je me laisse débordée, occupée, bien plus que nécessaire, toujours imprégnée dans chaque cellule de mon corps de la souffrance, l'absence, le manque ....


Je vis toujours au jour le jour, sans projet, sans envie, sans avenir. Je vis, et je suis  debout c'est déjà bien.

Je suis toujours intolérante, les cons m'insupportent de plus en plus, et de plus en plus égoïstement je ne recherche et n'accepte que ce qui me fait du bien, notamment la bienveillance. Sur ce chemin semé d'embûches, où je tombe et me relève sans cesse, rattrapée malgré tout par la vie, j'accueille la bienveillance et l'amour des autres, le non jugement de mon mal-être éternel, avec un certain contentement.

J'ai aussi fait quelques belles rencontres qui se sont présentées au moment opportun.... et je te cherche, mon trésor, toujours et encore, je t'attends ou alors quelquefois, je crois que je ne suis pas là, peut-être un peu partie avec toi.

Je pense à vous.

Noëlle

Je confirme: les cons sont partout.
Une connaissance m appelle et je lui apprends THE nouvelle. Il répond
" ah bah zut. Zut. C est pas de chance. Bon MAIS À PART CA TOI COMMENT CA VA"

courage noëlle....courage... faik...
Dieu n existe pas c est nous les dieux...

Merci à vous, solidaires dans ma peine...comme je le suis dans la vôtre.
Prenons soin de nous.
Noëlle

Les mots exacts pour le dire.

Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter,
Je ne le surmonterai jamais.

Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant,
Il n'est pas ici auprès de moi.

Je vous en prie, ne me dites pas qu'il ne souffre plus,
Je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir.

Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens,
A moins que vous aussi, vous ayez perdu un amant.

Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir,
Le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.

Je vous en prie, ne me dites pas "tu as vécu avec lui de belles années,
Selon vous, à quel âge votre mari devrait-il mourir ?

Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige pas plus que ce que l'homme peut supporter.

Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés.

Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souviendrez de lui...

Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de lui.

Je vous en prie, mentionnez son prénom.

Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.

http://www.afif.asso.fr/francais/conseils/conseil42.html
serait aussi un complément
avec
http://www.pfg.fr/pfg-a-vos-cotes/guide-etapes-deuil/aider-ami-deuil

et que demander quand les mois ont filé ... ?
http://deuil.comemo.org/combien-duree-temps-deuil

  J'avais peur, au début, que le temps qui passe efface peu à peu le souvenir de la personne physique de mon compagnon, je craignais d'oublier son odeur, le contact de sa peau, que nos souvenirs deviennent moins précis pour moi, que je pense un peu moins à lui quand le plus gros de la souffrance se serait adouci. Ce n'est pas arrivé: je pense toujours à lui en permanence et je n'ai absolument rien oublié, tout est toujours vivace en moi, dans ma mémoire, dans chaque fibre de mon corps et de mon âme.  C'est un don très précieux, dont je suis reconnaissante, et que je vis avec plus de sérénité, d'une douce joie. Lorsque ça vas moins bien, je patiente, je sais que ces mauvaises passes sont inévitables mais passagères à chaque fois. J'arrive à faire quelques projets d'avenir, des projets simples sur le long terme, bien que je vive principalement au jour le jour.

  De tout cœur avec vous tous