Comme Denis, ce premier Noël sans Maman ne me permet pas d'apprécier la bonne humeur des autres, mais me pousse plutôt à la fuir. Un repas de Noël au bureau m'a amené à emballé un petit cadeau et à repenser au dernier anniversaire de Maman où j'étais tellement heureux de pouvoir lui préparer et lui offrir un présent. Alors maintenant, je le fais à marche forcée.
Seul échappatoire, peut-être, "célébrer" et non "fêter" Noël, dans une démarche plus religieuse et liturgique, son vrai sens, et donc plus intérieure. Attendre et accueillir l'espoir de jours meilleurs. Et se passer de tous les artifices matériels, artificiels, familiaux et festifs. Alors Noël peut être accepté comme un moment de pause intérieure, de recueillement, solitaire ou non, mais tourné vers nos aimés.