Auteur Sujet: Les vivants... victimes d'eux-même ?  (Lu 15759 fois)

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Mrsariel

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Les vivants... victimes d'eux-même ?
« le: 22 janvier 2011 à 17:17:19 »
Bonjour à tous,

Cela fait quelque temps que je ne suis pas venue ici. Ça fait maintenant 1 an que l'homme avec qui je pensais faire toute ma vie est mort... Étonnamment, cette date est passée relativement sereinement, mise à part une nuit blanche... Il faut dire que j'avais prévu le truc et que j'étais partie de ma ville pour passer une semaine loin de tout ça à la montagne.

J'ai besoin de m'adresser à vous qui vivez des moments sensiblement identiques aux miens. Ma situation aujourd'hui n'est pas fantastique. Toujours chez mes parents où j'ai dû retourner vivre car je n'avais pas de boulot au moment du drame. Je n'ai que très peu d'amis et de relations sociales, le travail que j'ai trouvé est très temporaire et clairement précaire (d'où l'impossibilité de me loger seule à nouveau...). J'ai fait une tentative de recommencer une histoire avec quelqu'un mais ça a été lamentable et je me suis faite plaquer sans état d'âme du jour au lendemain. Mais j'y crois, je commence à admettre être célibataire (et non pas veuve, grande différence.... difficile à faire). Et je suis sure que je rencontrerais quelqu'un d'autre, même si ça risque d'être laborieux.

Bon, quand je fais le tableau, je trouve ça pas très glorieux.  :-\ Et pourtant, psychologiquement je trouve que ça va. :D Peut-être que j'ai cette impression parce que je compare aux premiers mois ? Quelqu'un m'a dit que j'avais tendance à me victimiser, et que je ne gérais pas si bien que ça ma vie. Je reste perplexe face à de tels propos. Qu'en pensez-vous ? C'est dur de se motiver, il faut l'avouer, mais j'ai l'impression de me battre pour vivre heureuse malgré tout. Et de constater que ça ne se voit pas, que les gens peuvent penser que je me démerde mal, quelque part ça fait mal. Mais c'est peut-être vrai ? Peut-être que de vivre un deuil nous englue dans un état de mal-être dans lequel on a tendance à se complaire ? :'( Pourtant j'ai l'impression d'être tournée vers l'avenir et le présent, et plus du tout vers le passé. Malgré l'amour immense qui me lie à cet homme, je ne regrette pas sa mort, c'est ainsi et je pense l'avoir accepté. Je trouve être plus forte. Manifestement ça ne se voit pas... Je suis un peu perdue là !! ???
Autre question sur le même thème. Ressentez-vous le besoin d'être "félicitée" par vos proches ? C'est de là que tout est venu, moi j'en ai besoin, je ne sais pas pourquoi, j'aimerais qu'on me dise que je suis forte... Malheureusement on ne me le dit quasiment jamais, alors peut-être est-ce vrai, peut-être que je n'inspire que la pitié ?!! :( J'ai l'impression que quand notre moitié n'est plus là pour nous apporter de l'amour, on a besoin d'une reconnaissance différente, mais on en a besoin. Suis-je seule à avoir ce sentiment ?

Enfin, j'espère avoir vos témoignages sur tout ça. Ce n'est pas toujours évident la vie ! Mais bon, même après un drame pareil, on recommence à rire, à apprécier la vie simplement, il faut s'accrocher à ces petits moments !
Bon courage à tous et au plaisir de vous lire  ;)

