FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Vivre le deuil de son conjoint => Discussion démarrée par: mirele le 15 février 2013 à 16:59:37
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Bonjour chers amis,
J'ai délaissé le forum ces dernières semaines, j'étais épuisée et puis je voulais prendre du recul. Depuis quelques jours, il ne pleut pas. Il y a même un peu de soleil...
je croyais que cela allait me faire du bien, j'ai l'impression qu'il pleut et qu'il fait noir depuis la mort d'Emmanuel
mais...c'est le contraire ! les jours qui rallongent me rappellent son absence, je le vois partout, des souvenirs que j'avais enfouis refont surface.... La lumière extérieure est en tel décalage avec la grisaille dans laquelle je me débats jour après jour !
il faut dire qu'il y a un an environ, nous tombions amoureux l'un de l'autre. L'apercevoir au travail était une petite joie, l'étincelle qui illuminait journée après journée. On trouvait mille prétextes pour se croiser, on ne savait pas encore qu'on allait s'aimer mais le monde était plein, il avait un sens. Qu'il n'a plus.
Et vous, comment vivez-vous le retour du soleil ?
Racontez-moi, à plusieurs peut-être on pourra profiter de cette lumière ?
Muriel
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Chère Murielle,
Chacun de nous a son parcours particulier, mais je peux te dire que j'ai pu apprécier le soleil (et le quotidien, et la vie auprès des autres) qu'après plus de 2 ans et demi.
Et encore, par petite bribes. J'étais toujours décalée entre ce que je vivais intérieurement et ce qui se passait à l'extérieur. Il a fallu que je sois motivée par certaines lectures à revenir au moment présent.
"Entrer en amitié avec soi-même" de Pema Chodron.
Celui qui m'a le plus aidé (à part les fantastiques vidéos de ce site), c'est le créateur de ce site, par son attitude saine et bonne (Christophe Fauré). Il m'a convaincue, et heureusement que la joie de vivre allait obligatoirement revenir, si je vivais mon deuil (de toutes les manières):
http://www.inrees.com/videos/190/
(Ça dure 70 minutes)
Dans mon cas, le retour sur cette terre, les liens normaux avec les autres fut un long parcours rempli de hauts et de bas - et après presque 3 ans, tout n'est pas si parfait, loin de là, je suis souvent en colère ou en amour avec mon mari décédé du cancer du poumon, mais je peux dire qu'en moyenne, je vais bien.
Je t'embrasse, passe une belle journée, même si ce n'est que quelques instants, à te sortir de ton vague à l'âme ou ton désespoir, en observant, simplement, la beauté de ton environnement.
Caroline à Québec (où le printemps n'arrivera qu'en mai...)
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Le retour du soleil !
Plus de chaleur et de lumière sont nécessaires à tous, mêmes aux non naufragés du deuil.
Les jours s'allongent et forcément, c'est moins triste (ou plus gai si on veut).
J'avoue que ça ne me fait rien du tout, aucun changement ni mon humeur, ni mon chagrin.
"Les belles journées" arrivent, belles mais sans Anne-Marie, ces journées sont mornes, tristes.
Laissons faire le temps ...
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oui, je suis d'accord avec vous,le soleil ne nous rendra pas l'être aimé, c'est sur ...
mais nous sommes vivants (nous :-\) et notre pauvre corps a besoin de lumière ...
et cette faible lumière, et cette petite chaleur va nous aider à traverser ces étapes difficiles ...
je vous embrasse
Claire
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Personnellement, la luminosité contribue à des idées moins noires... Martine
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christian,
Je te comprends tellement christian, moi qui suit dans le même cas, même au bout de 6 mois et demi, le chemin de la reconstruction va être très, très long
amicalement
sylvie
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Bonsoir à tous,
Comme je l'écrivais il y a quelque temps, le printemps et l'allongement des belles journées m'effraient. Le chagrin est tellement présent au bout de 5 mois de deuil. "Il faut apprendre à vivre avec la douleur" m'a dit ma sophrologue. J'essaie d'intégrer cela mais lorsque la douleur est si vive et permanente, je me demande à quoi sert la vie... Le soleil m'est insupportable comme le chant de l'oiseau. Alors, je me terre en attendant que finisse la journée. Je ne supporte plus rien, ni les rires des collègues, ni les appels de la famille. Je suis dans le trou.
