parle et je parle de lui.
Les amis, ne se sont pas manifestés et ça, ça m'a fait du mal. L'idée qu'ils aient pu oublier son anniversaire me met en colère car c'est irrespectueux pour lui pour l'amitié et de ne pas me soutenir pendant toutes ses dates horribles à  vivre sans lui, me met en souffrance et appelle à questions. Ah si, après coup, après avoir tendu la perche, il m'a été répondu qu'ils y avaient pensé. Cela m'a réconforté... un peu, espérant que ce ne, soit des excuses... Ce, qui sera insupportable.
Bref, les beaux discours, du genre "on sera toujours là", jours et nuits et blablabla, on oublie. Mon mari leur avait demandé de veiller sur moi, il me l'a confié peu de temps avant la fin. J'avais alors répondu par un "pffffff".
Et pourtant, je ne leur demande rien, je les appelle pas pour pleurnicher... Je pense que j'en espérais trop.
Ils n'ont pas de temps pour moi. Des amis qui viennent vous voir une fois tous les deux mois au mieux, alors que nous n'habitons pas bien loin les uns des autres, parce que les courses, le ménage, les sorties... Appels et textos en panne aussi ?
Je suis déçue et amère et en colère. Je vais laisser couler et attendre pour prendre du recul.
Que ce monde est dur.
Affectueusement