agnes

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Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #1 le: 22 janvier 2011 à 22:46:17 »
bonjours Mrsariel, j'ai perdu mon mari cela fait 14 mois. Au début du deuil  je me sentais pas trop mal, et plus le temps passe, contrairement à toi, plus je me sent mal , plus je me sent veuve. Pour ce qui est de la reconnaissance des autres, me dire que je suis forte, on me l'a dit, au début, même très souvent . Maintenant tout le monde croit que ca va et oui au bout d'un an les choses évoluent les gens doivent ce dire "elle gère bien, matériellement elle s'en sort " FOUTAISE , je n'ai plus que mon tout petit salaire , et je ne vais pas si bien que ca . Mon mari me manque , tout de lui me manque , j'ai l'impression de reculer, mais ça personne ne le voit . Je t'envie de reprendre gout à une vie normale . Moi j'ai besoin qu'on me dise que j'ai le droit d'être encore triste au bout d'un an que j'ai encore besoin de beaucoup de temps pour sortir de tout ça. Ce victimiser, je ne croit pas,j'ai tout simplement perdu l'être le plus chère au monde , mis à part mes filles. Les personnes qui disent de telles paroles, n' ont peu être pas perdu leur moitier. Je ne souhaite à personne de vivre une situation pareille. Chacun va à son propre rythme . Un peu de respect c'est tout ce que nous demandons, que l'on soit triste ou bien. Moi je te félicite d'être forte, d'avancer, j'aimerais avoir ce pouvoir , mais je ne l'ai pas trouver, pas encore. A bientôt Agnès

MarieSimone

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Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #2 le: 22 janvier 2011 à 23:29:05 »
Agnes , comme je vous comprends....ce manque physique...se sentir aimé...se faire dire:  Je t'aime mon amour!  Ce vide, oui les enfants me le disent qui m'aiment.  Mais cette coupure avec l'homme que l'on a aimé pendant 33 ans pour ma part, ne se coupe pas tout d'un coup...je parle ici du lien physique...tous les moments de tendresse, de belles paroles...c'est le vide totale...c'est difficile en effet.  IL y a des jours où je me sens bien...et d'autres jours moins bien....ça me manque terriblement... Je vous comprends tout à fait. J'ai même eu des moments de rage... Alors, je prends ça un jour à la fois...mais vous avez raison c'est très difficile. 

A bientôt Agnes, on va s'en sortir...   j'ose croire qu'il y a une lumière au bout de ce tunnel...

Mrsariel

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Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #3 le: 23 janvier 2011 à 00:14:50 »
Bonsoir à vous deux, et merci de vos réponses.

Je comprends tellement ces sensations de manque physique... Je crois que tous nous passons par là, malheureusement, et que pour nous tous ça ne fait qu'amplifier la douleur d'être seul. Pourtant, cette douleur et ce besoin passent, je vous l'assure. Enfin je crois. On n'est plus sure de rien en fait ! Ce que je sais par contre, c'est que le moral revient toujours. Plus ou moins vite, certes, mais il revient. C'est ce que tu dis Marie-Simone n'est ce pas quand tu dis que certains jours tu te sens bien ? Il faut s'accrocher à ces journées, même si elles sont rares.
Agnès, j'ai envie de te dire d'y croire, parce que j'y crois et je sais que nous traversons tous la même chose. Chacun a son rythme, évidemment, mais les étapes sont les mêmes pour nous tous. Alors aies confiance en toi et en l'avenir, même si tu as l'impression que ça empire. Aies confiance en lui aussi, qui veille sur toi et t'aide certainement d'où il est quand tu en as besoin... Peut-être simplement tu étais anesthésiée par la douleur les premiers mois et aujourd'hui tu ressens plus fort ce manque. Mais cela va s'atténuer pour ne laisser que les bonnes choses.
Je suis persuadée qu'ils ne sont pas loin, j'ai dû me convaincre de cela pour supporter l'absence, ça soulage tellement ! Il reste évidemment le manque physique, que j'ai tenté de combler avec quelqu'un d'autre sans succès, parce qu'on a besoin de cette tendresse, peut-être encore plus maintenant, paradoxalement ! Et face à ça, aucune croyance ne peut rien... Pour tout vous avouer, depuis un an je n'ai quasiment pas quitté un nounours que mon ami m'avait offert ! :D
En tout cas vous avez raison, il faut prendre les choses un jour à la fois, aller à son rythme, et faute d'être comprise par les autres, je pense qu'il faut s'aimer comme on aimait notre moitié et se laisser aller aux émotions qui viennent, bonnes ou mauvaises. Se donner le droit d'être triste et de pleurer encore et encore, se donner le droit d'être heureuse et de rire quand ça vient.
Mes chères, continuez ainsi, de vous accrocher et de vivre, tout simplement !
Je vous embrasse et vous envoie plein de bonnes ondes  ;)

