De nouveau seul avec ces murs sans regards,et ces objets inutiles qui me narguent et m'accusent.Mes mains n'en peuvent plus d'etre crispees et mon coeur et ma tete vont eclater.Mourir...Sans toi je ne suis rien,sans toi je ne vis pas.
J'ai ecrase ma cigarette dans ma paume,le souvenir est trop douloureux.
La mort semble parfois si proche,comme une eau dans laquelle on pourrait plonger la main,la tete pour trouver l'oubli.Et cette chose se refuse aux mots,suaf a ce mot parfait:"disparaitre".
Mourir c'est disparaitre.Je pense a cette jeune femme qui est la mienne,et qui vient de passer son premier hiver dans son tombeau...
Je pense a mon fils qui lui en veut peut etre d'etre morte.Qui en veut a la mort a en crier.Je pense a sa mere qui lui manque,que les levres de sa mere lui manquent.Il est silencieux,elle etait silencieuse...Peut etre que les mots de sa mere lui manquent moins que ses levres.
Sentir presque chaque seconde que la mort est la,c'est un vertige inconnu.On ne peut plus parler aux autres,on est dans une solitude absolue.
Elle est si proche,si proche!!Chaque instant est brulant.Elle est la,on peut commencer par laisser sa main dans cette eau,eau qui n'est pas eau de memoire,mais eau d'oubli,de radical oubli de ses maux qui avec ce mot si parfait ont disparus....