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Comme je te comprends, Mary. Le soleil, les oiseaux qui se réveillent vers 4heures 30, les crocus...me rappellent que lui ne les verra pas, ne les entendra plus, plus jamais.
La vie qui revient me montre à quel point la vie est morte en moi.
Si j'arrivais juste à m'asseoir au soleil et à réchauffer mes os glacés, ce serait déjà un immense progrès. Me réchauffer sans penser que l'an dernier, il y a encore 5 mois, j'étais assise avec lui, au soleil...
mon Dieu, depuis qu'il est mort, il fait tout le temps gris, il pleut tout le temps, et voilà un avant goût du printemps et j'ai peur de ce printemps qui me cueille épuisée, désemparée, paumée.
C'est comme sortir d'un long tunnel, sauf que de ce tunnel, je ne suis pas sûre d'avoir vraiment envied'en sortir. Et si sortir de l'hiver, c'était sortir du deuil, abandonner Emmanuel ?
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"Il faut apprendre à vivre avec la douleur" m'a dit ma sophrologue
Et t'a t'elle appris comment vivre avec la douleur ?
Que faut-il faire ?
Que faut-il penser ?
Je suis comme toi, (4 mois de deuil), je ne supporte plus rien, plus rien ne m'intéresse, qu'une info soit gaie ou triste, le résultat est le même : pas de réactions.
Sauf si un reportage parle de morts, alors là, je compatis avec les personnes car, maintenant et malheureusement, je SAIS ce que cela représente pour le proche.
Parfois, pendant quelques minutes, je deviens un peu plus serein, je supporte un peu mieux, mais toujours avec de la tristesse mais supportable.
Mais l'instant d'après, c'est reparti pour le chagrin profond et la ça dure.
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Citation de Yohann
Mais oui, il est vrai que le deuil peut parfois devenir avec le temps une douleur, là, il l'a toujours été, mais aussi comme une forme d'abri, de refuge d'où on hésite de sortir, car en sortir, c'est apparaître au grand jour, devoir affronter ... mais ni abandonner pas plus qu'oublier cet Emmanuel que tu aimes !
C'est simplement poursuivre le chemin avec l'autre dans le coeur et avancer avec son appui !
... sans avoir peur de la lumière !
Simplement poursuivre le chemin avec l'autre dans le coeur ...
Simplement ? ? ?
Yohann, est-ce aussi simple ?
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C'est vrai que maintenant, j'ai le sentiment de "porter Robert en moi" et qu'il partage tout ce que je vis, ce que je ressens.
Ca me soutient beaucoup.
Martine
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Yohann,
Tu as raison pour la théorie, c'est simple, OK
Mais pour parvenir à créer le lien intérieur, ce n'est ni simple, ni compliqué mais DUR PÉNIBLE LONG.
Que de chemins pleins d'ornières à parcourir, que de vallons à grimper, que de vagues à surmonter, avant d'espérer pouvoir penser à son amour avec un peu moins de tristesse.
Il n'y a "que" 4 mois, mais rien qu'écrire ces quelques mots, et les larmes inondent mes yeux
Christian
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En effet, Yohann, mais après ce certain moment où on se sent abandonné, arrivera que "l'autre" nous habite, simplement, et pour longtemps. Il est en nous, au meilleur de sa forme. Souriant, heureux.
C'est léger, pas constant, mais je peux faire appel à Lowell avec plus de calme.
Bonne soirée!
Caroline
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Ce lien intérieur ne doit pas déjà être ton objectif immédiat à 4 mois.
C'est trop loin, ce ne sera que l'aboutissement.
Pour le moment, il te faut franchir l'étape de te remémorer les souvenirs et leurs émotions, et ça, c'est ce qui fait mal !
Tes larmes en ce moment, c'est tout à fait normal compte tenu de l'afflux des souvenirs.
Puis viendront les souvenirs, avec des émotions seulement douces.
Yohann,
Le lien intérieur n'est pas mon objectif actuel, d'ailleurs, je n'ai aucun but.
Oh oui, me remémorer les souvenirs et leurs émotions mais SURTOUT les projets que nous avions puisque nous venions d'arrêter notre commerce après 30 ans de travail incessant et là tout s'arrête d'un coup : je pense que c'est cela le plus dur.
Et puis, et ce que je vis actuellement, la période où les souvenirs semblent s'être effacés et ne sont remplacés par rien !