MarieSimone

  • Invité
Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #4 le: 23 janvier 2011 à 00:50:03 »
  Merci à toi Mrsariel   , c'est encourageant de vous lire... ça fait du bien...  Merci!  ;)

agnes

  • Invité
Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #5 le: 23 janvier 2011 à 12:09:09 »
Bonjours à vous, je ne désespère pas de vivre des jours meilleurs, ton témoignage Mrsariel me donne de l'espoir, même s'il faut passer ces moments douloureux . Un jour à la fois , un jour à la fois......... Merci A bientôt Agnès

yleriane

  • Invité
Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #6 le: 24 janvier 2011 à 10:45:25 »
Bonjour Msariel , Agnès , Marie Simone et tous les autres ,
Moi non plus , je n'écris pas souvent mais je voulais te répondre Msariel . Oh si tu es forte , très forte et tu nous aides à l'être aussi par tes témoignages . Mais ces personnes qui ne savent pas le voir n'ont pas vécu ce que nous avons vécu et ne savent donc pas le courage que ça demande de continuer et de finir par prendre du plaisir à continuer . Moi , ça fera un an le 8 avril que mon amour s'est envolé . Je sens que je reprends pieds . Comme vous , j'ai ressenti ce manque physique de lui . C'était tellement fort que j'ai eu une petite aventure qui m'a permis de me rendre compte que mon corps était vivant certe mais que mon coeur n'appartenait qu'à un homme . Je crois que je pensais que tout mon être était mort avec lui et j'avais absolument besoin de sentir la vie . J'avais besoin de retrouver sa douceur , sa tendresse et finalement ce n'était qu'un autre .
Ces besoins sont certainement naturels . Du moins je l'espère . Pour le reste , c'est loin d'être évident . J'ai des enfants , un travail et des amis , je n'ai donc pas à me plaindre . Financièrement , ce n'est pas toujours simple . Il faut parfois choisir entre faire des heures supplémentaires pour pouvoir payer le loyer ou voir un peu plus ses enfants . Qui nous réclament toujours plus bien sûr et ont du mal à comprendre que l'on ne peut pas tout avoir .
Je sais que l'on fait ce que l'on peut et c'est déjà pas mal malgré la douleur .
Alors nous sommes toutes et tous des survivants et pour ça nous pouvons dire que nous sommes courageux ! On cherche des raisons de continuer au début et on finit par en trouver .
Je vous embrasse

