merci de ta réponse Yohann

oui je pense que ce jour la ont pourra trouvé un peu d'apaisement!!!!

et en effet j'ai laissé couler mes larmes et ça ma fait du bien....

Bonne soirée à tous et a toutes..... soyons fort

Lucie

Tititou,


Tu n'étais pas seule

Nous même nous sommes si dévastés, que te répondre...
Tout ce que j'aurai pu dire, dans l'état d'esprit qu'est le mien en ce moment, n'aurait pu que te faire du mal et ce n'est pas l'objectif de ce forum.

Je crois qu'en ce moment nous sommes tous pelés a cru et nous n'avons pas les mots pour nous soutenir...mais nous ne nous oublions pas

Ce n'est pas de l'indifférence, c'est trop de douleur pour chacun de nous

Merçi de partager les mots de Tamalou, si beaux, si justes
Non seulement ils t'apaisent mais ils apportent un peu de baume sur nos coeurs

Nous ne t'avons pas abandonné. Nous sommes tous dans la tourmente. Ces fêtes sont une épreuve pour chacun de nous

Je t'embrasse

Malika

Bonsoir Malika

Pardon, je me sentais abandonnée... oui mais je ne voulais pas vous incriminer. Oh que non.

Je vous ai lu ce soir, je me sens mieux... même si les larmes remontent au quart de tour... Je sais que nous traversons tous une grande épreuve à l"approche de Noêl.

Hier, j'ai vraiment craquée... Je ne me souviens pas avoir été aussi mal... jusqu'a avoir des idées de mort pour ne plus souffrir et le retrouver.

Je vais essayer l'idée de la boîte...

A bientôt Malika, merci pour ton soutien

Pour ma part, j'ai choisi le 24 décembre, de servir le Noël solidaire organisé dans ma Ville pour les plus démunis... Ca m'évitera de trop pensé... Et avec un peu de chance, la fatigue aidant, je dormirai une partie du 25 !!!

Il ne faut Fabien, assumer que ce que tu te sens capable de faire...
T'écrouler n'arrangerait rien.
Martine

Bonsoir Muriel,

La colère, la rage, l'envie, l'amertume, toutes ces émotions si fortes qui t'assaillent ce soir, et c'est bien normal, après cette discussion avec tes collègues qui n'ont pas eu la délicatesse d'avoir une parole pour toi, qui est dans une si grande peine.

J'ai pu constater - comme sans doute beaucoup ici, que certaines personnes, dont j'attendais beaucoup, ont été remarquablement absentes dans les semaines/mois qui ont suivi la mort de mon mari. D'autres, que je n'attendais pas, se sont révélées dans toute leur tendresse et leur affection. Pour chaque "défection" de certains amis ou proches, j'ai pu compter sur une main qui se tendait de façon inattendue, sur une parole réconfortante, de la part de personnes que je connaissais mal, ou peu. Cette surveillante, et cette dame à l'accueil, ont eu cette délicatesse dont les collègues d'Emmanuel ont manqué, par crainte peut être de te faire mal, par maladresse, parce que souvent la mort fait peur, parce que les gens sont égoistes aussi parfois, et qu'ils préfèrent "faire comme si de rien n'était". Ils le peuvent, car leur monde à eux ne s'est pas écroulé.

J'éprouve moi aussi quelquefois une grande colère quand je vois les autres couples, je ne comprends pas pourquoi je dois passer par ce chemin, pourquoi mon mari est mort a 38 ans, pourquoi il ne nous a pas été donné de vieillir ensemble. Je me sens aussi envieuse quand je vois les gens s'affairer joyeusement à la préparation de cette fête de Noel, qui célèbre la joie et l'espérance, deux choses dont j'ai longtemps pensé que je ne les éprouverai plus jamais.

Tu n'es pas "méchante", tu es au creux d'une souffrance sans nom, que tu exprimes de différentes façons, et il est nécessaire que tu l'exprimes.

Je t'embrasse très fort,

Melusine

Merci, Melusine

Je regrette quand même un peu la virulence de mes propos, je ne souhaite la mort et le chagrin de personne. Mais mes collègues m'ont donné l'impression que plus les gens sont "éduqués" moins ils sont doués d'empathie et de générosité. Je caricature sans doute... depuis trop d'années, la vie m'est difficile, beaucoup de peines,  beaucoup de solitude ...

Je ne suis pas quelqu'un de sociable naturellement, aller vers les autres, être naturelle, c'est difficile. Et avec mon amour tout neuf, nous nous étions renfermés sur nous mêmes, notre émerveillement à nous découvrir. Emmanuel était chaleureux et sociable, en cela nous nous complétions.

Je ne sais vraiment pas comment je vais vivre désormais. Personne ici ne le sait. On est tous là à ramer et je me plains égoïstement. A part mon chagrin, qui me rend mauvaise, rien ne m'intéresse.

Un année en moins, bonne pensée

Les gens disent toujours, en Belgique, encore 1 année de passée
Je leur répondrais : ça fait 1 an de moins
Ils seront certainement étonnés