Et là, je crois que c'est le plus terrible.
Tu te sens tout nu, tout vide, sans rien, en attente ... de rien !
Je n'ose même pas y penser
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J'habite en Belgique et cet après-midi, comme avant-midi, le soleil brillait.
Je vais en profiter pour travailler dans le jardin et ça me changera les idées.
Et bien pas du tout, pendant les 3 heures, les larmes présentes 90% du temps, le travail manuel n'occupe pas l'esprit.
Mon épouse aimait le jardin, c'est elle qui me dictait tout ce que je devais faire = résultat, je pense à elle
De temps en temps, un avion passait et me rappelait que nous avions pu partir en mai 2012 une semaine en vacances, et les larmes repartaient.
3 heures au jardin que c'était elle qui s'en occupait = 3 heures de calvaire. Et pourtant, il faudra que je m'en occupe
J'espère que pour la tonte du gazon, je le faisais seul, ça ira mieux.
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Bonsoir,
Je reviens parmi vous sur la pointe des pieds car moi aussi j'avais besoin de prendre un peu de recul.
Le printemps ? j'en ai peur moi qui me complais dans la nuit, la tristesse de la grisaille. Un peu la politique de l'autruche si vous comprenez ce que je veux dire. La tête dans la nuit comme cela au moins pas de vie, pas de souvenirs et aucun projet.
Mon échappatoire ? le travail ! Partir le matin tôt et rentrer tard le soir.
Il m'arrive tout de même certains soirs de peindre, non pas de toiles mais des petits meubles. Cela me permet de me changer les idées, car il faut faire attention aux gouttes de peinture, au sens de la peinture, ne pas oublier d'en mettre partout, de bien étaler ... tout cela afin de ne pas devenir folle. J'aime la peinture !!! ;)
Bisous à vous tous.
Christine
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Bonsoir Christine,
Coucou, tu n'es pas seule...
Je suis comme toi, besoin de recul... Hier en super forme... envie de faire des tas de choses et maintenant plus rien... évanouie toute ma volonté...
Je traine ce soir comme une ame en peine... C'est le vrai sens du terme...
Tu peins... les meubles pour t'occuper l'esprit... Moi je tourne en rond incapable d'entreprendre quoi que ce soit en ce moment... ni même de prendre la décision d'aller me coucher...
Je pense bien à toi Christine.. je ne t'oublie pas !
Martine-tititou
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Bonsoir,
Et bien moi, peut être à contre courant de vous, mais ce soleil que j'attendais depuis longtemps ( grisaille, froid et pluie depuis plus de 4 mois non stop au dessus de ma tête ) me fait beaucoup de bien.
Ce n'est bien sur pas la météo qui fait notre moral, mais je suis persuadé que les jours plus courts et le temps maussade ont une influence non négligeable. Et notre corps a besoin du soleil pour aller bien. Et nous avons besoin que notre corps aille bien, pour aller moralement un peu moins mal.
Ce WE, le soleil revenu m'a donné envie de sortir, de refaire un peu de sport, de m'occuper de moi...
Ma femme est morte il y a 7 mois aujourd'hui. Ce n'est pas les jours plus longs, ou un rayon de soleil, même si elle adorait le soleil, qui vont me la rendre. Ce n'est pas un peu de chaleur sur ma peau qui vont faire disparaître le manque. Plus les jours vont rallonger, et plus je me rapprocherais des un an...
Mais le printemps me donne envie d'avancer, un peu....
"Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil"
Ch Aznavour
Fathio
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bonsoir fathio...
Certaienement, tu as raison... les jours rallongent et c'est bien plaisant de sortir avec un rayon de soleil ! on a envie d'entreprendre et d'enlever les manteaux... Hier c'était super... avec le soleil, une envie folle d'entreprendre...et aujourd'hui..plus le coeur à rien !
La météo ... ne fait pas la pluie et le beau temps... elle se trompe bien souvent !
Le temps passe, les saisons aussi, mais concernant le manque toujours aussi présent.. parfois différent... aujourd'hui pesant et demain ?
je t'embrasse fathio ;) de tout ceour avec toi...
j'attends ta réponse
Bise et tendre pensée pour les 7 mois...
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Le printemps qui s'annonce...
Le 31 mars, l'année dernière, le printemps aussi s'annonçait, il faisait doux, le soleil brillait, mais mon petit monde s'est brutalement arrêté de tourner.