chantal67

  • Invité
Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #7 le: 24 janvier 2011 à 13:11:58 »
bonjour a tous et toutes. je viens sur ce site depuis plusieurs semaines pour chercher des réponses et du réconfort. j'ai 55 ans, 4 grandes filles formidables et 4 petits enfants merveilleux. mon mari est décédé il y a 3 mois. on nous avait annoncé son cancer en juillet 2010. on nous avait dit 3mois ou 1 an ! Comment  peut on accepter ca ? je savais, il savait, nous savions tous qu'il n'y avait plus rien a faire mais entre le savoir et l'accepter il y a tout un monde. un monde fait de chagrin, de douleurs de manque ! Mon mari était un homme fort, courageux et travailleur. Il était bucheron donc très proche de la nature. quand il a su pour son cancer, sa réaction a ete de dire, "si quelqu'un doit l'avoir, bien, que ce soit moi, mais que nos enfants et petits enfants soient épargnés" Il ne s'est jamais plaint, il savait qu'il allait vers son départ et l'acceptait. Il est mon amoureux depuis 41 ans. il avait 59 ans. 36 ans de mariage avec des hauts et des bas mais on s'aimaient et je l'aimerais toujours. Il m'avait dit que son seul regret était de ne pas voir grandir les petits. Mon mari me manque. on m'a arraché une partie de moi. j'aie l'impression que je n'arriverais jamais a sortir de ce cycle de douleur et de manque. je suis tres bien entourée, ma   fille ainée est revenue habiter a la maison. Je le cherche partout. j'ai un suivi psy et medicaments. Mon mari a laissé sa trace dans toute la maison, il était tres bricoleur. Il m'avait dit que je devrais etre forte et que je ne serais jamais seule car il y avait les filles et les petits, je lui avais répondu que moi je voulais le garder LUI, il m'avait aussi demandé de veiller a ce  que notre maison reste le nid de nos enfants. Je ne sais plus comment faire pour accepter son absence, ca me ronge. Je dors mal, je mange mal et je m'en veux de ne pas etre plus forte. je suis en arret et je redoute le moment ou il faudra que je retourne travailler. Je travaille en usine. mes collègues sont gentilles, mais je ne supporte plus la foule, ca m'étouffe. Si je pouvais choisir, je rejoindrais mon mari, mais je sais qu'il ne le veut pas et que les filles et les petits ont déjà trop souffert

Mrsariel

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Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #8 le: 24 janvier 2011 à 13:40:38 »
Bonjour Chantal,

Surtout surtout ne t'en veux pas de ne pas être forte ! Cela ne veut rien dire, car supporter la perte de son amour, c'est déjà être fort ! Trois mois ce n'est rien. Je ne me souviens pas des cinq premiers mois tellement j'étais dans le brouillard complet. Moi aussi j'ai été incapable de travailler et de supporter la foule pendant plusieurs mois. Tout ce que tu dis est parfaitement normal ! Dur mais normal... On n'est jamais préparé à la mort je pense, même si tu savais que ça allait arriver relativement rapidement. Ton mari a disparu de ton champ de vision, mais il n'a pas disparu de ta vie. Il t'aide comme il peut je pense.
Aies confiance dans le temps, il passe inexorablement et il apaise la douleur pour ne laisser que l'amour. Ca peut paraître très long et même infini, mais un jour on regarde derrière soi et on réalise que le chemin s'est fait tout seul. Comme dit si bien Ylériane, "on cherche des raisons de continuer et on finit par en trouver". Tu te réveilleras un jour avec l'envie de vivre. Mais trois mois, c'est trop tôt je pense, même si chacun va à son rythme.
N'hésite pas à écrire ici, ça aide beaucoup je pense.
Aies confiance en toi, en lui et en votre amour !

chantal67

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Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #9 le: 24 janvier 2011 à 14:31:42 »
Bonjour Mrsariel, ta réponse m'apporte un réconfort énorme. Les trois mois qui sont passés ressemblent a un grand trou dans ma vie. Trois mois sans le voir et surtout sans le toucher c'est horrible. J ai tout le temps l'impression qu'il DOIT rentrer a la maison, que la porte va s'ouvrir, qu'il va mettre de la sciure partout et que je vais pouvoir raler en nettoyant! mon dieu le nombre de fois ou j'ai ralé pour ca et maintenant  tout ce que je voudrais c'est pouvoir ramasser un peu de cette sciure. Ma généraliste me dit qu'il faut avancer. je sais qu'il le faut mais je n'ai JAMAIS avancé seule. J ai déjà revé 3 fois de mon mari et chaque fois il m'aidait. Dans un de mes reves, il me disait " NOUS devons Nous serrer les coudes, surtout maintenant" je sais qu'il est avec nous mais ca ne me suffit pas. Je cherche son odeur dans la maison mais elle est partie, alors je prends sa casquette et je la respire. Ca me soulage un peu. Mon dieu qu'il me manque. Par moment j'ai envie de hurler et je me dis que je vais devenir folle.

