Bonjour Lulu,
Entre les lignes de ta souffrance, je lis beaucoup d’espoir.
Tu as fait de nouvelles choses, de petits aménagement,et tu as envie d'entretenir votre nid d'amour, c'est cela aussi que l'on appelle avancer.
Des petits rien , pensons nous, mais qui mis bout à bout constitue, le début de pas , qui avance, sur un nouveau chemin.
Oh, ce chemin reste en parallèle, et si près de l' ancien, mais le tracé est différent.
Pour les papiers , plus vite c'est fait , mieux c'est, je l'avais fait en une semaine, et cela m'avait tellement couté!!!
Pour le tri, chacun d'entre nous fait comme il le sens, mais en effet rien ne presse, j'ai donné certains vêtement, et gardé, beaucoup d'autre, et tout cela des mois après, j'ai mis plus d'un an à ouvrir le sac avec ses vêtement de l’hôpital et lorsque je l'ai fait, cela fut horrible!!!!
Du temps , encore du temps et toujours du temps, ne faire que si l'on est prêt ( l'est t’ont un jour?), disons que cela deviens ,moins difficile, ou en tout cas plus acceptable.
Il faut se donner le temps d'avoir la force, cela vient si doucement, mais cela vient.
Oui , au début un abime c'est ouvert et l'on tombe dans le noir, le plus absolu, on essaie d'en sortir , on grimpe, on trébuche, on tombe, on a fait quelques mètres, et ainsi de suite, on ne voit pas de lumière , on désespère, puis un jour on se retourne , on a engloutie mètres ,après mètres, on voit le chemin sinueux, caillouteux, escarpés, on entrevoit une lueur, si faible , un début d’éclaircie, alors seulement ,on s'accroche à ce lointain soleil, dont on aperçois à peine la clarté, il est là qui nous attend.....
Je t'embrasse.
zabou