Après une absence prolongée pour diverses raisons, j'ai à nouveau mes séances avec notre psy, celle qui était là pendant les derniers jours de mon Homme, celle qui a échangé avec Lui et nous pendant sa fin de vie. J'ai lâché un peu de la pression qui me faisait sentir comme une cocotte minute, prête à exploser. Faire le point, prendre du recul sur les priorités, ne pas tenir compte des réactions négatives de sa famille ou de nos connaissances, si affectées soi-disant, qui sont passées à autre chose et pour qui le départ de Chris fait parti du passé. C'est vrai, 2018 est terminée, 2019 une nouvelle année avec amnésie de ce qui s'est passée l'année précédente. Mais pour moi, le manque, le vide, l'absence et la douleur ne se préoccupent pas des jours, des semaines, des mois ou de l'année qui passent; c'est du quotidien, toujours aussi violent, aussi douloureux. Depuis le 9 juin, les jours se suivent et se ressemblent: douleurs, larmes, manque de Lui. Que de la survie...