Mrsariel

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Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #10 le: 24 janvier 2011 à 14:52:16 »
Je connais bien ce que tu dis... On a râlé pendant des années, et maintenant on ne demande plus que ça ! Pour moi, mon ami était violoniste et passait des heures à travailler, des gammes en boucle, des petits bout de morceaux, toujours les mêmes. Et moi qui râlait, tout en adorant ça... Aujourd'hui je donnerais cher pour que le silence soit rempli de ces quelques notes en boucle !

Pour les rêves, j'ai personnellement l'impression que certains rêves sont comme des communications. Certains rêves donnent le sentiment d'avoir vraiment passé un moment ensemble, du coup je me dis que c'est peut-être vrai. Ils sont bien rares malheureusement ! Mais ton rêve où il te dis de vous serrer les coudes, tu peux le prendre comme ça je pense... Un message, pour te dire qu'il est toujours là ;) Même si les liens physiques nous manquent, nous font même mal parfois, il est encore là. Ces sensations physiques qui nous manquent sont très dures à supporter, nombreux sont ceux qui en parlent ici en ce moment...
Tu ne deviens pas folle ma chère Chantal, ne t'en fais pas, on constate ici que tout le monde passe par ces moments où plus rien ne ressemble à rien ! C'est assez bête de te dire qu'il faut avancer je trouve... Car tu avances un peu plus chaque jour évidemment !!
Quand tu as envie de hurler comme tu dis, as-tu essayé d'aller prendre l'air dans la nature ? J'ai de mon côté passé beaucoup de temps au bord de l'océan, ça fait beaucoup de bien... En forêt ou autre selon là où tu habites, toute seule pour pouvoir le retrouver  ;)

Tu avances, continues ainsi, tout se fait au bon rythme ne t'en fais pas !
A bientôt

Hors ligne bruno

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Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #11 le: 24 janvier 2011 à 14:54:03 »
  Bonjour Chantal, as tu seulement reve de lui,ou as tu plus eu l'impression qu'il te visitait en songe?

Hors ligne bruno

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Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #12 le: 24 janvier 2011 à 14:55:41 »
 Mon precedent message a ete devance par mrsariel...

agnes

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Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #13 le: 24 janvier 2011 à 17:09:54 »
bonjour Chantal, et à vous tous, nous sommes de tout coeur avec vous,nous tous ici traversont ces moments très douloureux. Grâce à de nombreuses personnes ici, tu trouveras du réconfort comme moi j'en trouve à chaque visite. Mon mari est décédé suite à un cancer cela fait 14 mois il avait 50 ans. Je me reconnais dans tout ce que tu dit,retrouver son odeur, j'ai encore toutes ses affaires, dont un tshirt qu'il avait le jour de ca mort ,je ne l'ai pas laver,il est dans mon lit et le soir je le respire , je le tient contre moi, ca m'apaise . Même si c'est encore très dur, qu'il me manque physiquement, terriblement, grâce aux témoignages de ce site, je garde espoir de trouver un jour une certaine paix intérieur . Il faut vivre pour nos chers disparus ,difficilement, mais vivre. Je crois que nous avons tous cette force qui nous oblige à avancer comme beaucoup le disent, un jour à la fois,oui un jour à la fois. Bien amicalement     Agnès

chantal67

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Re : Les vivants... victimes d'eux-même ?
« Réponse #14 le: 24 janvier 2011 à 20:20:21 »
bonjour bruno, dans mon reve, j'étais couchée au lit avec mon mari et je lui ai dit que j'avais oublié de fermer la porte a clé. il m'a répondu "attend je vais fermer" il s'est levé et au moment de sortir de la chambre il m'a dit"Nous devons NOUS serrer les coudes, surtout en ce moment" il est sorti de la chambre et comme il ne revenait pas, je me suis réveillée et la douleur aussi. J'avais senti la chaleur de son corps et je me suis retrouvée toute seule a pleurer comme d'habitude.