J'ai traversé cette période sans me rendre compte que la nature explosait autour de moi. Il n'y a que lorsque je me suis rendue au crématorium pour récupérer les cendres de mon amour que j'ai brutalement pris conscience que les couleurs autour de moi avaient changé et j'en ai alors voulu à la terre entière ! Comment était il possible que le cycle des saisons ne se soit pas interrompu lui aussi ?
Des bleus, des mauves, des jaunes, toute la palette printanière me narguait, sa violence me faisait mal, si mal... et j'étais pleine de colère.
Cette année, au contraire, j'aimerais que le printemps soit doux, qu'il soit un baume sur cette blessure toujours béante, que la colère finisse par s'apaiser. Je voudrais sentir les odeurs du renouveau de la vie, savoir apprécier les premiers soleils timides, m'extasier devant les crocus qui pointent le bout de leur nez...
Ce week end, au dessus de nos têtes sont passées plusieurs vols d'oies sauvages qui remontaient vers le nord, ces chanceuses qui vont passer l'hiver au soleil !
J'ai pris énormément de plaisir à les observer, sortant de la maison chaque fois que j'entendais leur cris dans le ciel si bleu de dimanche... et finalement, au milieu de mes larmes, un peu de calme en me disant que ce printemps ne peut être aussi violent que le dernier. Peut être vais je y puiser la force de continuer seule ma route ?
C'est ce que je nous souhaite à tous
Je vous embrasse
Cathy
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Bonjour Muriel, Comme je comprends votre douleur...mon mari est décédé il y a 3 mois 1/2 des suites d'une longue maladie contre laquelle il a lutté courageusement jusqu'à la fin je l'ai accompagné jusqu'au bout mais j'aurais tellement voulu faire plus pour lui... Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il ne reviendra jamais. nous avons vécu 27 ans ensemble, j'ai perdu une moitié de moi même, je pleure beaucoup sur notre bonheur perdu et même si le soleil lui, revient, ma vie n'aura plus jamais le même sens je me pose toujours la même question : pourquoi lui ? pourquoi nous ? comme je m'ennuie sans lui j'espère qu'il me donnera sa force car j'en ai besoin pour avancer je vous souhaite beaucoup de courage une chose est sûre : l'être aîmé sera toujours dans notre coeur Jaja
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Magnifique message Paquerette. Je te souhaite un mois de mai rempli de fleurs odorantes, qui te donneront un paix intérieure.
Caroline à Québec
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bonsoir,
Quand j'ai ouvert ce fil, je crois que j'étais encolère contre le soleil et la nature qui se réveille doucement, alors que mon amour n'est plus qu'un triste tas de cendres grises et froides...
Mais au bout de quelques jours, je commence à apprécier cette lumière vive, je cligne moins mes yeux gonflés de chouette qui a trop pleuré. Je suis éblouie mais moins aveuglée.
Oui mon corps crie après le soleil et la chaleur après cet hiver affreux.
Mon coeur s'insurge encore : ai-je le droit de profiter de cette clarté alors qu'il est mort ?
et je suis encolère contre Emmanuel parce qu'il a renoncé au rpintemps, aux oiseaux, aux bourgeons, et m'a condamnée à jamais à regarder seule le grand soleil dans son incroyable ciel bleu.
Je ne peux reprocher au monde de continuer à tourner sans emmanuel ! il tourne encore, heureusement, mais moi j'ai perdu mon axe, mon ancrage et je suis encore paumée dans ce monde où il n'est plus
et l'indifférence superbe de la nature, qui poursuit son cours, me renvoie à l'indifférence de mon entourage, qui me laisse me démener , me débattre et m'agiter seule pour survivre depuis presque 5 mois.
Muriel
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Le printemps sans amour, c'est pas le printemps.
Coeur sans amour, printemps sans rose.
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Tenez bon le cap les p'tits loups... Aux mauvais jours succèdent des jours moins pires...
Tendresse,
Martine
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La preuve que pour moi la météo est importante : je me relis, lundi, sous le soleil, de l'espoir. Depuis hier soir, retour du gris, neige et froid, retour des idées sombres...
Fathio
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Il est inévitable que le temps joue sur notre moral ; déjà quand tout va bien, notre humeur varie avec le temps... Donc quand nous ne sommes pas au top..!